mardi 27 juin 2017

carences

Carences

Mieux vaut la pauvreté pécuniaire
Que l’indigence intellectuelle…
L’une peut être éphémère
L’autre risque d’être éternelle !

Drôle de partage
A la distribution des cerveaux…
Et quelques ratages
Dans la répartition des lots !

Il est vrai qu’avec beaucoup
Certains ne font rien…
Et qu’avec peu d’atouts
D’autres ont plus de moyens !

On devrait rejouer le film
Pour quelques neurones de plus…
Avec escalades de cimes
Pour l’oscar des bonus !

Certains ont la corne d’abondance
Qui leur sert de cerveau…
D’autres la quintessence
Léguée en cadeau !

Dans l’inégalité sociale
La noblesse et la roture…
La pauvreté de l’encéphale
Et les fleurons de la nature !

Ces économiquement faibles
Et autres sinistrés de la réflexion
Mangent leur pain de seigle
Sans se poser de questions !

Mais le pain blanc de l’esprit
N’est pas un choix…
On n’hérite pas de  sa catégorie…
La vie appuie de son poids…
Mais il est vrai que la cécité
Et la surdité intellectuelle
Sont des infirmités
Propices aux séquelles…  27 06 2017







dimanche 4 juin 2017

ma Provence

Ma Provence

Un livre d’images
Aux effluves enivrants
De senteurs sauvages
Aux arômes odorants…

Des ciels d’automne
Aux horizons flamboyants
Et des crépuscules qui résonnent
Dans les vents du couchant…

Des ciels de traine
Et des arbres nus
Des silhouettes blêmes
Aux branches dévêtues…

Des ciels irisés et frémissants
Dans la chaleur de l’été…
Des blés ondulants
Au gré des vents mauvais…

Des matins pleurant de rosée
De mousses fraîches
De vallons ombragés
Et de garigues sèches…

Elle est tout cela ma Provence
Avec ses milles images
Qui ont bercé mon enfance
Et vu vieillir mon âge…

Je lui dois tant d’ivresses
Et tellement de souvenirs
Que je n’aurai jamais de cesse
D’en conter les richesses…

04 06 2017







  


 Ma Provence

Un livre d’images
Aux effluves enivrants
De senteurs sauvages
Aux arômes odorants…

Des ciels d’automne
Aux horizons flamboyants
Et des crépuscules qui résonnent
Dans les vents du couchant…

Des ciels de traine
Et des arbres nus
Des silhouettes blêmes
Aux branches dévêtues…

Des ciels irisés et frémissants
Dans la chaleur de l’été…
Des blés ondulants
Au gré des vents mauvais…

Des matins pleurant de rosée
De mousses fraîches
De vallons ombragés
Et de garigues sèches…

Elle est tout cela ma Provence
Avec ses milles images
Qui ont bercé mon enfance
Et vu vieillir mon âge…

Je lui dois tant d’ivresses
Et tellement de souvenirs
Que je n’aurai jamais de cesse
D’en conter les richesses…

04 06 2017







  


décalage horaire

Décalage horaire

Chaque âge a sa pendule…
Ses aubes somptueuses
Et ses sombres crépuscules…
La vie est ainsi généreuse !

Mais de malicieuses aiguilles
N’indiquent pas la même heure…
Le temps instable vacille
Et souvent nous leurre..

La recherche du temps perdu
Est une folle espérance
Qui ne sert au vécu
Que de l’expérience !

Quand le ciel s’éclaire
Le crépuscule s’assombrit…
C’est le décalage horaire
Du déclin de la vie…

Comme un arbre grand et fort
Au gré des quatre saisons
Le sablier est retors
Dans le partage des moissons…

Mais de belles semailles
Et de bons laboureurs
Peuvent vaille que vaille
Générer de belles floraisons…

Et permettre aux aiguilles
D’indiquer la bonne heure…
Comme un arbre qui pétille
Ou un saule pleureur…

On a l’âge de ses chimères
Et  de ses illusions…
Mais celui de ses artères
N’est qu’une réflexion…

04 06 2017



samedi 3 juin 2017

je me souviens

Je me souviens

Je me souviens de toute chose
Ayant rempli ma vie
De mes parterres de roses
Parsemés d’orties…

Mais la mauvaise herbe
Avait choisi mon jardin
Pour y faire pousser le verbe
Sur la blancheur du parchemin…

Mes bonnes et mauvaises fortunes
Y font bon ménage
Avec mes aboiements à la lune
Lourd tribut payé à la marge…

Je ne fus pas sage
Mais le calme de mes tempêtes
Devint de somptueux rivages
Où mon cœur fut en fête…

Quand je voulu être fort
Et faire mon deuil…
Le vent me mettait alors
Une poussière dans l’œil…

Placard à balai et voie de garage
Ont ceci de vrai…
Qu’ils font le partage
Entre le bon grain de l’ivraie…

La roue tourne en girouette
Au gré de la rose des vents…
Chaque horizon a ses silhouettes
Et son soleil couchant…

Une vie peut être un champ de ruine
Ou une terre en jachère…
Un destin qu’on assassine
Ou de judicieux critères…


02 05 2017