samedi 31 août 2019

Le bout du monde


Le bout du monde



Souvent près de chez soi…

Dans le jardin de sa vie

Où poussent des fleurs de choix…

Celles qu’on y a enfouies…



La route des souvenirs

Est longue et bosselée…

La mémoire n’a que l’avenir

Qu’on lui a rappelé…



Il n’y a pas d’excellence

Dans l’album de la vie…

C’est notre résilience

Qui en gère les acquits…



Le bout du monde

La porte à côté…

Mais on fait la ronde

Pour des futilités…



La vie est sans réponses

Aux questions essentielles…

Pourquoi on fonce…

Qu’est ce qui donne des ailes…



Le temps est un mystère

 Une hypothétique énigme…

 Le peu de temps passé sur terre

N’explique pas des roses les épines…



Les certitudes sont aléatoires

Et rien ne vaut de vivre…

En remplissant sa mémoire

Des chapitres du livre…





La terre promise à l’horizon

N’est pas cachée

Loin de sa maison…

C’est là qu’il faut chercher…





Les ruines de sa vie

Peuvent renaître…

Une étincelle suffit…

Un simple peut-être…   31 8 2019




























vendredi 30 août 2019

rêverie


Rêverie



Mon air de premier communiant

Et de premier de la classe

M’ont fait rêver en grand

Malgré ma vue basse !



Je savais déjà

Tout ce que j’ignorais

Et même au-delà

Mais je savais rêver !



J’étais Cupidon

Cet archer de l’amour

Au cœur polisson

Qui de ses sabots lourds



 Enfourchait Pégase

Comme un Chaïtane…

Parcourant avec emphase

Du Labyrinthe les arcanes …



Je sortis de l’eau

Narcisse qui se noyait…

Il se trouvait beau

Sans savoir nager !



J’ai sculpté Galatée

Pour en tomber amoureux…

Son cœur de rocher

Était délicieux !



Pomone m’ouvrit les portes

De son verger légendaire…

Ses fruits en cohorte

Etaient d’or et de lumière…



Je parcourus le ciel

En compagnie d’Icare…

Il me prêta ses ailes

Et le soleil fut mon phare…



J’ai fait tout ça

Dans ma vie de mythomane

Et même au-delà…

Le rêve est une éclectique manne !



30 8 2019











Rêverie



Mon air de premier communiant

Et de premier de la classe

M’ont fait rêver en grand

Malgré ma vue basse !



Je savais déjà

Tout ce que j’ignorais

Et même au-delà

Mais je savais rêver !



J’étais Cupidon

Cet archer de l’amour

Au cœur polisson

Qui de ses sabots lourds



 Enfourchait Pégase

Comme un Chaïtane…

Parcourant avec emphase

Du Labyrinthe les arcanes …



Je sortis de l’eau

Narcisse qui se noyait…

Il se trouvait beau

Sans savoir nager !



J’ai sculpté Galatée

Pour en tomber amoureux…

Son cœur de rocher

Était délicieux !



Pomone m’ouvrit les portes

De son verger légendaire…

Ses fruits en cohorte

Etaient d’or et de lumière…



Je parcourus le ciel

En compagnie d’Icare…

Il me prêta ses ailes

Et le soleil fut mon phare…



J’ai fait tout ça

Dans ma vie de mythomane

Et même au-delà…

Le rêve est une éclectique manne !



30 8 2019










mercredi 28 août 2019

Bonnet d'âne


Bonnet d’âne



Au fond de la classe

A côté du fourneau

J’avais trouvé ma place

Le dos au chaud…



Mes pédagogues désespéraient

Résignés à mon échec scolaire

Presque traumatisés

Qu’aucune étude ne m’éclaire !



Après avoir lu et écrit

Engrangeant des connaissances

Je sais aujourd’hui

L’étendue de mon ignorance !



A savoir que plus on apprend

Au plus on mesure

Qu’infiniment grand

Est le monde de la culture…



L’expérience n’éclairant

Que le chemin parcouru…

Tout ce qui est devant

N’est qu’un futur vécu !



C’est surement par vengeance

Que je suis devenu autodidacte…

Pour faire la révérence

A mes scolaires actes !

                                                                                                                                                                                     

Je dois à cette immense paresse

Et cette faillite d’étude

D’avoir choisi ce qui m’intéresse

En me semblant moins rude !



Je dois ainsi à mes bohêmes

Un demi-siècle d’écriture

Où j’ai mis dans mes poèmes

Le visage de ma nature.



Le bonnet d’âne

Me va comme un gant…

J’en assume les arcanes

Et j’en souris en rêvant…



28 8 2019



























































Bonnet d’âne



Au fond de la classe

A côté du fourneau

J’avais trouvé ma place

Le dos au chaud…



Mes pédagogues désespéraient

Résignés à mon échec scolaire

Presque traumatisés

Qu’aucune étude ne m’éclaire !



Après avoir lu et écrit

Engrangeant des connaissances

Je sais aujourd’hui

L’étendue de mon ignorance !



A savoir que plus on apprend

Au plus on mesure

Qu’infiniment grand

Est le monde de la culture…



L’expérience n’éclairant

Que le chemin parcouru…

Tout ce qui est devant

N’est qu’un futur vécu !



C’est surement par vengeance

Que je suis devenu autodidacte…

Pour faire la révérence

A mes scolaires actes !

                                                                                                                                                                                     

Je dois à cette immense paresse

Et cette faillite d’étude

D’avoir choisi ce qui m’intéresse

En me semblant moins rude !



Je dois ainsi à mes bohêmes

Un demi-siècle d’écriture

Où j’ai mis dans mes poèmes

Le visage de ma nature.



Le bonnet d’âne

Me va comme un gant…

J’en assume les arcanes

Et j’en souris en rêvant…



28 8 2019


























































Drôle de vérité


Drôle de vérité…



Elle est un grand message

Qui en dit long…

Pour un si petit passage

Dans ce puits sans fond…



Dans le tonneau des Danaïdes

Elle ne fait que passer…

Comme un simple fluide

Inconsistant et banalisé…



Des hommes les bras tendus

Ont voulu la retenir…

C’était peine perdue

Elle n’avait pas d’avenir !



Courir après un fantôme

Ne sert à rien…

Tenir un siège aux icônes

Est un piètre destin !



La vérité, ce concept naïf

Est une simple évidence

Tout en étant subversif

Quand il gère l’existence…



Les plombiers de la vie

Ne veulent pas colmater…

Cette vérité qui fuit

Du tonneau au fond percé…



Alors qu’avec un peu d’étoupe

On pourrait le boucher…

En levant le doute

Sur le bien-fondé d’écoper…



Le bateau coule

Loin de la rive…

Et la pierre qui roule

Reste impavide…



28 8 2019










samedi 17 août 2019

Paroles d'or


Paroles d’or



Le roi a besoin d’un trône

Le clown d’un cirque…

La vie de certains hommes

Doit être ludique !



Un berceau pour leurs œuvres

Un creuset pour leur ambition…

Tant pis pour les couleuvres

Et leur déglutition…



Les vessies sont aux lanternes

Ce que la foi est au mensonge…

Et la porte se referme…

La vérité n’était qu’un songe !



Orateurs et rhétoriciens

Surfent sur les mots…

En parfaits cliniciens

De la scène et du rideau !



Le bien parler et le bien dire

Sont devenus un art…

On joue de la lyre

En appuyant le regard…



Pour mieux convaincre…

Que les licornes existent…

Et peuvent vaincre

Par les paroles dites !



Quand les sirènes existeront

L’homme deviendra meilleur…

Les poules auront une dentition

Pour mordre les leurres !



Le métier de politicien

Devrait s’exercer en silence !

On y gagnerait au moins

Pas mal de résilience !



Je crois à de vieilles valeurs

Telle la vérité…

Vertu qui part du cœur

Et rejoint l’humanité…



17 8 2019
























La musique de l'eau


La musique de l’eau



Elle chante dans les cascades

Murmure dans les sources

Dans les torrents en chamade

A travers roseaux et mousse…



Les moulins l’acclament

Et fredonnent sa mélodie…

Qui fait tourner leur âme

A leur donner le tournis…



Elle chute des montagnes

Et court sur la plaine

A travers vallons et campagne

Fière et souveraine…



Elle ponctue la vie des hommes,

Maîtresse fidèle et tendre

Qui l’aiment comme une icône

Dont on ne pouvait que s’éprendre…



Elle lave les visages

Et sèchent les larmes…

Elle caresse le cœur des sages

Bien mieux qu’une femme…



Elle résonne dans la colline

Et sur les rivages…

Quand les vagues s’expriment

En dessinant des messages…



La musique de l’eau

Un chant séculaire…

Un mélodieux écho

A ce qui est éphémère…



A travers les âges

Elle berce l’humanité…

En tournant les pages

De notre éternité…



17 8 2019






























vendredi 9 août 2019

L'âme du moment


L’âme du moment





L’âme du moment

Celle d’aujourd’hui

De l’instant présent

Un hymne à la vie…



Au temps qui passe

Pour nous grandir…

Sans faire la grimace

Parce qu’on va mourir !



Voir le jour qui se lève…

Le soleil escalader le ciel …

Bâtir rêve après rêve

Et battre des ailes…



Faire de ses émotions

Des instants d’éternité…

Le bonheur est une équation

Comme la liberté…



Rien ne meurt jamais

Que nous enfouissons…

Au fond de nos regrets…

Qui peut rejaillir avec passion !



L’âme du moment

C’est la magie du cœur…

Qui aime intensément

Par-delà la douleur…



Des faux serments expirent

Effacés sur le sable…

Quand la mer se retire

Et deviennent des fables…



Mais dans un chant de ruine

Ou sur un tas de gravats

Poussent des roses sans épines

A cueillir avec joie…



La vie n’est qu’un passage…

Alpha et oméga…

Mais on peut y poser son bagage

Avant de visiter l’au-delà…

09 08 2019


















dimanche 4 août 2019

Le chant des T MAX


Le chant des T MAX



J’aime ces bruits de moteur

Et d’échappement

Qui font le bonheur

De mon endormissement !



A grand renfort de décibels

Ils bercent ma cité

En donnant des ailes

A ma sérénité !



Ces pilotes d’opérette

Sillonnent les boulevards

Comme on fait la fête

Se prenant pour des motards !



Et ces lieux de culte

Que sont les rues

Epargnent leurs chutes…

Que de chance perdue !



Ces motos urbaines

Loin du code de la route

Se comportent en reines

Et jamais ne doutent !



Leurs circuits touristiques

Au périmètre limité

Les réunissent en cliques

Complètement décérébrées !



Heureusement pour Yamaha

Que cette clientèle existe…

Pour la marque des choux gras…

Et pour nous les tours de pistes !



02 08 2019

jeudi 1 août 2019

Le chant des cigales


Le chant des cigales…



Sous la garrigue brûlante…

Une symphonie pastorale

De leurs ailes frémissantes



Qui se font écho

Dans les vallons de romarin

De celui du pipeau

Et du tambourin…



C’est là toute la Provence

De Pagnol à Daudet, éternelle…

Cette féérie pétillante

Avec sa gestuelle



Où les mots sont des gestes

Pour mieux les appuyer…

Toujours un peu lestes

Pour faire plus d’effet !



L’accent a son mot à dire

Qui chante et n’en finit plus

Avec ce doux sourire

De pudeur émue…



Le chant des cigales

Ponctue les histoires

Des anciens qui parlent

Pour garder leur mémoire…



Dans le tourbillon de pardi !

Qui émaillent les querelles

Comme une dramaturgie

Des secrets de Polichinelle !



C’est ma Provence de toujours

Celle de mon enfance…

Celle de mes amours

Eternelles et émouvantes…



Comme des farandoles

Mes souvenirs sortent de l’oubli...

Et dans cette ronde folle

Je suis resté petit…





01 08 2019