mercredi 27 janvier 2010

L’enfant du voyage

Enfant du voyage
Si pur est ton regard
Qu’on y voit des images
D’amour sans fard

Tu chevauches les nuages
En parlant aux étoiles
Et vers d’autres rivages
Tu hisses tes voiles

Parcourant le monde
Par tes chemins de bohême
Tu fais comme une ronde
Au gré de tes sirènes

La magie du rêve
Guide tes pas
De grève en grève
Pour un peu d’amour ici-bas

Enfant de la terre
Et du partage
Ta mère nourricière
Est ton héritage

Ange de bonté
Et de grands espaces
Tu vas vers la liberté
Marchant sur les traces

De Monfreid et Kessel
Sur la terre des hommes
Dont l’œuvre spirituelle
Raconte leurs fantômes

Ta vie comme la leur
Est un beau livre
Pleine de la valeur
De la vivre libre

27 01 2010

dimanche 24 janvier 2010

Autre quadrature…

Je croyais avoir eu
Une idée de poids !
Hélas nulle et non avenue !
Celle du cheval de Troie !

Soit investir les femmes
Par l’intérieur …
Pour pénétrer leur âme
Dite source de bonheur…

Qui est donc l’abruti
Ou le mythomane
Qui a dit que cette thérapie
Pour comprendre les femmes

Etait la solution
Voire le bon remède
A ce mystère de la création…
Façon Archimède !

Il pensait avoir
La science infuse
Et pleine d’espoir
En plus de la raison confuse !

Le mal est plus grand
Qu’il n’y paraît…
Le ver est dans le gland
Si j’ose ainsi m’exprimer !

Et pour percer cet encéphale
Je vous l’assure
Les voies vaginales
Ne sont pas une sinécure !

Poursuivez vos investigations
A l’habitude façon gynéco
Sans vous faire d’illusions…
Vous l’aurez toujours dans le dos !

Il me semble que la lobotomie
Serait plus indiquée
Pour décortiquer le génie
De leurs pensées !

29 6 2009

samedi 23 janvier 2010

La voix des armes

Tout peuple est guerrier
Des soldats tuent
D’autres meurent pour la paix…
Mais la guerre est à l’affut !

Pour défendre une doctrine
Par arbitraire
Par conviction intime
Par idéologie totalitaire

Pour combattre une cause
On détruit un pays
La logique qui s’impose
N’a pas de patrie

On prend la quintessence
D’un idéal subjectif
Pour en faire l’essence
D’un conflit subversif

La déraison emporte les hommes
Vers des abîmes de cruauté
Dans une course aux fantômes
Qui n’a plus valeur de vérité

Peuples d’une même planète
Tous issus d’une mère
La paix ferait recette
S’ils étaient frères !

La guerre est sans morale
Et ne fabrique que des larmes
Et là où la mort s’installe
Les canons n’ont pas d’âme !

Chaque victoire
Est une forme de défaite
Une fausse gloire
Un miroir aux alouettes !

La vie n’est que grandeur
Et la pierre angulaire
De la plus belle des valeurs
Un simple bonheur sur terre !

Mais la course à la suprématie
Avec ses conflits d’intérêts
Conduit à l’hérésie
La plus élémentaire humanité !

La discutable légitimité
Dont on se crédite
Et l’illusoire finalité
Qui nous habite

Un jour feront taire
La fausse voix des armes
Après que les cimetières
Eussent été lavés des larmes

De tout le sang
De la dernière bataille
Celle où tous seront présents
Pour fêter les funérailles

De notre belle planète
Car nous ne serons pas assez fous
Ni assez bêtes
Pour manquer ce rendez-vous !!!

23 01 2010

vendredi 22 janvier 2010

Cohabitation !

Si Dieu et le Diable
Voulaient se ré concilier
Ce serait formidable !
Que de querelles oubliées !

Car si on écoute les uns
Et pas les autres
Je dirais qu’il est chrétien
Et bon apôtre

De croire au créateur
En mettant en doute
L’existence du destructeur
Qui met le bien en déroute !

Mais lorsqu’on analyse
Les différentes œuvres
Où chacun a fait à sa guise
On pense à des couleuvres

Qu’on veut nous faire avaler
Qui ont un goût amer
Quant à l’ingéniosité
De la misère !

De chaque énergumène
L’un encensé par les mécréants
L’autre par le catéchumène
Toujours bon enfant !

Qu’un accord un jour s’amorce
Dans le bon sens !
Et qu’ils unissent leurs forces
Au lieu de se mettre en concurrence !

Le seul problème non résolu
Sera de dire la messe !
Mon poème ne la pas prévu !
Qui n’en avait pas fait la promesse !

Mais à la réflexion
Pourquoi pas un tandem
Pour sa célébration
Et un duo pour dire amen !

L’autel de la paix
Comme lieu de culte
Enfin harmonisé
Et sans le tumulte

Des rapports conflictuels
Entre les populations
Me ferait battre des ailes
Moi, mi ange mi démon !

Mais ce serait croire
A la poupée qui tousse !
Et ma foi en l’histoire
De plus en plus s’émousse !

Je repose mes ailes
Et rouvre les yeux
Dommage c’était Noël
Et je rêvais heureux !!!

A un monde meilleur
Et à des lendemains qui chantent
Les louanges de vraies valeurs
Celles qui enchantent !

Mais les cordes vocales
Qui s’égosillent la haut
Ressemblent à une chorale
Qui chante faux !

Et bien qu’elles s’agitent
Elles me paraissent bien enrouées
Voire frappées de laryngite
Pour au moins l’éternité !!!


21 12 2008






















mercredi 20 janvier 2010

Toujours elles

Je me perds dans les arcanes
De l’éternel féminin
A la recherche d’Ariane
Pour retrouver mon latin !

Dont j’ai perdu le fil
Avec le sens de l’humour !
Alors que parait-il
Il faut leur faire la cour

Sans chercher à résoudre
La quadrature du cercle…
Au risque d’attirer la foudre
En soulevant le couvercle !!!

Mais la géométrie féminine
N’est pas une science exacte
Et comme les voies divines…
Impénétrables à mon contact !

Dans ce labyrinthe
Je me perds en conjectures
Et quelque part m’éreinte
A trouver le trou de la serrure !

Ces êtres ésotériques
Pour ne pas dire freudiens
Me font tourner en bourrique
Moi pauvre béotien !

Un peu comme internet
Il faut un code d’accès !
Une tenue correcte
Et psychologique exigée !

Etre un peu alchimiste
Et informaticien !
A n’être qu’artiste
On est bon à rien !

Et aux romantiques
Et autres rêveurs
Pas forcément mystiques…
Le renoncement est de rigueur !

Noue ne sommes pas câblés
De la même manière !
Pourtant ça marchait…
A l’ère tertiaire !

Vive l’âge des cavernes
Où elles ne disaient rien !
On tenait les rennes
Et tout allait bien !!!

Le monde change…
Pas elles !
Je veux renaître en archange
Et un fois au ciel

Bruler mes ailes
Dans un autre registre…
Cesser d’être un ménestrel
Et de faire le pitre !!!

20 01 2010

samedi 16 janvier 2010

Immaturité

A quoi sert-il d’être adulte
Et ne plus faire l’enfant
Pour ce qui résulte
D’être un grand !

Tant d’enfants sont adultes
Et tant d’adultes des enfants !
Ce qui évidemment occulte
Pas mal de jugements !

Des hauts comme trois pommes
Que la vie avait battus
Sont devenus des hommes
Plus tôt que prévu !

La réflexion n’a pas d’âge
Et quant à la vérité
Personne n’a l’apanage
De ses modalités !

La vie est un chemin de croix
Au parcours chaotique
Même si l’on croit
Qu’elle peut être magique…

Ceux qui se tournent vers le ciel
Consultant les étoiles
En ressortent souvent plus frêles
Les yeux recouverts d’un voile…

Moïse a conduit sa foule
Comme Panurge son troupeau…
Les deux sont du même moule
Du même berceau !

Qui de l’enfant ou de l’adulte
Est berger ou prophète ?
Chacun exulte
Avec sa propre recette… !

Mon patrimoine génétique
Gère ma fantaisie…
Et c’est mon arbre gynécologique
Qui à ma place a choisi !!!

Le risque d’erreur
Quant au hasard des choses
N’est pas supérieur
Ni moins rose

Refugié dans le rêve
Ou dans le tumulte…
La mer rejette sur la grève
Enfants et adultes…

16 01 2010

jeudi 14 janvier 2010

LES MINORITES SILENCIEUSES

Qui sont ces minorités silencieuses
Qui hurlent dans l’ombre
Leurs révoltes judicieuses
Qui les étouffent et les encombrent ?

Si on les entendait
Se taire avec passion
Voudrait-on les écouter ?
Des fois qu’elles aient raison !

C’est vrai qu’elles n’aboient pas à la lune
Ni hurlent avec les loups
Muselant leurs mauvaises fortunes
Et taisant leurs dégoûts !

Le plus souvent on les bâillonne
Et les emmure
Pour ne pas que leurs cris résonnent
Moins dérangeants sont leurs murmures !

Leurs muettes révoltes
Qui s’élèvent dans le ciel de l’indifférence
S’inscrivent comme des fautes
Comme des indécences !

Dans une société de rapaces
Et d’arbitraires choix
Il faut être de la bonne race
Celle des oiseaux de proie !

Et ces pauvres hirondelles
N’ont pas le bec assez dur
Et assez de force dans leurs ailes
Pour étouffer les forfaitures !

Un jour elles feront du bruit
Et leur vacarme assourdissant
Sonnera le glas de l’inertie
Pour elles heureusement !

Car à vouloir tout devenir
On finit par n’être plus rien
Et ce qui fait toujours courir
Peut se transformer en frein !

Aucun règne n’est éternel
Et ne peut se mesurer à l’éphémère
Quelle belle morale que celle
D’être tous mortels !

6 3 2008

mercredi 13 janvier 2010

La mauvaise herbe

Quelle est cette fleur particulière
Que l’on appelle égoïsme
N’importe quel jardin fait son affaire
Car elle n’a aucun éclectisme ?

Elle pousse avec aisance
Au milieu d’autres fleurs
Et se considère avec complaisance
Sans reproche et sans peur !

Elle étouffe de son épanouissement
Les autres végétaux
Avec ce merveilleux sentiment
De n’être jamais de trop !

Son outrecuidance comme une injure
Ignore les révoltes
Et les meurtrissures
Tenant la dragée haute

A l’innocente indignation
Triomphant de la bonne foi
Par ses tortueuses justifications
Forte de son bon droit !

On pardonne à une rose
D’avoir des épines
Cela fait partie des choses
Quelque peu légitimes

Mais peut-on accepter
Qu’un chardon acerbe
Vienne se créditer
De la beauté d’une mauvaise herbe ?

Combien de jardiniers complices
Aident ce chiendent à proliférer
Afin que ne fleurisse
Rien d’autre à souhait !

Et moi autre jardinier de l’absurde
Je voudrais les arracher
De ce jardin de solitude
Pour pouvoir vers le partage marcher !

Mais la mauvaise herbe
Est terriblement tenace
Et résiste même à mon verbe
Dont elle prend souvent la place !

11 3 2008
Un pont entre deux rives

Rive gauche rive droite
Les deux rivages de la vie
Dont la frontière étroite
Est bien mal définie !

L’une de sable blanc
Crissant sous les pieds
L’autre trop souvent
Semée d’écueils acérés !

Pourtant sous le même ciel
Brillent les mêmes étoiles
Et le goût du miel
A la douceur d’une épaule !

Un pont entre deux rives
Ne sépare que deux rivages
Quoiqu’il s’ensuive
Entre deux visages…

L’amour et la haine
Et leurs incohérences
Le chant des sirènes
Et ses trompeuses résonnances !

Aimer ou haïr
Tour à tour
Il faut choisir
Le dialogue de sourds !

18 11 2008
Le cercle !

On enferme les hommes
Dans les nobles arcanes
De précieux diplômes
Pour n’en faire pas des ânes…

On leur dicte un idéal,
On leur montre le chemin,
Surtout pas marginal
A cause du cercle sacro saint

Au milieu duquel
Il faudra se tenir
Sans être conflictuel
Pour ne pas ternir…

Il n’y a pas d’artistes
Chez les énarques
Seulement des mines tristes
Cachées derrière un masque !

On pense à Tartuffe
Du grand Molière
Qui prenaient pour des truffes
Les gens et leurs manières !

La comédie humaine
Est un piètre théâtre
Avec la rue pour scène
Et ses acteurs en plâtre…

Qui jouent leur rôle
Avec conviction
Et la gestuelle un peu folle
Conforme à leur éducation !

On en fait des silhouettes
D’humanoïdes
En leur accrochant une étiquette
Sérieux et impavides…


Je préfère m’enfuir du cercle
Et m’en tenir loin
Il fait partie de ce siècle
Qui n’aime pas ses contemporains !

26 2 2009
Le miroir de Psyché

Chacun a sa foi
Bonne ou mauvaise
On croit toujours en soi
A l’autre n’en déplaise !

Ainsi s’écrit l’histoire
Des vérités relatives !
Il suffit de croire
Qu’elles sont objectives !

Ecrites en clair
Et qu’elles nous font des signes
Comme des repères
A lire entre les lignes…

On en tire profit
Par opportunisme…
Quelques fois aussi
Avec un soupçon d’égocentrisme !

On se crédite de probité
Par auto persuasion
Peu soucieux d’authenticité
Se contentant d’impressions…

Et les vérités se promènent
Au gré de leur voyage
Et de leur bohême
Délivrant parfois un message…

Mais le miroir de Psyché
Est souvent flou
On a beau s’en rapprocher
Les images se désavouent !

Et la réalité de déshabille
Pour apparaître nue
Les ombres s’éparpillent
Et les mystères s’atténuent !

C’est la valse des valeurs
Auxquelles on croyait
Avant de commettre ses erreurs !
Mais l’enfer en est pavé… !

28 2 2009
Une histoire de tiques !

Moi qui aurais voulu être
Au moins ecclésiastique !
Histoire de paraître
Ou bien scientifique !

Je n’ai su devenir
Que névrotique !
Même pas pour faire plaisir
Un peu psychédélique !

Quoiqu’éclectique
J’ai su conjuguer
Psychotique
Avec déjanté !

Ce qui est moins grave
Que psychiatrique
Qui se dit d’un ton suave
Comme psychosomatique !

Un talent artistique
M’eût bien convenu !
J’eusse été esthétique
En posant nu !!!!

J’ai quand même réussi
A être romantique
Et souvent déconfit !
Sans aucune éthique !

Quelle mouche me pique
Qui me dicte ce poème
Simple histoire de tiques
Que personne n’aime !

Car s’il est ludique
Il n’a ni queue ni tête
Même pas lubrique
Pour être une fête !

Car n’est-ce pas féerique
Si de temps en temps
On laisse les corps hystériques
Célébrer le printemps !!!

Mais rassurez-vous
Mon dérangement n’est qu’épisodique
N’étant qu’à moitié fou
Et à moitié excentrique !

Car n’étant pas athlétique
Des bras et du cerveau
Mes succès ne sont qu’oniriques
Et ne planent pas très haut !!!

Il ne me reste plus
Qu’à prendre un antalgique
Après être parvenu
Au bout de ce texte poétique !!!!!

3 10 2008

lundi 11 janvier 2010

Un cheveu sur la langue

Il est difficile de suivre
La voie de l’anticonformisme
Plus simple serait de vivre
Un conventionnel mimétisme…

De ressembler aux autres
En servant la même messe
D’en être un bon apôtre
En courbant le dos sans cesse !

Mais mon échine rebelle
Et passablement rétive
A du mal à paraître belle
Et d’inclinaison active !

L’indépendance est une richesse
Dont je suis prodigue
Sans prétendre à la prouesse
De l’illustre Rodrigue !

De l’argent ce maître pervers
J’ai fait un serviteur…
La modicité de mes vers
Me sert de valeur !

Pauvre et digne
Ne sauraient me contraindre
A franchir la ligne
Et devoir feindre !

Mais comme je ne dérange
A vrai dire personne
Mes récréations me rangent
Dans la catégorie des fantômes !

Tout seul je m’amuse
Comme un joyeux luron
Taquinant la muse
Qui me sert de trublion !
Un cheveu sur la langue
La rendrait de bois
L’engluant dans une gangue
Qui étoufferait sa voix !

Et de n’inquiéter personne
Par mes espiègleries
Ne justifie pas en somme
Que je devienne aphone !

Même si deux années sont nécessaires
Pour apprendre à parler…
Et que pour savoir se taire
On a la vie pour essayer !!!

10 01 2010
Le grand Vizir

Je suis le petit génie
Que la France attendait
Comme le Messie
Venu à point nommé !

Je suis forcément génial
Et mon immense Q I
Rejoint mon idéal
A l’image de mon égo infini !

Pas mal mégalomane
Et si peu despotique
Que je n’ai aucun état d’âme
Comme tous les égocentriques !

Peu m’importe les désirs
De tous mes sujets
C’est à moi de choisir
Conformément à mes souhaits !

Pardon pour mon lapsus
Quand je parle de démocratie…
Mes options sont des bonus
Qui ont un air de monarchie !

Mais petit par la taille
Il me fallait un exutoire
Et trouver la faille
Pour entrer dans l’histoire !

Par la porte ou la fenêtre
Et prêcher pour ma paroisse
Un peu comme un prêtre…
Qui porte la poisse !

En rachetant les imperfections
De mes prédécesseurs !
Aussi grande est mon ambition
Que funestes furent leurs erreurs !!!
Il me suffit que mon orgueil
Porte son fruit…
Du ver vous ferez le deuil…
Crus ou cuits !

Etre trop crédule
A forcément un coût…
La douleur quand on vous…faire la rime !
Est une question de goût !!!

Et la grande différence
Entre le droit et le devoir
Est d’imposer la souffrance
Et au plaisir en faisant croire !

Le Luron et Coluche
Ne peuvent plus me donner tort
Quant à la propreté de mes paluches
Vu qu’ils sont morts !

Mon enfer est pavé
De mauvaises intentions
Mais l’histoire a déjà témoigné
D’autres aberrations !

Pensez à Icare
Plongeant dans le ciel
A Narcisse sur sa mare…
A chacun ses ailes !

Les miennes sont celles
D’un oiseau de proie…
Plus vautour qu’ange Gabriel…
A chacun sa foi… !

Je suis le Napoléon
Des temps modernes !
Un Attila félon
Le Némo de Jules Verne !

30 12 2009

dimanche 10 janvier 2010

UN CHIEN SE MORD LA QUEUE !

L’imbécile est bête !
C’est un pléonasme
Quelle est la recette
Pour le sortir de son marasme ?

Mais à vouloir être subtil
On en devient dramatique
Tellement il est puéril
D’en faire un constat analytique !

Il faudrait déjà le lui dire
Pour qu’éventuellement il l’admette
Ce qui pourrait être pire
Si jamais il accepte !

D’avoir été bête avant
Et intelligent aujourd’hui !
Ce serait démoralisant
D’être passé à coté d’un tel acquit !

Rendez-vous compte en somme
Avant j’étais couillon !
Et depuis le vent de la réforme
A soufflé et m’a rendu profond !

Mais cessons de rêver
A une soudaine introspection
Qui amènerait à réaliser
L’absence de réflexion !

Mais on sait que hélas
L’imbécile se nourrit de certitudes
Et que jamais ne se lasse
De se livrer à l’étude

Du comportement contraire
Qu’il proclame haut et fort
Chez les autres primaires
Qui ont forcément tort !

A quoi bon leur jeter la pierre
A ces mammifères inférieurs
Et être aussi sévères
Avec leurs erreurs !!!!

Messieurs les imbéciles
Désolé d’avoir pensé de vous
Que vous étiez débiles
Alors que vous ne l’êtes pas du tout !

Car de savoir faire l’âne
Pour avoir du son
En même temps proclame
Que les vrais couillons….

Ne sont pas forcément
Ceux auxquels on pense
Ce qui vous hisse au firmament
D’une certaine intelligence !

Donc messieurs les imbéciles
Je ne m’inquiète pas pour vous
Votre esprit n’est pas assez futile
Et vous n’êtes pas assez fous !

Pour imiter le chien
Qui se mord la queue
Sachant à quel point
Vous pourriez faire mieux !

Car si de rire
Vous savez vous tordre
Vous n’êtes pas assez satires
Pour vous la mordre !

Vos géniales contorsions
N’en seraient que dangereuses
Autant que votre génitale réflexion
En deviendrait douloureuse !!!

Votre valeureux organe
Ainsi raccourci
Mettrait en panne
Votre inestimable Q I !

En réduisant d’autant
La longueur de vos pensées
Et leur potentiel intéressant
Dont vous nous priveriez !

Encore que nous nous passerions
De vos clonages
Et autres proliférations
Tant pis pour mes dérapages !

Car vos neurones sous vitaminés
Même s’ils sont subjectifs
Me semblent de moindre qualité
Tant pis si je deviens subversif !

Dommage que la bêtise
Ne soit pas un délit !
Cela me défrise
Mais tant pis !

Grace à mon génie
Je peux vous supporter !
Et si je vous fais envie
C’est toujours ça de gagné !

N’hésitez pas à me demander
Comment devenir intelligent
Je vous aiderai volontiers
A poser la question à vos parents !!!



14 4 2008
POIL A GRATTER

Je suis du poil à gratter
Et donne de l’urticaire !
En frôlant souvent l’excès
Mais ça n’est pas pour me déplaire !

Quelque part je dérange
Les crânes d’œuf
Moi ça m’arrange
Mais l’idée n’est pas neuve !

Mais n’étant pas médiatisé
Le mal est moindre
Car ce potentiel de vérité
Qu’il me plait de feindre

N’empêche pas les technocrates
De pondre leurs fadaises
Qui comme les phallocrates
Mettent les gens mal à l’aise !

Car le propre de la culture
C’est qu’au moins on en a
Comme la confiture
Au plus on en fait état !

D’autres plus connus
Ont égratignés
Tous ces prétendus
Détenteurs de la perspicacité !

Qui choisissent une aura au hasard
Sans la moindre vergogne
Pour éclairer d’un halo blafard
La pensée de ceux qui grognent !

Emaillant leurs discours
Solennels et fragiles
De dialogues de sourds
Fiables comme des paroles d’évangile !

J’aimerais vraiment
Les amener enfin
A se gratter jusqu’au sang
Histoire de combler mon destin !

Mais je ne vivrai
Pas assez longtemps
Pour connaître cette félicité
Car ce siècle verra mon enterrement !

Mais il me plait de penser
Qu’un jour leurs mascarades
Finiront sous leurs pieds
En pissenlits en salade !!!!!

18 4 2008
Il y a du Merveilleux
Dans chaque rêve
Un corps hurlant comme du feu
Un cœur qui s’accélère sans trêve

Et le désir fougueux
S’empare d’une image
Et des paillettes plein les yeux
On fait un beau voyage

On chevauche une chimère
Comme un cheval de Troie
Avec au réveil, un goût amer
D’un frisson sans véritable émoi

Car il y a des réalités
Qui ne résistent pas à l’analyse
Même s’il est bon d’avoir rêvé
Maudit soit l’onirisme

Le temps invente les décalages
Des choses de la vie
Les échéances font des ravages
Et meurtrissent à force de dépit

Je vendrais mon âme au diable
Et brûlerais mes vaisseaux
Pour vivre cette belle fable
Qui m’est un si lourd fardeau

Et ce piètre poème
Est une sorte d’imposture
Où les mots se démènent
Pour faire bonne figure !

Que le vent d’un nouveau jour
Souffle vite les restes de la nuit
Pour que mortes restent mes amours
Et loin de moi, s’enfuient




Etreintes par le sommeil
Après la déraison d’un rêve
Qui avait un goût de miel
Avec un arrière goût de fiel !

Les mots ne veulent rien dire
Qui décrivent l’abstrait
Comment pourraient-ils suffire
A m’empêcher de rêver ?
LES CHIFFRES ET LES LETTRES Souvent hommes varient D’aucuns sont comptables D’autres dont on dit Qu’ils sont conteurs de fables Vous organisez les chiffres Pour obtenir des totaux Tandis que je fais le pitre En chantant les mots ! A tout poète une cause La votre les mathématiques La mienne l’art de dire les choses Vous la logique moi la mystique ! A chacun son rôle A travers les choses Vous des nombres le contrôle Moi l’humour derrière la porte close ! Notre point commun D’antiques personnages Si tant est qu’il en eût un Est un curieux assemblage De la table étalon De l’illustre Pythagore Avec Pégase d’Anacréon Chacun élabore ! Notre art se complète A travers chiffres et lettres Et si à toute science tout poète S’inspire comme d’un maître L’un de vos théorèmes Doit bien avoir dans la vie L’importance de l’un de mes poèmes Ne serait ce que par espièglerie !! 11 10 76
Mes chemins de bohème

J’ai les cheveux blancs
Et l’âge de mes artères
Mais l’âme de l’enfant
Que j’étais naguère

Le nombre des années
N’a pas eu d’importance
Et ne m’a pas éloigné
Des chemins de l’enfance

La valeur des choses
Est restée la même
Et malgré l’arthrose
Je dis encore je t’aime !

Les souvenirs de mon cœur
Ont une fidèle mémoire
Et me rappellent avec bonheur
Chacune de mes histoires

Belle a été la route
Jalonnée de sourires
Et de nombreux doutes
Rassurés par des éclats de rire !

Sur les traces de Pagnol
J’ai couru dans la colline
Pour écouter les rossignols
Chantant mes rimes

J’ai bu à la source
Sans y trouver Manon
Et fait la course
Avec des papillons

Elle est belle ma Provence
Rebelle et sauvage
Fidèle à mon enfance
Parcourue avec rage

Par ce mistral
Cher aux poètes
Dont les rafales
Sans cesse fouettent

Lavandes et genêts
Comme des herbes folles
Et courbant les épaules
Comme des brins de blé

Mes chemins de bohème
Sont ceux de mon histoire
C’est ainsi que je les aime
Enfouis dans la mémoire

Du grenier de mon enfance
Aux cotés d’êtres chers
Avec lesquels en confiance
Je les ai parcourus fier

De les avoir connus
De les avoir aimés
Car ils ont aimé mon vécu
Autant que je les ai aimés

25 5 2008

samedi 9 janvier 2010

La nature en cœur

L’arbre dit à l’oiseau
Tu peux te poser sur mes branches
Tu viens de si haut !
Mon amitié est franche !

Et l’oiseau remercie
L’arbre de son hospitalité
Heureux de ce répit
En toute sécurité…

Une fleur errait çà et là
Recherchant un peu de terre
Un jardin la vit, l’appela
Il lui restait un parterre !

Il lui fit signe
Sachant que chez sa voisine,
Une austère vigne,
Elle ne pouvait enfouir ses racines !

Le papillon virevoltait
En habit de lumière
Pressé de butiner
Sachant sa vie éphémère !

La fleur le sachant aussi,
Lui proposa sa corolle,
Avant que sa courte vie
Ne s’étiole !

Le vent que rien n’arrête
N’entendait pas sa voix…
L’arbre lui fit de grands gestes
Et l’invita dans ses bois !

Le vent put quitter sa plaine
Et rugir à pleins poumons
Il n’était plus en peine
L’arbre devint son compagnon !

Mais sa voix de stentor
Eût l’effet contraire,
Et à force de souffler si fort,
Il mit la nature en colère !

La fleur couchée par le vent
Rompit ses racines et s’envola
Sans avoir le temps
De faire le printemps !

Le papillon privé de corolle
Alla mourir ailleurs
Tel devait être son rôle
De ne pas choisir son heure…

L’oiseau reprit son envol
Vers d’autres horizons
Tant pis pour l’épaule
De l’arbre, son compagnon !

Le jardin devint
Aussi aride que la vigne !
De son destin,
Ce devait être le signe…

Et l’arbre regretta
D’avoir eu du cœur,
Se disant que sans cela
Il eût évité tant de pleurs !

15 1 2009
Lettre ouverte !

Messieurs les politiciens
A force de jouer
Avec la géométrie de demain
Vous perturbez nos écoliers !

Jusqu’à présent le centre
Etait au milieu…
Comme le nombril sur le ventre !
Logique et judicieux !

Vous l’avez depuis déplacé
Vers la droite
Ou la gauche à souhait !
Ce qui n’a fait que croître

Une extrême confusion
Dans leurs repères
Et dans l’opinion
L’équivoque dans les critères… !

Quand à vos tenues
Vestimentaires
Les enfants ne trouvent plus
Dans leurs manuels scolaires

L’endroit du pantalon
Ou de la veste
Que vous retournez sans façon !
Avez-vous pensé aux chaussettes ?

D’où la difficulté
En quelque sorte
De faire un choix discerné
Au moment du vote !!!

Soyez gentils
De remettre à leur place
Le centre et vos habits
Avant que cela agace !!!

Les instituteurs
Qui ont bien du mal
A enseigner vos valeurs
Autant que votre morale !!!

Car votre dialectique
Ne saurait se prévaloir
Des bases géométriques
Où de l’endroit où s’asseoir

Du réversible pantalon !
Remplaçant les sondages
Et de la veste qui tourne en rond
Selon les suffrages !!!

Tant d’incohérences
Et de contradictions
Ne peuvent susciter que méfiance
Et hésitation !!!

Puisse mon poème
Vous déplaire
Par l’impertinence de son thème
Mais à vos mots les siens je préfère !!!

22 11 2008
L’enfant des quatre saisons

L’enfant était perdu
Au carrefour des quatre saisons
Fatigué, son corps ne le portait plus
Et il cherchait son horizon !

Le printemps le vit soudain
Et s’en approcha
Et, prenant sa main,
Sur un lit de fleurs le coucha

Puis vint l’été et la chaleur
Et les arbres de la forêt
Eurent à cœur
De l’ombrager !

Sur son lit de pétales
Et par les arbres, protégés,
Il s’endormit les joues moins pâles
Et le corps léger

L’automne arriva à point nommé
Et remplaça par des fougères
Les fleurs séchées
Qui avaient fait un parterre

Mais l’hiver était déjà là
Avec sa froidure
Et les premiers frimas
De dame nature !

Voulant aussi jouer son rôle
Pour protéger l’enfant du froid
Il le prit contre son épaule
Et le porta dans un abri de choix

Et l’enfant se rendormit
Calme et serein
Lorsqu’un bruit retentit
Venant de loin

C’étaient les cloches de Noël
Qui résonnaient très fort
Faisant sursauter sa silhouette frêle,
Il bondit dehors


Et là, il vit émerveillé
La ronde des quatre saisons
Qui s’étaient concertées
Pour un hommage à l’unisson !

Tout était là de ces quatre saisons
Le chant des oiseaux
La neige en flocons
Et les fleurs en cadeau !

La nature fêtait un rêve
Devenu réalité
Noël est une trêve
Qui nous fait tous rêver !

15 12 2008
L’enfant des quatre saisons


L’enfant était perdu, au carrefour des quatre saisons. Il était fatigué de marcher, et son petit corps fourbu avait de plus en plus de mal à le porter. Il hésitait sur la direction à suivre, immobile et perplexe. C’est le printemps qui le vit le premier, et s’en approcha. Tendrement, il le prit dans ses bras, et le porta jusqu’au jardin le plus proche. Là, il l’installa sur un doux lit de pétales de fleurs, et l’enfant rassuré s’endormit aussitôt en souriant.
C’est l’été qui le réveilla, voyant que l’enfant avait trop chaud.
Il le prit doucement contre lui, et l’amena dans la forêt, et l’allongea à l’abri des arbres sur un tapis de fougères, car les pétales de fleurs avaient séché depuis.
L’ombre bienfaisante rafraîchit aussitôt l’enfant qui se rendormit.
Puis l’été finit sa course, et rejoignit le printemps. L’automne sentit que l’enfant allait avoir besoin de lui. Il accourut tout en sachant que son temps était compté, et qu’il perdrait ses feuilles. Comment faire pour protéger l’enfant de la chaleur de l’arrière saison, alors que ses branches qui allaient se dénuder, ne feraient plus d’ombre très longtemps ? C’est alors qu’il eu l’idée de demander à l’hiver de retarder sa venue ! Ainsi fut fait, et l’hiver accepta.
L’automne put continuer de protéger l’enfant de ses dernières feuilles, tandis que blotti dans son lit de fougères, ce dernier dormait comme un bienheureux.
Mais l’hiver guettait, tout près, attentif à la fraîcheur qui s’installait lentement, et voulant jouer son rôle, remercia l’automne. Il prit l’enfant sans le réveiller, et le transporta dans une grotte voisine dont il fit un abri du vent en colmatant partiellement l’entrée.
C’est alors que l’enfant entendit dans le lointain, car c’était Noël, les cloches qui sonnaient depuis le village voisin. Il agrandit l’ouverture de la grotte, et quelle ne fut pas sa surprise en apercevant ce qui se passait à l’extérieur !
Les quatre saisons s’éraient donné le mot, et main dans la main, faisaient une ronde endiablée autour de l’ouverture de la grotte. L’enfant était émerveillé, de grosses larmes de joie coulaient sur ses joues. Les quatre saisons décidèrent de faire encore mieux, et l’enfant n’en crût pas ses yeux en voyant simultanément, les feuilles de l’automne tourbillonner en même temps que les flocons de neige, et les fleurs du printemps s’ouvrir, fêtées par une nuée d’oiseaux ! C’était irréel, comme la magie de Noël, parce qu’en rêve tout est permis, et que rien n’est impossible à réaliser quant on veut faire rêver un enfant.

14 12 2008
A cor et à cri

N’étant pas fonctionnaire
Ni ecclésiastique
Le fameux er légendaire
Silence hermétique

Ne saurait me concerner !
Le devoir de réserve
Ne pourrait museler
Ma poétique verve !

Je peux crier très fort
Ce que certains pensent tout bas
A cri et aussi à cor
Et faire allègrement état

De certains silences
En leur donnant la parole
Et d’user d’impertinences
Comme d’un jeu de rôle !

Avec ou sans fioritures
Mes mots cherchent
A gratter sous la dorure
Et le vernis des faux derches !

Il me plait de faire du boucan
Sur l’apparat des ministères
Ou le faste du Vatican
Mais ce n’est qu’une guéguerre !

Sur le fameux silence
De la grande muette,
Sur ses manigances
Et ses vérités à facettes !

Certes je fais tâche
Et joue au trublion
Par le fait que je m’attache
A être un joyeux luron !
Mais mon regard sur les choses
Et sur leurs simagrées
N’est qu’une révolte à peine éclose
Dite d’une plume déliée !

Je ne suis qu’un rebelle
Sans plus de danger
Que des effets virtuels
Pas plus lourd qu’un duvet !

Tant pis si j’égratigne
De mon échelle des valeurs…
Mon chant du cygne
Sèchera leurs derniers pleurs !!!

4 12 2009
Bandit


Vieux compagnon d’armes
Et ami fidèle
Ta belle âme
Est en route pour le ciel

De bandit
Tu n’avais que le nom
Et ta douceur infinie
Manque à notre horizon

Tu laisses un immense vide
Et ta douloureuse absence
Est comme une terre aride
Une grande souffrance

Là où tu es allé
Seuls les bons chiens sont admis
Cette justice est une finalité
Sans faire oublier que tu es parti

Il y avait tant d’amour dans ton regard
Que de bonté dans ton cœur
Et à bien des égards
Combien d’humains pourraient faire de ton exemple le leur

Adieu mon Bandit
Adieu mon chien
Nous t’aimions à l’infini
Et désormais, vides sont nos mains
LES MOTS SILENCIEUX


Hurler en silence
Des mots sans voix
Qui pourtant s’élancent
Pour finalement taire leur désarroi

Une écrasante fatalité
Les emmurent
Et les taisent à jamais
Sans le moindre murmure

La colère silencieuse
Est une souffrance sourde
Qui devrait être furieuse
Comme une douleur qui lance

Comme un rêve avorté
Elle refuse de voir le jour
Préférant enfouir la vérité
Dont les mots seraient trop lourds

Trop de lumière
Rouvriraient une blessure
Et si l’ombre ils préfèrent
C’est pour cacher leurs meurtrissures

Et le silence complice
Aide à ne pas faire mal
Il est une opportunité propice
Pour fuir un combat inégal

Derrière un masque bien ajusté
Les mots se dissimulent
Jouant le je truqué
Du rôle que l’on simule

Mais un jour viendra
Hélas où ils retentiront
Avec colère et fracas
Et enfin s’exprimeront


21 2 2008
BAS LES MASQUES !

Quand les masques
Sont tombés
Les visages se marquent
D’authenticité !

Plus rien ne se dissimule
Et le naturel éclate
Plus rien on ne simule
Ni faussement ne flatte !

La vérité fait jour
Que l’on avait enfouie
Sous d’apparentes amours
Habillées d’hypocrisie !

J’aime cette roue
Qui tourne
Et qui dévoile d’un coup
De quoi il retourne !

Des redresseurs de tort
Et donneurs de conseils
Qui sont toujours très forts
Pour enrober de miel

Leurs certitudes
Empreintes d’erreurs
Que soigneusement ils éludent
Car la vérité leur fait peur !

Ceux à qui je dédie
Ce joyeux texte
Y trouveront leur effigie
Dépouillée de tout prétexte

Pour garder le masque
Aussi bien ajusté
Car plus ils ne se démarquent
D’une certaine vérité !

Ils se sont dessinés
Bêtement eux-mêmes
Trait pour trait !
Cela valait bien un poème !

12 5 2008
LA FORCE DU VENT….

Vive la conquête de l’espace
Cet effort vers l’inutile
Qui prend toute la financière place
De causes infiniment moins futiles !

Les richesses du monde
Moins bien sur la course aux profits
Pourraient distribuer les biens qui abondent
Mais qu’y gagneraient les nantis ?

Le culte des fausses valeurs
Et des critères médiatiques
Font le mérite de faux acteurs
Appelés hommes politiques !

Il vaut mieux marcher sur la lune
Que de sauver l’enfance
Et préserver les pouvoirs qu’on adule
Que de donner aux hommes quelque espérance !

Les vertus de l’histoire
Ont enseigné des témoignages
Qui devraient suffire à nous faire croire
A la nocivité de certains héritages !

Mais nous avons atteint
Le point de non retour
Là où des hommes le destin
Se décide sans amour !

Il n’y a plus que les croyants
Et certains philosophes
Plus quelques poètes pour croire naïvement
Que tel ou tel dirigeant ont l’étoffe

D’un messie inespéré
Dont le monde a besoin
Et que sa venue inopinée
Sera en soi une fin !

A force de coups d’épée dans l’eau
On ne fait que des éclaboussures
Et que ce ne sont pas des mots
Qui éviteront les fâcheuses investitures !

Il ne sert donc à rien
De répéter et d’écrire
Ce qui a toujours été vain
De penser et de dire !

Nantis de cette planète
Soyez riches de vos profits
Puisque rien ne vous arrête
D’amasser sans répit !

Mais vous n’éviterez pas
Que la pire des échéances
Un jour vous stoppera
Sans vous laisser la moindre chance !!

Vous n’emporterez pas avec vous
Ni votre puissance ni votre gloire
Et vous ne serez même pas debout
Pour entrer dans l’histoire !



1 3 2008
LA BOITE A MALICE

L’humour boite à malice
Pas celle de Pandore !
Toujours complice
Et prompt à conjurer le sort !

Paravent judicieux
Et opportuniste
Qui fait plisser les yeux
Quand la vie devient triste

On y enfouit et dissimule
Ce que les choses racontent
Faisant croire que l’on simule
De ne pas se rendre compte !

Il adoucit et déguise
Les angles qui accrochent
En arrondissant à sa guise
Ceux qui écorchent !

Il change les larmes
En éclats de rire
Et fait dire des drames
Qu’ils auraient pu être pires !

Facétieux et immature
Il feint d’ignorer
De par sa désinvolture
Les véritables réalités !

Mais il cache derrière des leurres
Certains bleus de l’âme
Préférant à d’inutiles pleurs
La dérision et le sarcasme !

Mais il n’oublie pas l’obsédante
Et vivace peur du vide
Terriblement omniprésente
Dans une vie aride……

Quelque part aveu d’impuissance
Prompt à la pirouette
Juste une certaine compétence
A trouver des cachettes !

A ses drames et déboires
Et autres dilemmes
Et bienfaisante victoire
Remportée sur la haine !

23 3 2008

vendredi 8 janvier 2010

LA BOITE A MALICE

L’humour boite à malice
Pas celle de Pandore !
Toujours complice
Et prompt à conjurer le sort !

Paravent judicieux
Et opportuniste
Qui fait plisser les yeux
Quand la vie devient triste

On y enfouit et dissimule
Ce que les choses racontent
Faisant croire que l’on simule
De ne pas se rendre compte !

Il adoucit et déguise
Les angles qui accrochent
En arrondissant à sa guise
Ceux qui écorchent !

Il change les larmes
En éclats de rire
Et fait dire des drames
Qu’ils auraient pu être pires !

Facétieux et immature
Il feint d’ignorer
De par sa désinvolture
Les véritables réalités !

Mais il cache derrière des leurres
Certains bleus de l’âme
Préférant à d’inutiles pleurs
La dérision et le sarcasme !

Mais il n’oublie pas l’obsédante
Et vivace peur du vide
Terriblement omniprésente
Dans une vie aride……

Quelque part aveu d’impuissance
Prompt à la pirouette
Juste une certaine compétence
A trouver des cachettes !

A ses drames et déboires
Et autres dilemmes
Et bienfaisante victoire
Remportée sur la haine !

23 3 2008
DEPSYCHIATRISATION !


J’étais déjà intellectuel
Je vais devenir intelligent !
Mon QI va prendre à son cou ses ailes
Et me faire faire un bond en avant !

Cela grâce à un vasodilatateur
Augmentant ma matière grise
Et à me pourvoir d’un QI à faire peur
A une ….éminence grise !

Ma tête doublera de volume
Pour y mettre tout ça
Je ne serai plus dans la lune
Ça me changera !

De devenir un être exceptionnel
Voire fabuleux !
Une autre sorte d’intellectuel
Carrément prodigieux !

Grâce au viagra cérébral
Je vais pouvoir accomplir des prouesses
Car mon nouvel encéphale
Va augmenter en largesse !

Il me fallait cette évolution
Pour quitter enfin la moyenne
Des cerveaux de petites dimensions
Qui commençait à me faire de la peine !

Mais j’ai bien peur qu’il me faille
Pour atteindre cet apogée
Un nouveau cobaye
A ajouter à mes psychiatres suicidés !

Mais qui veut la fin
Et le summum du génie
S’en donne les moyens
Vive la modestie !

Je vais donc me faire dépsychiatriser
Si je trouve un volontaire en soi
Un médecin en quelque sorte désespéré
Capable de faire ça de moi !

Il faut croire aux causes perdues
Et mettre l’objectif très haut
En se disant que seuls les autres sont foutus
Afin d’avoir le dernier mot !

Y a-t-il à l’académie des sciences
Un irresponsable sans illusions
Capable de remédier à mes déficiences
Et me donner cette juste dimension ?

Je pense à la réflexion
Que son humour pourrait être une thérapie
S’il partage ma dérision
Pou guérir ma maladie !

Mais apparemment
Y a du boulot
Mais ne suis-je pas intellectuellement
Le plus beau ?

7 3 2008
A mon ordinateur
Pardon mon ordinateur
De t’avoir souvent insulté
Et dit plein d’horreurs !
Dès que tu refusais
De céder à mes caprices
Et à mes exigences
En attendant que je finisse
Par admettre mon incompétence !
Aujourd’hui je te maitrise…
Enfin je crois !
Jouant avec toi à ma guise
C’est une affaire de foi !
Mais à la première incartade
Je te préviens
Je vais au cœur de ton myocarde
Et je saute à pieds joints !
1 9 2009
Requiem pour l’au-delà !

Les aurais-je bien descendus
Les escaliers de ma vie
Ou aurait-il fallu
Pour mériter le répit

Que je sois
Meilleur ou pire
D’avantage de bon aloi
Et pour tout dire

Plus sourd en somme
Ou moins à l’écoute
De certains hommes
En partageant leurs doutes ?

Mais si par hasard
Une place m’est acquise
S’il n’est pas trop tard
J’aimerais qu’elle soit assise !

Egalement j’aimerais
Pour ne pas rester de marbre
Dès mon arrivée
Des fleurs et des arbres !

Des sourires d’enfants
Et des couchers de soleil
Des vagues sur un sable blanc
Et des nourritures au goût de miel !

Voilà les seules richesses
Dont j’aimerais être entouré
J’ai assez en moi de largesse
Pour savoir les dépenser !

Voici ma requête
Dont j’espère bien
Qu’elle fera… recette !
Histoire de ne pas vivre pour rien !!!!

29 10 2008
Le livre de ma vie

Quel curieux livre
Que celui de ma vie
Il m’a vu naître et vivre
Il sait comment j’ai grandi

Au fil des pages
Il y a mes rencontres
Ecrites comme des messages
Réglées comme une montre

Il est rempli des personnages
Qui en font la valeur
Des marginaux et des sages
A qui je dois chacun de mes bonheurs

Ils avaient pour morale
Simplement la leur
Leur amitié était un étal
Et gratuit était leur cœur

Chapitre après chapitre
Ils ont écrit mon histoire
Me laissant le choix du titre
Et ils sont ma mémoire

Au hasard des feuillets
J’ai croisé de nombreuses routes
Et je leur dois d’avoir su expliquer
Chacun de mes doutes

Ils m’ont enseigné
La beauté d’un arbre
Et comment distinguer
Le vrai verbe du palabre

La rigueur de sa force
Et le respect de la forêt
La fragilité de son écorce
Et surtout l’humilité

Le temps a ses archives
Er ses drôles de classeurs
Eternels complices
De la mémoire du cœur

Avec ses jeux de rôle
Et son théâtre à guichets fermés
Souvent celui d’une épaule
Reçue ou prêtée

C’est un drôle de livre
Sans prologue
Dans lequel j’ai su vivre
Sans en connaître l’épilogue

14 10 2008

mardi 5 janvier 2010

Sortilège


Au clair de la lune
J’ai offert mon âme
A une jolie brune
A l’aube d’être femme…

Mes cheveux de neige
Et sa beauté du diable
Ont fait du sortilège
Une histoire durable

Nous avons parcouru
Bien des chemins écartés
Au sein des sentiers battus
Au hasard de nos affinités !

Même si aujourd’hui
Nous vivons dans l’ornière
Nos souvenirs sont une anthologie
Une longue et belle croisière

Sur la mer de la moisson
Où nous mîmes en gerbe
Les fleurs de la passion
Jaillies de mauvaises herbes

Le cœur a des malices
Que n’explique nulle raison
Et nos prémisses
Furent une heureuse floraison

Dessinant l’ébauche
D’un indicible parcours
Vides étaient nos poches
Autant que nos cœurs lourds

Quelle joie d’avoir attendu
Sur mes cheveux la neige
Pour le bonheur d’avoir vécu
Avec toi ce sortilège !

Ce voyage au long cours
Comme l’Odyssée d’Homère
Ce voyage d’amour
Cet embarquement pour Cythère !

15 12 2009

dimanche 3 janvier 2010

menu réveillon

Réveillon bio

Mon menu de réveillon…
Que du bio !
Aucun risque d’incubation
Que des cadeaux !

Poulettes nourries au grain
Servies sur canapé !
A la chute de rein
Soigneusement chaloupée !

Verdure euphorisante
Pas de mauvaise herbe !
Boissons rafraîchissante
A la texture raide !

Machines à cliquetis
Qui d’un seul bras
Vous donne de la tachycardie
Voire un passeport pour l’au-delà !

Musique douce
Martelant les tympans
A foutre la frousse
A des mal- entendant !

Vivement le prochain
Trente et un décembre
Pour un nouveau festin…
C’est long d’attendre !!!

2 1 2010