samedi 15 août 2020

ETAT DES LIEUX

ETAT DES LIEUX

 

Quand le berger déclame

Les moutons bêlent à la lune…

Additionnant les voies de l’âme

Pour n’en faire qu’une…

 

On pleure et on déplore

On critique en se taisant…

On a peur d’avoir tort

A voix basse en conspirant…

 

A coup d’épée dans l’eau

A coup de portes ouvertes

Enfoncées en tournant le dos

En se contentant de ce qui reste…

 

Que de courage et d’opiniâtreté

Dans cette aberrante démarche

Cette quête à l’inutilité

Au lieu de se retrousser les manches !

 

Guignol n’est pas mort

Et a de beaux jours devant lui

Face à l’ennemi retors

Qui lui dort bien la nuit !

 

La peur et l’insécurité

Sont les armes de l’arbitraire

Et servent de pseudo vérité

Pour obliger à de taire…

 

Mais le silence est coupable

De ne rien dire ni faire…

Autour de la table

Les ventres creux sont majoritaires !

 

L’ennemi doit avoir raison

De battre ainsi la campagne…

Il y a des résignations

Qui sont des mâts de cocagne !

 

15 8 2020

 

 

 

 

 

 

dimanche 9 août 2020

Poème névrotique

 

 

 

Poème névrotique

 

J’ai besoin d’un exorciste

N’étant pas seul dans ma tête

Pour qu’il en extirpe

A l’aide d’amulettes

 

Ceux qui y sont de trop

Et perturbent ma plume…

De la Méduse le Radeau

A assez fait la une !

 

Pas le culte Vaudou

Car je suis douillet

Les piqures me rendent fou

Et seraient sans effet !

 

On a essayé la lobotomie

Dans l’espoir d’un résultat

Mais ma mystérieuse pathologie

Semble être un cas !

 

Les psychiatres perdent leur latin

Avec leurs illusions

Car mon esprit malin

Fait fondre leur motivation !

 

Seule la métaphysique

Explique le phénomène

Quelque part névrotique

Qui dicte mes poèmes

 

Et génère mes délires

Mais si je vous inquiète

En vous faisant rire

J’ai quand même une requête…

 

Celle de finir à la Coupole

En épée et habit vert

Pour partager mes rimes folles

En prose ou en vers !

 

Avec ces jeunes gens

Et leur dictionnaire …

J’ai assez d’entregent

Pour dérider leurs paupières !

 

9 8 2020

 

 

 

 

mercredi 5 août 2020

la rue pour école

La rue pour école

 

A l’école de la rue

Dans la nature humaine

Lesdites de petite vertu

Sont forcément reines !

 

Pourtant de la marge

Loin des bienpensants

Combien de beaux bagages

Ont donné autant de talents !

 

Combien d’autodidactes

Sont sortis de la foule

Avec comme impact

De sortir du moule…

 

Ils n’étaient pas des prodiges

Coiffés d’une auréole…

Ils ne visaient nul prestige

Surtout pas la Coupole !

 

Des mécréants, des blasphèmes,

Allergiques à la discipline

Ont même écrit des poèmes

Sans puiser dans leurs racines…

 

Combien de mal aimés, de transfuges,

D’apatrides et de déserteurs

Y ont trouvé refuge

Leur itinéraire de cœur…

 

La cuillère en argent

Et la cuisse de Jupiter

Sont anoblissants

Hors des voies roturières…

 

Mais l’école buissonnière

Favorise les chemins écartés

Et forge les caractères

En dictant ses propres vérités…

 

Dans un puits sans fond…

Et sur les bancs de l’école

Voire d’un basfond

Peut jaillir une auréole…

 

5 8 2020

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La rue pour école

 

A l’école de la rue

Dans la nature humaine

Lesdites de petite vertu

Sont forcément reines !

 

Pourtant de la marge

Loin des bienpensants

Combien de beaux bagages

Ont donné autant de talents !

 

Combien d’autodidactes

Sont sortis de la foule

Avec comme impact

De sortir du moule…

 

Ils n’étaient pas des prodiges

Coiffés d’une auréole…

Ils ne visaient nul prestige

Surtout pas la Coupole !

 

Des mécréants, des blasphèmes,

Allergiques à la discipline

Ont même écrit des poèmes

Sans puiser dans leurs racines…

 

Combien de mal aimés, de transfuges,

D’apatrides et de déserteurs

Y ont trouvé refuge

Leur itinéraire de cœur…

 

La cuillère en argent

Et la cuisse de Jupiter

Sont anoblissants

Hors des voies roturières…

 

Mais l’école buissonnière

Favorise les chemins écartés

Et forge les caractères

En dictant ses propres vérités…

 

Dans un puits sans fond…

Et sur les bancs de l’école

Voire d’un basfond

Peut jaillir une auréole…

 

5 8 2020

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mardi 4 août 2020

LOIN DES YEUX

Loin des yeux…

 

Il était une fois

Un cœur et des yeux

Qui vivaient comme des rois

Tels des amis heureux…

 

Un jour le cœur dit aux yeux

Je voudrais faire l’expérience

De nouveaux ciels bleus

D’une autre romance…

 

Il prit alors la route

Vers l’aventure

Où jamais on ne redoute

Les pièges de la nature…

 

Ainsi le cœur quitta le regard

Et sa mémoire s’estompa…

Après quelques regrets épars

Le souvenir s’éparpilla…

 

Jusqu’à n’être plus rien

Fortifié dans son rôle

Que hier ne vaut pas demain

Même au prix d’une épaule…

 

L’oubli termina la route

Et une amnésie salutaire

Leva le dernier doute

Sur la valeur de l’éphémère…

 

Loin des yeux un simple cœur

Se demande toujours

Pourquoi tant de leurres

Dénaturent l’amour…

 

Par quelle alchimie

La mémoire adore et brûle…

Changeant les roses en orties…

Ce qui n’avance pas recule…

 

4 8 2020

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

              

 

 

Loin des yeux…

 

Il était une fois

Un cœur et des yeux

Qui vivaient comme des rois

Tels des amis heureux…

 

Un jour le cœur dit aux yeux

Je voudrais faire l’expérience

Dee nouveaux ciels bleus

D’une autre romance…

 

Il prit alors la route

Vers l’aventure

Où jamais ou ne redoute

Les pièges de la nature…

 

Ainsi le cœur quitta le regard

Et sa mémoire s’estompa…

Après quelques regrets épars

Le souvenir s’éparpilla…

 

Jusqu’à n’être plus rien

Fortifié dans son rôle

Que hier ne vaut pas demain

Même au prix d’une épaule…

 

L’oubli termina la route

Et une amnésie salutaire

Leva le dernier doute

Sur la valeur de l’éphémère…

 

Loin des yeux un simple cœur

Se demande toujours

Pourquoi tant de leurres

Dénaturent l’amour…

 

Par quelle alchimie

La mémoire adore et brûle…

Changeant les roses en orties…

Ce qui n’avance pas recule…

 

4 8 2020

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

              

 

 

dimanche 2 août 2020

Le vilain petit canard

Le vilain petit canard

 

Il faisait tache dans l’eau claire

Et n’avait pas la bonne couleur…

Le diable niché dans son repaire

Le trouva de bonne heure…

 

Il était hélas tout noir

Ce vilain petit canard…

Du mauvais côté du miroir

Et pas dans la bonne mare …

 

Ses géniteurs avaient fauté

Et il était sinon responsable

Du moins en vérité

Largement coupable…

 

Il était de trop

Parmi ses congénères

Sur un même plan d’eau…

Les hommes sont sectaires…

 

A coup de bec et de plumes

Il dut subir le dédain

Et la mauvaise fortune

De ses contemporains…

 

La couleur claire

Était la seule valide

Dans cet étang de misère

Où il flottait le cœur vide …

 

Il comprit et cessa de nager

La noyade le délivra …

Il se dit d’un ton léger

Qu’on ne le méritait pas…

 

Et le vilain petit canard

Ecrivit une histoire…

Celle de cette mare

De Narcisse et son miroir…

 

2 08 2020