mes chemins de bohême

Chemins de fortune

Sur mes chemins de fortune

J’ai trainé ma bohême…

Et écrit sous la lune

Quelques poèmes…

Avec ma liberté

Main dans la main

J’ai cherché une identité

En cueillant dans les jardins

Les fruits de la passion

Souvent défendus…

Dont l’exclusion

Fut mes pas perdus…

J’ai amené mes nuits

Au bout de mes rêves…

Le temps d’être ébloui

Par le jour qui se lève…

Les deux rives de la vie

Comme les côtés du miroir

Mettent en conflit

Le blanc et le noir…

A la source de mes émois

Je me suis désaltéré…

Cela me semblait de bon aloi

De vivre dans le péché…

La vie est un fleuve

Qui charrie le mal et le bien…

Mais l’idée n’est pas neuve

D’être simplement humain…

L’âge est finalement venu

D’en finir avec mes errances…

Après tant de pas perdus

Qui justifient ma nonchalance…

29 12 2019   

les médias

Les médias

Un ensemble de gens

Criants de vérité…

Adeptes du faux semblant

Avec certificat d’authenticité…

Où les fausses informations

Sont des paroles d’évangile…

Fortes en manipulation

Bavardes et serviles…

Experts en paravents

Derrière lesquels

On cache les évènements

En en masquant l’essentiel…

On refait l’histoire

Avec solennité…

On trompe les mémoires

En trahissant la vérité…

Sous l’œil complice

Des micros et caméras

En cherchant l’instant propice

Pour propager avec fracas

Les vraies fausses nouvelles

Qui serviront de vérités…

Une espèce de recel

Dont on fait sa propriété…

Dérangeant les uns

Pour arranger les autres…

Question de parfum…

L’habit ne faisant pas l’apôtre…

Malheur à qui et par qui

Le scandale arrive…

Il n’est jamais acquit

D’avoir choisi la mauvaise rive…

15 12 2019

lES MURS DE SILENCE

LES MURS DE SILENCE

C’est la vie qui les érige

Pour établir parmi les hommes

Toutes ces différences

Qui font naître les icones…

Le temps qui passe

Que rien n’arrête

Fait changer de place

Le tournis des girouettes…

Il est intemporel

Voulant nous le faire croire

En tirant nos ficelles…

L’alouette se jouant du miroir…

Et ces murs de silence

Que le temps élève

Définissant nos différences

En déjouant nos rêves…

Emprisonnent nos émotions

Et nos desseins…

Et nous les construisons

Avec de petits riens…

De hautes murailles

Veillent en sentinelles

 Que les valeurs s’écaillent

Enfermées dans leur citadelle…

Dans le sens de la vie

La nature humaine

Est un jardin d’orties

Et un ciel de traine…

A l’horizon se dessinent

Des silhouettes informes…

Qui témoignent depuis l’origine

De la volonté des hommes

A être dissemblables

Avec passion…

Avant de quitter la table

Et mettre la clé sous le paillasson…

27 11 2019

l'enfant des rues

L’enfant des rues

Tu écris les premières lignes

Du livre de ta vie…

A l’affut du moindre signe

Pour construire tes acquits…

La vie fournit les réponses

A toutes les questions…

Les problèmes qu’elle énonce

Sont des solutions…

Ton identité prendra corps

Au fil de ton bitume…

On brule et devient fort

Aux feux que l’on allume…

Tu lèveras les bras

Pour qu’on t’aperçoive…

Peut-être que tu crieras

Croyant que les gens te doivent…

Ce respect et cette estime

Que tu juges être leur devoir…

Mais les roses ont des épines

Selon le côté du miroir …

Dis-toi que tu es grand

Malgré ta taille

Et oublie tous ces gens

Qui bêtement te raillent !

La rue favorise les rêves,

C’est une grande école…

Où tu peux être un bon élève

Malgré les heures de colle…

Tu y apprendras des leçons

Que le meilleur des livres…

Ne saurait te faire don

Il te suffit d’apprendre à vivre…

4 11 2019

L’enfant des rues

Tu écris les premières lignes

Du livre de ta vie…

A l’affut du moindre signe

Pour construire tes acquits…

La vie fournit les réponses

A toutes les questions…

Les problèmes qu’elle énonce

Sont des solutions…

Ton identité prendra corps

Au fil de ton bitume…

On brule et devient fort

Aux feux que l’on allume…

Tu lèveras les bras

Pour qu’on t’aperçoive…

Peut-être que tu crieras

Croyant que les gens te doivent…

Ce respect et cette estime

Que tu juges être leur devoir…

Mais les roses ont des épines

Selon le côté du miroir …

Dis-toi que tu es grand

Malgré ta taille

Et oublie tous ces gens

Qui bêtement te raillent !

La rue favorise les rêves,

C’est une grande école…

Où tu peux être un bon élève

Malgré les heures de colle…

Tu y apprendras des leçons

Que le meilleur des livres…

Ne saurait te faire don

Il te suffit d’apprendre à vivre…

4 11 2019

L’enfant des rues

Tu écris les premières lignes

Du livre de ta vie…

A l’affut du moindre signe

Pour construire tes acquits…

La vie fournit les réponses

A toutes les questions…

Les problèmes qu’elle énonce

Sont des solutions…

Ton identité prendra corps

Au fil de ton bitume…

On brule et devient fort

Aux feux que l’on allume…

Tu lèveras les bras

Pour qu’on t’aperçoive…

Peut-être que tu crieras

Croyant que les gens te doivent…

Ce respect et cette estime

Que tu juges être leur devoir…

Mais les roses ont des épines

Selon le côté du miroir …

Dis-toi que tu es grand

Malgré ta taille

Et oublie tous ces gens

Qui bêtement te raillent !

La rue favorise les rêves,

C’est une grande école…

Où tu peux être un bon élève

Malgré les heures de colle…

Tu y apprendras des leçons

Que le meilleur des livres…

Ne saurait te faire don

Il te suffit d’apprendre à vivre…

4 11 2019

L’enfant des rues

Tu écris les premières lignes

Du livre de ta vie…

A l’affut du moindre signe

Pour construire tes acquits…

La vie fournit les réponses

A toutes les questions…

Les problèmes qu’elle énonce

Sont des solutions…

Ton identité prendra corps

Au fil de ton bitume…

On brule et devient fort

Aux feux que l’on allume…

Tu lèveras les bras

Pour qu’on t’aperçoive…

Peut-être que tu crieras

Croyant que les gens te doivent…

Ce respect et cette estime

Que tu juges être leur devoir…

Mais les roses ont des épines

Selon le côté du miroir …

Dis-toi que tu es grand

Malgré ta taille

Et oublie tous ces gens

Qui bêtement te raillent !

La rue favorise les rêves,

C’est une grande école…

Où tu peux être un bon élève

Malgré les heures de colle…

Tu y apprendras des leçons

Que le meilleur des livres…

Ne saurait te faire don

Il te suffit d’apprendre à vivre…

4 11 2019

Un poème

Un poème…

Un poème, des mots intemporels

Qui cueillent les étoiles

Tout au fond du ciel

Quand l’émotion gonfle leur voile…

Des mots en aventure…

Vengeance ou revanche…

Vérités dans la figure

Ou effets de manche…

Des portes enfoncées

Qu’on avait laissées ouvertes…

Des rêves brisés

De l’absolu, une quête…

Un poème cynique

Est un exécutoire…

S’il est romantique

Il idéalise une histoire…

En habillant de lumière

De sombres silhouettes…

Et donnant des repères

A nos girouettes…

Par la magie du verbe

Ils créent des parterres de roses

Là où les mauvaises herbes

Eclipsaient la beauté des choses…

Caricature ou portrait

Un poème dessine la vie…

Et quelque chose de vrai

Toujours en jaillit…

Coups d’épée dans l’eau

Ou conquête de l’inutile…

Emotion à fleur de peau

Pour colosse aux pieds d’argile…

Un poème, des mots épars….

 Un reflet de l’âme

Et un certain regard

Sur la magie d’une flamme…

02 11 2019

Drôle de testament

  Drôle de testament

Ceci est mon testament…

Avant mon autopsie

A faire de mon vivant

Avec une lobotomie…

Pour jeter sur mon ADN

Le plus juste regard

Car après, post mortem,

Il sera trop tard !

Qui enfin j’étais un jour…

Entre l’arbre et l’écorce

Une espèce de troubadour

Ou simplement un sale gosse…

Mais vraiment sait-on

Qui se cache derrière un poète…

Un joyeux luron

Ou un piètre prophète…

A la claire fontaine

Je me suis désaltéré

J’ai bu tous mes poèmes…

Mais suis-je rassasié ?...

J’ai décoché mes flèches

Sur les cibles de ma vie…

En gardant la bouche sèche

Malgré quelques acquits…

Ce drôle de testament

Au parfum d’auto dérision…

Sur le marbre blanc

Servira d’explication !

Je déclare vouloir servir

De pissenlit avec racines…

Pour mes voisins à venir…

Seulement des roses sans épines !

Mais qu’importe les fioritures

Seule compte la quintessence…

Les choses sont et furent

Qui ponctuent l’existence…

13 10 2019

La vie en nuances

La vie est un contraste

De sombre et de lumière…

De misère et de faste

De valeurs éphémères…

En ombres chinoises

A l’horizon se découpent

Des silhouettes qui se toisent…

Figures de proue et de poupe…

Les images se superposent

Souvent trompeuses…

Qui prennent la pose

Pour paraître chaleureuses…

Vêtues de somptueux habits

Ou aussi bien d’oripeaux

Qui ne sont pas des acquits

Même s’ils collent à la peau…

Nous y croyons par faiblesse

Parce ça nous rassure…

Ce sont des diablesses

Et souvent des parjures…

Les émotions nous pénètrent

Tels des chevaux de Troie…

Se prenant pour nos maîtres

S’emparant de nos émois…

  Les nuances sont frêles

Sur la palette du peintre…

Il y a des teintes pastel

A nier ou à admettre…

En couleur ou en noir et blanc

La vie est un bonheur

A vivre au présent…

Sans compter les heures…

12 10 2019

L'enfance

L’enfance

Où se blottissent douillettement

Les rêves de demain…

Ceux qui nous amènent au firmament

En nous prenant par la main…

Dont on ne guérit pas vraiment

En devenant adultes…

Parce qu’un enfant

N’oublie pas ses tumultes…

Sur la mer des souvenirs

Les vagues s’entrechoquent…

Qu’on ne peut retenir

Et dont l’avenir se moque…

Dans l’orchestre de la vie

Il y a le cœur et la raison…

Deux instruments qui oublient

De jouer la même partition…

L’enfance est un refuge

Un nid de privilèges…

Qui souvent s’insurgent

Contre ses sortilèges…

Un jardin secret

Pour pudeur et mensonge…

Un havre de paix

Pour ses mille songes…

La solitude et la nostalgie

Sont ses compagnons…

Et quelques acquits…

 Des problèmes sans solutions !

L’enfance mature n’existe pas…

Dans la quiétude ou la tourmente

On avance pas à pas

A coup de rêves ou d’espérances

Sur un arbre perché

On est en sursis…

Un oiseau ne sachant voler

Et pouvant tomber du nid…

9 10 2019

L'année lumière

L’année lumière

Unité de mesure

Qui calcule l’univers

Et qui assure

Notre passage sur terre…

Elle crée les différences

En psychologie comportementale…

Etablit le degré d’intolérance

Et le fameux sens moral…

Avec ses habituelles dualités…

La bêtise et l’intelligence…

 Le mensonge et la vérité…

Le savoir et l’ignorance…

Elle est le mètre étalon

Qui mieux que ça mesure

La vraie dimension

Des imbéciles par nature !

L’année lumière

Soit une éternité

C’est le temps nécessaire

Pour trouver une identité…

Et celui dont certains ont besoin

Pour déchiffrer le message…

A savoir le sens de l’humain

Le temps de notre passage…

La vie répartit les rôles…

Et les fonctionnalités…

Les uns sont une épaule…

D’autres des opportunités…

On peut vivre la tête dans le sable

Comme les autruches…

En oubliant qu’il est friable,

Que la société est une ruche,

Mais une année lumière

A ceci de provisoire

Qu’elle est éphémère

Et forcément aléatoire…

2 10 2019

La route de la vie

La route de la vie

Sur la route de la vie

On use ses souliers…

Depuis qu’on est petit

On traine les pieds…

On projette à l’horizon

Le dessin de ses rêves…

Dans la galette de la raison

On cherche la fève…

On tourne le dos

Au mauvais côté du miroir…

Afin de recevoir en cadeau

La recette du savoir…

Mais tout n’est que compromis…

Et les choses se réalisent

Entre lacunes et acquits

Dès qu’un feu les attise…

Nous courons après des thèmes

Tels l’amour ou la vérité…

Ecrivant son poème

Avec des mots en liberté…

Il était une fois

Je cherche le bonheur…

La route de la foi

S’illustre par ses heurts…

Mais si l’on croit aux licornes

On peut croire à la chance…

Dans la vie d’un homme

Le hasard est en soi une échéance…

Sur la route de la vie

J’ai usé mes semelles

A faire grâce à mes acquits

La paix avec mes querelles !

29 09 2019

la vie sans amour

La vie sans amour

Des questions sans réponses

Ou un dialogue de sourds…

Un buisson de ronces

Ou un aller sans retour…

Colosse aux pieds d’argile

L’amour est un monument…

Mais ô combien fragile

Pouvant être réduit à néant…

Un amoureux éconduit

Un marin dans la tourmente…

Un oiseau tombé du nid

Une âme errante…

Du fond des âges

Sonnets et alexandrins

 Disent le même message…

Aimer aujourd’hui moins…

Que demain qui sera trop tard…

 Car c’est sur le présent

Qu’il faut porter son regard

Sauf si l’on se ment…

Un ciel plein d’étoiles

Ou un ciel de traine…

On hisse les voiles

Ou le cœur est en berne…

L’amour, une alchimie

Mystérieuse et inextricable…

Aux ingrédients sans magie …

Et matériaux friables…

Une voie sans issue

Ou un merveilleux voyage…

Une salle des pas perdus

Une odyssée ou un naufrage…

22 9 2019

Le bout du monde

Le bout du monde

Souvent près de chez soi…

Dans le jardin de sa vie

Où poussent des fleurs de choix…

Celles qu’on y a enfouies…

La route des souvenirs

Est longue et bosselée…

La mémoire n’a que l’avenir

Qu’on lui a rappelé…

Il n’y a pas d’excellence

Dans l’album de la vie…

C’est notre résilience

Qui en gère les acquits…

Le bout du monde

La porte à côté…

Mais on fait la ronde

Pour des futilités…

La vie est sans réponses

Aux questions essentielles…

Pourquoi on fonce…

Qu’est ce qui donne des ailes…

Le temps est un mystère

 Une hypothétique énigme…

 Le peu de temps passé sur terre

N’explique pas des roses les épines…

Les certitudes sont aléatoires

Et rien ne vaut de vivre…

En remplissant sa mémoire

Des chapitres du livre…

La terre promise à l’horizon

N’est pas cachée

Loin de sa maison…

C’est là qu’il faut chercher…

Les ruines de sa vie

Peuvent renaître…

Une étincelle suffit…

Un simple peut-être…   31 8 2019