mercredi 7 avril 2010

La rose des vents

J’aimerais une ile déserte
Comme Paul et Virginie
Ou Roméo et Juliette
Pour aimer à l’infini…

Comme un Pierrot de Lune
Avec sa Colombine
Dessiner dans l’écume
Le nom d’une quelconque Aline…

Mais l’amour cet archange
Est un pantin malicieux
Un luron étrange
Un arlequin facétieux…

Une sorte d’icône
Une alchimie emblématique
Détournant les hommes
De leurs problématiques…

Même à Vérone
Ou bien à Venise
Il peut prendre forme
Ou n’être plus de mise…

La rose des vents
D’un marin sans raison
Cherchant le plus souvent
Un quelconque horizon…

Le cœur épris
Garde en mémoire
Ou choisit l’amnésie
Parmi ses histoires…

Mais l’amour est une plénitude
Faite de force et de faiblesse
Et la plus belle des solitudes
Ne saurait l’égaler en richesse…



07 04 2010