mercredi 30 septembre 2015

voyages

Voyages

J’en ai fait des voyages
De la terre à la lune
Avec pour seul bagage
Du papier et une plume…

Voyages interstellaires
A travers le monde des rêves…
Aux confins de l’imaginaire
Le voile des mystères se soulève…

J’ai visité de Baudelaire
Le jardin des Fleurs du Mal…
Le temporel et l’éphémère
M’ont semblé bien pâles !

Des odes jusqu’aux sonnets
J’ai lu la Pléiade en alexandrins…
Ces poèmes que je n’écrirai jamais
Si loin de mes modestes quatrains…

Calliope et Erato furent ma plume
Pour partager leur éternité…
Chevauchant des rayons de lune
Par la magie de leur entité…

Pégase noble conquête
Et fidèle compagnon
De l’homme et du poète
Me servit d’étalon…

Pour mes voyages imaginaires
La bride sur le cou
Rêvant les yeux ouverts
A des poèmes un peu fous…

30 09 2015



dimanche 27 septembre 2015

PEGASE

Pégase

Avec son crin  blanchi
Sous le harnais
A force d’insomnies
Et de galops effrénés

Mon bon vieux Pégase
Sur ses plages de papier
Court sans emphase
Au gré de mes feuillets…

Ses ailes un peu fripées
Sont un peu celles des moulins
De simples coups d’épée
Dans l’eau de ses jardins !

Il s’écrit sans particule
D’une plume roturière
Et jamais ne postule
Pour les séances du dictionnaire !

A cheval sur son dos
J’écris mes fables…
Eparpillant  les mots
Comme des grains de sable !

Sous les rayons de lune
Sur mes feuilles vierges
Il dépose ses vers de sa plume
 Comme des flocons de neige…

C’est un bon cheval
Avec sa crinière poivre et sel
Pégase le marginal
Avec ses mots de ménestrel !

Entre vieilleries
Nous allons bon an mal an…
D’insomnie en incurie…
Le sabot pertinent !

Ce n’est pas un étalon
Ni moi cavalier émérite !
Mais pour Guitry et  Pygmalion
Que de choses furent dites !!!

27 09 2015























lundi 21 septembre 2015

PATRIMOINE

Patrimoine !

Personne n’a visité
Pour les journées du patrimoine
Mon illustre vétusté…
Dommage car pour de l’avoine

J’avais bien fait l’âne
Histoire d’être connu…
Afin que les gens se pâment
Emus de m’avoir reconnu !

Mais sans résultat !
D’autres chefs d’œuvre en péril
En plus mauvais état
Fussent-ils plus utiles !

Virent défiler des foules entières !
Rien que du beau linge
A l’allure fringante et altière
Et aux nobles méninges !

 Pourtant en première ligne
Au Musée Grévin
Je faisais des signes…
Mais en vain !

Peut-être à cause de ma cire
Ravinée de fissures…
Comme le pont des Soupirs
Qui la défigure !

J’aurais dû me faire empailler
Et nourrir les chevaux…
Brève eût été ma postérité
Mais agréable aux animaux !

Si j’avais su cette ingérence
J’aurais refusé de mourir !
Et éternisé mon existence
Jusques dans mon avenir !

Les journées du  patrimoine
De la cuvée prochaine
Prieront Saint Antoine
Pour que j’écrive un poème !!!

21 09 2015


















samedi 19 septembre 2015

épitaphe

Epitaphe

Sur ma pierre tombale
Je viendrai déposer
Un bouquet de fleurs du mal
Et une épitaphe dédicacée…

Dans un jardin de mauvaises herbes
Mais seulement après mon départ 
Pour rappeler mon verbe
Je chercherai du regard

Parmi des orchidées
Des fleurs de rhétorique…
Ou des fleurs de péchés…
Orties qui piquent !

J’aurai aussi besoin d’un bon
 Fossoyeur de l’extrême
Pour ressembler à un pharaon
Et partir avec tous mes poèmes !

Mon épitaphe tournera en dérision
Cette vie que je sais sérieuse
Dédiée à la déraison
Et offerte à la Faucheuse !

Comédie de boulevard
Et théâtre de rue
Pour cabotins hagards…
Aux répliques convenues…

Elle dira d’un jardin secret
Qu’il était de Polichinelle…
A la serrure cassée
Dont la clé est à la poubelle !

Il deviendra finalement
Mon cimetière de l’humour…
 Mon drôle de testament
Et le thème du discours…

Que je prononcerai
En me retenant de sourire…
Devant un parterre d’attristés
N’osant pas se mettre à rire !!!


19 09 2015

























mercredi 16 septembre 2015

A titre posthume

A titre posthume

Après un mauvais rhume
J’ai émigré vers l’au-delà
Et c’est à titre posthume
Que je serai mon avocat !

Mais de l’illustre diable
Que j’ai été avec bonheur
Changeant souvent d’étable
Et aussi de couleur

J’ai cultivé les fleurs du mal
Comme Baudelaire
Sans souci de morale…
La vie est trop éphémère !

Buvant aux sources défendues
Avec gourmandise
Sans penser avoir trop bu…
Les sources étant à ma guise !

Je serai mon confesseur
En plus de mon avocat
Mais n’est-ce pas au créateur
Qu’il incombe que j’aie vécu  comme ça !

En  battant  les vents
Aux quatre horizons
Et courant après le temps
Pour me donner raison…

J’ai cherché la vérité
Là où elle n’était pas…
Ce sont  les chemins écartés
Qui en ont fait mon choix !

Mais à vaincre des batailles
On ne gagne pas la guerre…
Encore que jamais il ne faille
Que la misère triomphe du bonheur !

J’ai usé la morale
Jusqu’à la trame…
Pour être marginal …

Et plaire à mon âme !

Comme un ange déchu
Chassé de son ciel
J’ai vécu à terme échu
Au singulier et au pluriel !

En tout homme
Un ou plusieurs diables…
Et autant de fantômes
Sont des terres d’érable…

Ses fruits se dispersent au vent
Pour une moisson aléatoire…
Mais en s’abritant sous un auvent
On se protège de son histoire…

L’avocat de mon diable
Saura la bonne  plaidoirie
Quand j’aurai quitté la table
Pour entrer dans l’oubli…

Qu’importe si l’on me damne
D’avoir choisi la marge…
La mer déverse mille larmes
Pour exorciser ses naufrages…

02 06 2014







 A titre posthume

Après un mauvais rhume
J’ai émigré vers l’au-delà
Et c’est à titre posthume
Que je serai mon avocat !

Mais de l’illustre diable
Que j’ai été avec bonheur
Changeant souvent d’étable
Et aussi de couleur

J’ai cultivé les fleurs du mal
Comme Baudelaire
Sans souci de morale…
La vie est trop éphémère !

Buvant aux sources défendues
Avec gourmandise
Sans penser avoir trop bu…
Les sources étant à ma guise !

Je serai mon confesseur
En plus de mon avocat
Mais n’est-ce pas au créateur
Qu’il incombe que j’aie vécu  comme ça !

En  battant  les vents
Aux quatre horizons
Et courant après le temps
Pour me donner raison…

J’ai cherché la vérité
Là où elle n’était pas…
Ce sont  les chemins écartés
Qui en ont fait mon choix !

Mais à vaincre des batailles
On ne gagne pas la guerre…
Encore que jamais il ne faille
Que la misère triomphe du bonheur !

J’ai usé la morale
Jusqu’à la trame…
Pour être marginal …

Et plaire à mon âme !

Comme un ange déchu
Chassé de son ciel
J’ai vécu à terme échu
Au singulier et au pluriel !

En tout homme
Un ou plusieurs diables…
Et autant de fantômes
Sont des terres d’érable…

Ses fruits se dispersent au vent
Pour une moisson aléatoire…
Mais en s’abritant sous un auvent
On se protège de son histoire…

L’avocat de mon diable
Saura la bonne  plaidoirie
Quand j’aurai quitté la table
Pour entrer dans l’oubli…

Qu’importe si l’on me damne
D’avoir choisi la marge…
La mer déverse mille larmes
Pour exorciser ses naufrages…

02 06 2014






 A titre posthume

Après un mauvais rhume
J’ai émigré vers l’au-delà
Et c’est à titre posthume
Que je serai mon avocat !

Mais de l’illustre diable
Que j’ai été avec bonheur
Changeant souvent d’étable
Et aussi de couleur

J’ai cultivé les fleurs du mal
Comme Baudelaire
Sans souci de morale…
La vie est trop éphémère !

Buvant aux sources défendues
Avec gourmandise
Sans penser avoir trop bu…
Les sources étant à ma guise !

Je serai mon confesseur
En plus de mon avocat
Mais n’est-ce pas au créateur
Qu’il incombe que j’aie vécu  comme ça !

En  battant  les vents
Aux quatre horizons
Et courant après le temps
Pour me donner raison…

J’ai cherché la vérité
Là où elle n’était pas…
Ce sont  les chemins écartés
Qui en ont fait mon choix !

Mais à vaincre des batailles
On ne gagne pas la guerre…
Encore que jamais il ne faille
Que la misère triomphe du bonheur !

J’ai usé la morale
Jusqu’à la trame…
Pour être marginal …

Et plaire à mon âme !

Comme un ange déchu
Chassé de son ciel
J’ai vécu à terme échu
Au singulier et au pluriel !

En tout homme
Un ou plusieurs diables…
Et autant de fantômes
Sont des terres d’érable…

Ses fruits se dispersent au vent
Pour une moisson aléatoire…
Mais en s’abritant sous un auvent
On se protège de son histoire…

L’avocat de mon diable
Saura la bonne  plaidoirie
Quand j’aurai quitté la table
Pour entrer dans l’oubli…

Qu’importe si l’on me damne
D’avoir choisi la marge…
La mer déverse mille larmes
Pour exorciser ses naufrages…

02 06 2014






 A titre posthume

Après un mauvais rhume
J’ai émigré vers l’au-delà
Et c’est à titre posthume
Que je serai mon avocat !

Mais de l’illustre diable
Que j’ai été avec bonheur
Changeant souvent d’étable
Et aussi de couleur

J’ai cultivé les fleurs du mal
Comme Baudelaire
Sans souci de morale…
La vie est trop éphémère !

Buvant aux sources défendues
Avec gourmandise
Sans penser avoir trop bu…
Les sources étant à ma guise !

Je serai mon confesseur
En plus de mon avocat
Mais n’est-ce pas au créateur
Qu’il incombe que j’aie vécu  comme ça !

En  battant  les vents
Aux quatre horizons
Et courant après le temps
Pour me donner raison…

J’ai cherché la vérité
Là où elle n’était pas…
Ce sont  les chemins écartés
Qui en ont fait mon choix !

Mais à vaincre des batailles
On ne gagne pas la guerre…
Encore que jamais il ne faille
Que la misère triomphe du bonheur !

J’ai usé la morale
Jusqu’à la trame…
Pour être marginal …

Et plaire à mon âme !

Comme un ange déchu
Chassé de son ciel
J’ai vécu à terme échu
Au singulier et au pluriel !

En tout homme
Un ou plusieurs diables…
Et autant de fantômes
Sont des terres d’érable…

Ses fruits se dispersent au vent
Pour une moisson aléatoire…
Mais en s’abritant sous un auvent
On se protège de son histoire…

L’avocat de mon diable
Saura la bonne  plaidoirie
Quand j’aurai quitté la table
Pour entrer dans l’oubli…

Qu’importe si l’on me damne
D’avoir choisi la marge…
La mer déverse mille larmes
Pour exorciser ses naufrages…

02 06 2014







mardi 15 septembre 2015

L’oiseau et le papillon

Le jardin parut bien vide
A l’oiseau dans le ciel…
Lorsqu’il aperçut une chrysalide
Et voulut lui donner des ailes…

Ainsi naquit le papillon
Virevoltant dans l’éther…
Offrant ses tourbillons
A son destin éphémère…

De branche en branche
Et de fleur en fleur
Comme une soif qu’on étanche
Ils oublient que la vie est un leurre…

Et qu’un nouveau matin
Fragile comme un soleil couchant…
Mettra fin à leur destin
En les conduisant au néant…

Mais l’existence aléatoire
D’un oiseau et d’un papillon
Suffit à écrire une histoire
Et qu’il est important que nous rallions

L’absence d’éternité
Et que quelques battements d’ailes
Chantent un air de liberté
Dans une chorale temporelle…

L’oiseau et le papillon
Symboles emblématiques
D’un jardin d’émotions
Pour ailes féériques…

L’oiseau est cette mésange
Qui agite son brin d’olivier…
Le papillon est cet archange
Messager de paix…

15 09 2015

Dédié à ma femme