mardi 28 avril 2020

arc en ciel


ARC EN CIEL



D’un œil on voit à moitié…

Ou un peu flou…

Mais voir en entier

Peut rendre fou !



On peut voir les yeux plissés

C’est presque pareil…

Et quand on a vu assez

Se boucher les oreilles !



Mais le monde de demain

Sera pire que celui de hier…

La vérité d’après demain

Sera celle d’avant-hier…



On a coupé les ailes

Aux livres qui relatent…

Tels des pseudos manuels

Qui de la vérité s’écartent…



Le sang sèche vite

En entrant dans l’histoire

Et l’amnésie existe

Qui lave les mémoires !



Un poète l’a dit

Qui avait raison…

Et d’autres avant lui

Dont un certain Villon !



On marche sur du sable

De faible densité

Sur de la matière friable

Faite de fragilité !



Ce poème est sans morale

Et enfonce une porte ouverte…

Permettant au bien et au mal

De faire tourner les girouettes…



28 4 2020




















mardi 21 avril 2020

A propos


A propos…



Les moutons de Panurge

Traversent dans les clous…

Et jamais ne s’insurgent

De marcher au licou…



Dans les bergeries

Nulle révolte ne gronde…

On cloue aux pilories

Toute réflexion profonde…



Le silence est d’or

Et la parole dérisoire…

On poursuit de tout son corps

Sa petite vie aléatoire…



Du haut de leurs remparts

Les archers du roi

Guettent de leur regard

Les dérives de la loi…



Les chiens de troupeaux

Serviteurs du royaume

Se font le servile écho

D’un seul homme…



Les flèches révolutionnaires

N’ont plus la cote

Elles ne pleuvent plus en chaumière

Et se promènent sans culotte…



Nous marchons comme Gavroche

A pas trébuchants…

Tandis qu’on nous vide les poches

Chemin faisant…



Vive les châteaux forts

Et le temps des seigneurs…

Nous serons bientôt morts

A cause des saigneurs…



21 4 2020































A propos…



Les moutons de Panurge

Traversent dans les clous…

Et jamais ne s’insurgent

De marcher au licou…



Dans les bergeries

Nulle révolte ne gronde…

On cloue aux pilories

Toute réflexion profonde…



Le silence est d’or

Et la parole dérisoire…

On poursuit de tout son corps

Sa petite vie aléatoire…



Du haut de leurs remparts

Les archers du roi

Guettent de leur regard

Les dérives de la loi…



Les chiens de troupeaux

Serviteurs du royaume

Se font le servile écho

D’un seul homme…



Les flèches révolutionnaires

N’ont plus la cote

Elles ne pleuvent plus en chaumière

Et se promènent sans culotte…



Nous marchons comme Gavroche

A pas trébuchants…

Tandis qu’on nous vide les poches

Chemin faisant…



Vive les châteaux forts

Et le temps des seigneurs…

Nous serons bientôt morts

A cause des saigneurs…



21 4 2020































A propos…



Les moutons de Panurge

Traversent dans les clous…

Et jamais ne s’insurgent

De marcher au licou…



Dans les bergeries

Nulle révolte ne gronde…

On cloue aux pilories

Toute réflexion profonde…



Le silence est d’or

Et la parole dérisoire…

On poursuit de tout son corps

Sa petite vie aléatoire…



Du haut de leurs remparts

Les archers du roi

Guettent de leur regard

Les dérives de la loi…



Les chiens de troupeaux

Serviteurs du royaume

Se font le servile écho

D’un seul homme…



Les flèches révolutionnaires

N’ont plus la cote

Elles ne pleuvent plus en chaumière

Et se promènent sans culotte…



Nous marchons comme Gavroche

A pas trébuchants…

Tandis qu’on nous vide les poches

Chemin faisant…



Vive les châteaux forts

Et le temps des seigneurs…

Nous serons bientôt morts

A cause des saigneurs…



21 4 2020































A propos…



Les moutons de Panurge

Traversent dans les clous…

Et jamais ne s’insurgent

De marcher au licou…



Dans les bergeries

Nulle révolte ne gronde…

On cloue aux pilories

Toute réflexion profonde…



Le silence est d’or

Et la parole dérisoire…

On poursuit de tout son corps

Sa petite vie aléatoire…



Du haut de leurs remparts

Les archers du roi

Guettent de leur regard

Les dérives de la loi…



Les chiens de troupeaux

Serviteurs du royaume

Se font le servile écho

D’un seul homme…



Les flèches révolutionnaires

N’ont plus la cote

Elles ne pleuvent plus en chaumière

Et se promènent sans culotte…



Nous marchons comme Gavroche

A pas trébuchants…

Tandis qu’on nous vide les poches

Chemin faisant…



Vive les châteaux forts

Et le temps des seigneurs…

Nous serons bientôt morts

A cause des saigneurs…



21 4 2020































A propos…



Les moutons de Panurge

Traversent dans les clous…

Et jamais ne s’insurgent

De marcher au licou…



Dans les bergeries

Nulle révolte ne gronde…

On cloue aux pilories

Toute réflexion profonde…



Le silence est d’or

Et la parole dérisoire…

On poursuit de tout son corps

Sa petite vie aléatoire…



Du haut de leurs remparts

Les archers du roi

Guettent de leur regard

Les dérives de la loi…



Les chiens de troupeaux

Serviteurs du royaume

Se font le servile écho

D’un seul homme…



Les flèches révolutionnaires

N’ont plus la cote

Elles ne pleuvent plus en chaumière

Et se promènent sans culotte…



Nous marchons comme Gavroche

A pas trébuchants…

Tandis qu’on nous vide les poches

Chemin faisant…



Vive les châteaux forts

Et le temps des seigneurs…

Nous serons bientôt morts

A cause des saigneurs…



21 4 2020






























dimanche 12 avril 2020

incroyable mais vrai!


INCROYABLE MAIS VRAI !



Grâce au confinement

J’ai bien rajeuni !

Je suis moins vieillissant

Ma peau s’est raffermie !



Mes rides ont disparu

Mes cheveux ne sont plus blancs

Ma puberté revenue

Me donne un air de printemps !



Sur moi le temps glisse

De nouveau comme avant…

Ma peau devenue lisse

A le velouté de l’enfant !



J’ai rappelé mes maîtresses

De leur chômage technique

Habiles comme des prêtresses

O combien érotiques !



Je n’aurais jamais cru

Un tel renouveau…

Je tire sur la corde tendue

Comme sur un écheveau !



Je fais du funambulisme

Sans balancier…

Et mon charisme

A décuplé !



Observez qu’être confiné

Au choix en deux mots

On arrive à aimer

Tous ses maux !



12 4 2020








samedi 4 avril 2020

juste ce message


JUSTE CE MESSAGE…’





Les anciens sont lents et maladroits …

Ils prennent le temps que la vie leur laisse…

Ils s’attardent sur leurs émois

Et n’avancent pas au bout d’une laisse…



Ils sont nostalgiques

Et attachés à leurs souvenirs…

Dans ce siècle médiatique

Où ils n’ont pas d’avenir…



Ils pensent que ce qui avance

Ne progresse pas et de loin…

Mais ont plus de résilience

Que beaucoup de contemporains…



Leur chemin parcouru

Illustre leur cher passé…

Et sont fiers d’avoir vécu

Sans s’être pressés…



Les choses d’avant étaient laborieuses

Et respectaient les principes d’antan…

Sans brûler d’une manière furieuse

Les étapes que demande le temps…



Ils laissaient à leur quotidien

Celui de sa réalisation

La main dans la main

Hors des profits et compétitions…



On voudrait les mettre à la casse

Alors que paradoxalement on les réclame

Pour reprendre une certaine place

A cause de leur force d’âme…



Ils restent encore libres

Loin de la prison des portables…

Ils ont écrit un autre livre

Avec leurs propres vocables…



Des jeunes sans compassion

Et souvent sans amour

Critiquent leurs moissons

Et les fruits de leurs labours…



Les jeunes de hier ou d’avant hier

Ne sont plus ceux d’aujourd’hui…

Mais rien ne sert d’être amer

Même si l’âge conduit à l’oubli…



Les anciens passeront la main

Faisant place à la relève

Et ne seront plus là demain

Pour bâtir vos rêves…



Ils ont construit les leurs

Bon an mal an

Ils y ont mis leur cœur

Avec acharnement…



En ferez-vous autant

Avec plus de moyens…

C’est moins évident

Et plus incertain !



4 4 2020