vendredi 29 juillet 2016

jeudi 14 juillet 2016

A un cheveu près...

A un cheveu près…

A un cheveu près
On n’aurait rien su
Comme fait exprès
De ce coiffeur inconnu…

Les journaux ont vendu la mèche…
Disant perfidement
Par qui l’argent public pèche
Et on n’en est pas aux implants !

Serait-ce un complot…
La Hollande les tulipes…
Et un jeu de figaro
Avec des dés que l’on pipe…

Mais ce n’est pas rigolo
De voir après de rares cheveux
Courir des ciseaux
A un tarif pharamineux !

Abus budgétaire
Et prix prohibitif
Pour une orgie capillaire
Et un poème subversif !

Une pilule déguisée en pastille
Et un grand verre d’eau…
Le jour de la prise de la Bastille
Sont peut-être de trop…

Mais à couper en quatre
Les cheveux de la république
N’essuie pas les plâtres …
D’un pouvoir sans éthique…


14 07 2016

dimanche 10 juillet 2016

les ors de la république

Les ors de la république

Je les trouve bien palis
Les ors de la république…
Quelque peu ternis
Comme leur éthique…

Ils se sont écaillés
Rongés par le déclin…
Comme des écus rouillés
Dont on n’a plus besoin…

Un certain goût amer
A envahi le prestige
D’un pays qui a tant souffert
Dont on attendait des prodiges…

Trop de valeurs bradées
Qui n’en ont plus…
Trop d’honneurs soldés
Qui en sont dépourvus…

La patrie de Voltaire
S’illustre de la fleur de lys
Comme naguère…
Telle l’araignée qui tisse

Les effigies en forme d’icônes
Avec le fil d’un culte
Qui ficèle les hommes
Dans le doute et le tumulte…

Notre individualisme
Est leur meilleur complice…
Et notre confortable égoïsme
La mère de tous leurs vices !

10 07 2016







vendredi 1 juillet 2016

histoire de plumes


Histoire de plumes !

J’ai deux plumes distinctes,
L’une pour écrire des bêtises,
L’autre qui s’éreinte
A être bien mise !

Mais souvent il arrive
Qu’elles se mélangent…
D’où mes dérives
Qui parfois dérangent !

De cette confusion
Naissent certains textes !
Alibi sujet à caution…
Qui me sert de prétexte !

Mais quel bonheur
Tous ces mots !
Qui grincent et pleurent !
Ils ont bon dos !

Ou bien subtils
Juste ce qu’il faut,
Ou usés jusqu’au fil
Tels des oripeaux !

Mais leur trame
Peut être en charpie
Ils ne sont infâmes
Que par dépit….

Parfois mes plumes
Subliment les choses
Lorsqu’à leur bout s’allume,
Le temps d’une pose,

Un émerveillement,
Pour un éclat de rire,
Celui d’un enfant
Qu’une joie a fait sourire !

Mais aussi, vêtues de noir,
Elles se parent de sombre…
Tout dépend de l’histoire
Tapie dans l’ombre…

Mes plumes se veulent drôles
Mais ne le sont pas toujours !
Des idées un peu folles
Font grincer leur humour…

Mais si elles étaient différentes,
On se demanderait pourquoi !
Elles deviendraient encombrantes
En semant le désarroi !

Elles ont pour règles
De ne pas en avoir…
Colombes ou aigles
Leur ciel est un miroir !

Où elles volent à leur aise !
Obscurcissent ou illuminent
Au gré des joies ou malaises…
Mais ne sont que des plumes !

Virevoltant dans mon imaginaire
Et convenant à ma bohême !
Au risque de se vautrer par terre
A la fin de mes poèmes !!!

22 4 2009