vendredi 26 février 2010

Paradoxe !

Il devait être pratique
Et de connotation divine
Qu’une relation biblique
Ne puisse être intime !

A croire que l’amour salit
Pour qu’on ait voulu vierge
La petite Marie
Comme une première neige !

Si cela pouvait se faire
Par télépathie interposée
Les hommes mordraient la poussière
A force de penser !

On peut être charpentier
Sand être en bois…
Joseph nous l’a prouvé
Au moins une fois !

Ce qui entacha la sienne
Du péché de la chair
Et a rendu blêmes
Ceux qui en chaire

Condamnent ce genre d’actions…
Mais en matière de parjure
Et de contradictions
La religion ne compte plus les ratures !

Il ya à Rome
De nationalité Suisse
Un harem pour hommes
Qui me hérisse !

Il me semble que l’Eglise
Penche du mauvais coté
Comme la tour de Pise
Qui pourrait bien un jour tomber !!!

26 02 2010

jeudi 18 février 2010

Immortalité !

J’aimerais finir au musée Grévin
Bardé de cire
Ou embaumé pas moins
Jouant de la lyre !

Les bandelettes
Me rigidifieraient…
Pour la joie de mes conquêtes
Qui me contempleraient…

Fidèle à mes prouesses !
L’idée m’amuse
De rappeler à ces drôlesses
Qu’elles furent mes muses !

Ou bien dans du formol…
Au bain marie !
Surtout pas mol…
Mon honneur est à ce prix !

Protégé par une vitrine
Du harcèlement post mortem
Car bien j’imagine
L’étiquette sur le thème

Ici trempe l’homo erectus
Qui même à titre posthume
Offre …son bonus
Au désir qu’il allume !

Le Ministère de la Culture
Voudra-t-il à mon égard
Croquis et gravures…
Dignes des Beaux Arts ?

La psychiatrie n’ayant voulu de moi
La Faculté des Sciences
Voudra-t-elle me faire la joie…
D’étaler …mon indécence !!!?



18 02 2010

mercredi 17 février 2010

Manipulation mythologique



Si Pégase avait eu
Les ailes d’Icare
Il n’aurait jamais pu
Etre le phare…

Dans la légende mythologique
Grâce à son illustre galop
Le symbole de l’inspiration poétique
Dont il est le héros !

Quant à l’homme oiseau
Sans ses ailes de cire
Il aurait pu voler plus haut
Et échapper au pire !!!

Et si on avait gelé
Les pommiers des Hespérides
Ou bien bouché
Le tonneau des Danaïdes…

Certains demi-dieux
Eussent été contraints
D’implorer d’autres cieux
Et modifier à dessein…

La démarche onirique
Des acteurs
De ce théâtre antique
Et de ses auteurs !

En confisquant par exemple
A la belle Ariane son fil
Pour que dans ses méandres
Il y eût un certain péril !!!

Tout étant improbable
Et sans règle
En matière de fable
Je suis et resterai espiègle ! 17 02 2010




Si Pégase avait eu
Les ailes d’Icare
Il n’aurait jamais pu
Etre le phare…

Dans la légende mythologique
Grâce à son illustre galop
Le symbole de l’inspiration poétique
Dont il est le héros !

Quant à l’homme oiseau
Sans ses ailes de cire
Il aurait pu voler plus haut
Et échapper au pire !!!

Et si on avait gelé
Les pommiers des Hespérides
Ou bien bouché
Le tonneau des Danaïdes…

Certains demi-dieux
Eussent été contraints
D’implorer d’autres cieux
Et modifier à dessein…

La démarche onirique
Des acteurs
De ce théâtre antique
Et de ses auteurs !

En confisquant par exemple
A la belle Ariane son fil
Pour que dans ses méandres
Il y eût un certain péril !!!

Tout étant improbable
Et sans règle
En matière de fable
Je suis et resterai espiègle ! 17 02 2010

mardi 16 février 2010

La fin du monde !

Ineptie prévisionnelle
Ou vérité profonde
Si les choses sont bien réelles
On annonce la fin du monde !

Fin deux mille douze !
Tout finira en queue de poisson…
Comme une mauvaise partouze !
Quoique nous fassions !

Pour le mois de décembre
Soit à la fin de l’année !
Je tremble de tous mes membres
A cette triste idée !!!

A savoir que jusque là
Nous allions nous détruire
Et que c’est grâce aux Mayas
Que nous allons nous réduire…

De préférence à néant
En utilisant les technologies
Grâce auxquelles pourtant
On aurait pu améliorer la vie !!!

Si les Mayas disent vrai
C’est qu’ils avaient la préscience
De ce que l’on deviendrait
Avec autant d’inconscience !!!

Il est vrai qu’être bête
Demande moins d’énergie
Que de sauver la planète
En augmentant les QI !

Et que de nous faire mourir
A très petit feu
Par une pollution d’avenir
Est nettement plus heureux !!!

Que de réunir les cerveaux
Largement à même
De nous sauver des eaux
En corrigeant le Système !

Est-ce que depuis ses nuages
Le grand chorégraphe
Qui assistera au carnage
Mesurera l’étendue de sa gaffe ?

Ayant fort à faire
Dans sa gare de triage
Pour choisir les bons critères
Et faire le ménage !

Il lui faudra séparer
Des fauteurs de trouble
Le bon grain de l’ivraie
En accord avec son double…

Et lui envoyer en enfer
Ceux qui auront joué
Avec notre belle terre
Aux apprentis sorciers !

Il ne reste plus c’est sur
A croire à cette prophétie…
Moi j’aurai fait le plus dur…
Un peu d’ironie !!!



15 02 2010

samedi 13 février 2010

L’ile aux rêves

Chacun recherche une grève
Pour dernier refuge
Afin d’y échouer ses rêves
Un peu comme un transfuge

Recherche un pays
Pour y loger son cœur
Une douce patrie
A l’image de son bonheur

Les uns regardent les étoiles
Cherchant des réponses
D’autres dans les cathédrales
Espèrent et jamais ne renoncent

Le peintre sur sa palette
Invente la vie
Le musicien de sa baguette
Crée les harmonies…

Le poète lui sublime
Les choses par ses mots
Cherchant dans ses rimes
A ses pensées un écho…

Chacun porte en lui
Une merveille
Qui l’éblouit
Comme un soleil !

C’est sa finalité
Une manière d’horizon
Sa vibrante identité
Et son propre diapason

Savons-nous vraiment
Ce qui nous anime
Et nous pousse en avant
Vers notre paroxysme…

A chacun son phare
Qui éclaire sa propre mer
Privilège rare
D’idéaliser son amer…

C’est un état de grâce
Qui a quelque chose de divin
Etrangement tenace
Une flamme qui jamais ne s’éteint…

Dans chaque âme
Une ile aux rêves
Est un sésame
Une douce grève

Un dernier refuge
Pour l’imaginaire
Peut-être un subterfuge
Voire une chimère !

Une forme de spiritualité
Aux étranges racines
Aux confins de la personnalité
Et de ses origines

13 02 2010

mardi 9 février 2010

Un visage, une vie

Mes cheveux blancs
Couronnent mes rides
Habillant mon visage d’enfant
D’un air un peu candide…

J’aurais pu être brun
Et ténébreux
Le regard hautin
Et mystérieux !

Introverti et peu loquace
Laissant venir les choses
En restant de glace
Devant la beauté des roses…

D’une nature soumise
Et prosaïque
Et non éprise
De la fibre poétique !

Avec mes idées anachroniques
Du siècle dernier
Mon allure atypique
Encline aux chemins écartés !

Le choix eût été autre
Qui a préféré différemment
Que je sois l’apôtre
De sentiments divergents !

Poète et rebelle
Incorrigible romantique
Aux fluctuations frêles
Et souvent cycliques !

Mon berceau fut la rue
Et l’inévitable marge
Dont je suis issu
N’est pas un message

Mais une échelle des valeurs
Et d’autres critères
Que ceux conduisant aux honneurs
Des salons de Voltaire !

Ceux de François Villon
Furent plus dans mes cordes !
Où l’on peut donner la communion
Sans avoir peur que l’on vous morde !

Ces officines à la mode
Propices aux ronds de jambe
Me semblent si peu commodes
Pour qu’à leur cou je me pende !

Aux épines de leur morale
Indubitablement je préfère
Les jolies Fleurs du Mal
De l’illustre Baudelaire !

Point n’est besoin d’eau bénite
Pour qu’elles soient épanouies
Bien que jugées maudites
Et jetées au pilori !

Aux boudoirs drapés de velours
Et aux nobles goupillons
Je préfère le sens de l’amour
Et accepte l’excommunions !

Mécréant et blasphème…
Qu’importe l’étiquette
S’il on peut dire je t’aime
En redressant la tête !

La notion de naissance
Est dans sa finalité
Une affaire de conscience
Et de simple d’identité !

9 02 2010

samedi 6 février 2010

Loi d’amnésie

Le devoir de mémoire…
Une manière de se souvenir
Des horreurs de l’histoire
Pour illustrer l’avenir !

Une autre façon
De s’auto pardonner
Des exactions
Commises à regret !

Obéir aux ordres…
Quel bel alibi !
Pour un juteux désordre
Plein de profit !

Mais les lois d’amnistie
Ce doux euphémisme
Enfantent celles de l’amnésie
Quant à l’eugénisme…

Des hommes jetés en pâture
Comme chair à canon
Fruit d’une imposture
Qui n’a pas de nom !

La guerre est un exutoire
Aux bas instincts
Et elle écrit l’histoire
A la manière d’un destin

Sous le regard courroucé
De quelques politiciens
Qui confient leurs regrets
A la plume des historiens !

Car le sang sèche vite
Qui gène la mémoire
D’une certaine élite
Dormant comme un loir !

Laissons-leur le repos !
Grâce à l’amnésie
Elle est un réel cadeau
Synonyme d’anesthésie !

Quel est ce poète
Qui a dit que le temps referme
Les plaies les plus ouvertes !
Vite qu’on l’aliène !

Il a du finir au Panthéon
Ou au musée de cire
Comme un couillon
Qui n’avait rien à dire !!!

Mais à quoi sert de pleurer
Des fois que cela ronge…
Sur le lait renversé…
Il suffit d’une éponge !

6 02 2010


























vendredi 5 février 2010

Peau de banane…

Le coup de foudre
Un coup de tonnerre
Qui met le feu aux poudres…
Le temps d’un éclair !

Quelle belle alchimie
Que la colère du ciel
Avec un vent de folie
Au goût de miel !

Une poussée d’hormones
Et d’adrénaline !
Cette curieuse somme
De fièvre et de langueur intimes !

Ces étoiles dans les yeux
Et ces mains qui s’agitent
Qui n’appartiennent qu’à ceux
Que soudain l’amour habite !

Et toute cette ferveur
Quelque peu ésotérique
Cette irrépressible ardeur
Est-elle physiologique ?

Est-ce une question d’ondes…
D’origine cérébrale ?
Aux racines profondes
De notre petit encéphale ?

Que cette modeste autopsie
Ne soit pas un coup de grâce
Et la fin d’une poésie
Qui prendrait la place

D’une lobotomie de l’amour !
Qui changerait le feu sacré de la passion
Et ses somptueux atours
En de vulgaires haillons !

Faisons confiance à Cupidon
Pour acérer ses flèches
Le cœur battant à l’unisson
Et la gorge sèche !

Mais coup de soleil
Ou peau de banane…
Le hasard veille
Et choisit la trame !

De chaque histoire
En forme de glissade
Ou tel un espoir
Un air de bravade…

Mais qu’importe le flacon
Chacun cherche l’ivresse
Et la justification
De sa liesse !!!

5 02 2010

lundi 1 février 2010

Réflexion

Des hommes vivent à genoux
D’autres bombent le torse
Mais courber le cou
Peut être une force…

Ou une faiblesse…
Qui peut dire
Avec justesse
Quel est le pire !

La gestion d’une vie
Est souvent opportune
Et le fait d’une loterie
Quant aux bonnes fortunes !

Et l’expérience
Qui masque l’inconnu
Quoiqu’on en pense
N’éclaire que le chemin parcouru !

Comme une lanterne
Que l’on agite
Et dont l’éclat terne
Souvent triste

Donne un mauvais éclairage
Sur ce qui nous attend
Et qu’on délivre comme un message
Pour ne pas rester les bras ballants !

Se servir du passé
Pour vivre au présent
Conduit aux regrets
Des mêmes errements !

On ne trouve pas forcément
Ce que l’on cherchait
Et on rencontre inopinément
Ce qui semblait inespéré…

Le lièvre avait bien couru
Jusqu’à la victoire…
C’est pourtant la tortue
Qui a écrit l’histoire !

La morale de la mienne
Est que je renonce
Par cette réflexion ancienne
A chercher une réponse !

31 01 2010
Réflexion

Des hommes vivent à genoux
D’autres bombent le torse
Mais courber le cou
Peut être une force…

Ou une faiblesse…
Qui peut dire
Avec justesse
Quel est le pire !

La gestion d’une vie
Est souvent opportune
Et le fait d’une loterie
Quant aux bonnes fortunes !

Et l’expérience
Qui masque l’inconnu
Quoiqu’on en pense
N’éclaire que le chemin parcouru !

Comme une lanterne
Que l’on agite
Et dont l’éclat terne
Souvent triste

Donne un mauvais éclairage
Sur ce qui nous attend
Et qu’on délivre comme un message
Pour ne pas rester les bras ballants !

Se servir du passé
Pour vivre au présent
Conduit aux regrets
Des mêmes errements !

On ne trouve pas forcément
Ce que l’on cherchait
Et on rencontre inopinément
Ce qui semblait inespéré…

Le lièvre avait bien couru
Jusqu’à la victoire…
C’est pourtant la tortue
Qui a écrit l’histoire !

La morale de la mienne
Est que je renonce
Par cette réflexion ancienne
A chercher une réponse !

31 01 2010
Le soleil dans les yeux

La gloire et les honneurs…
Un écran de fumée
Un hypothétique leurre
Qui ne font que mousser !

Une curieuse émulsion
Qui plait aux cabots
En leur donnant l’impression
De valoriser leur égo !

Surtout chez les riches
Où la grande tristesse
Des cœurs en friche
Cache bien des détresses !

C’est un rôle de séduction
De la poudre aux yeux
L’imposture d’une promotion
Un vocabulaire de mots creux !

Devant des prétoires
Qui jouent au même jeu
Voulant faire croire
Qu’ils valent mieux qu’eux !

C’est la course aux chimères
Dont les séduisants mirages
Cultivent l’éphémère
Aux étranges rouages !

Mais ce soleil dans les yeux
Qui les éblouis
N’aveuglent pas les gueux
Car humbles sont les petits !

Qui n’ont de valeur marchande
Au profit de valeur humaine
Car de leur vie ils attendent
Qu’une réalisation quotidienne !

1 02 2010