mardi 25 décembre 2018

renouveau




Renouveau



Tu t’étais éloignée

Dénouant la corde…

Pour cueillir du verger

Les fruits de la discorde…



Ils étaient pervers

Et de mauvais goût…

Leur saveur amère

T’écartait de nous…



Puis un carrosse est venu…

Une princesse déguisée en fée

En est descendue

Désavouant le passé…



Nous avions la gorge sèche

A cause de ces blessures…

Mila a colmaté les brèches

En soigné nos blessures…



Le vent a soufflé sur la mer

Eteignant la tempête…

Les fruits ont chassé le ver

Et l’amour a fait le reste…



On ne saura jamais

Le pouvoir d’un enfant…

Sa capacité d’aimer

Et de rassembler autant…



A Mélissa



25 122018








dimanche 23 décembre 2018

Hier encore...


Hier encore…



Tu étais près de moi…

C’était il y a longtemps…

Tu faisais partie de mes joies

Et de chacun de mes instants…



Depuis une étoile au firmament

Dès que je lève les yeux

Clignote éperdument

 Rappelant que nous étions deux…



Je prenais ta main

Et tu serrais la mienne…

Ainsi au fil du chemin

Nous marchions sans peine…



Quand la coupe fut pleine

 Ta vie l’a bue…

La fin ne fut pas sereine

Nous ne l’avions pas prévue…



Nous avons fait avec

Epuisant notre chagrin…

Et avec les yeux secs

                                                                                                             Nous avons feint…                                                                                               



De vivre après ton départ

Vaille que vaille…

Nos autres jours épars…

D’autres semailles…



 Une moisson de souvenirs

Devint notre présent…

Tu étais le meilleur du pire

En choisissant le moment



De devenir drôle

Quand la maladie te harcelait…

Tu savais du clown jouer le rôle

Mais juste ce qu’il fallait…



Tu lui as tenu la dragée haute

A ce maudit déclin…

En restant désinvolte

Et ce jusqu’à la fin…



Depuis j’ai transmis le flambeau…

Mes enfants sont devenus

Des parents de nouveau…

En partageant ce que tu fus…



Pour moi et pour eux

Un héritage d’amour…

Un souvenir précieux

Vêtu des plus beaux atours…



23 12 2018



A mon père





























































Hier encore…



Tu étais près de moi…

C’était il y a longtemps…

Tu faisais partie de mes joies

Et de chacun de mes instants…



Depuis une étoile au firmament

Dès que je lève les yeux

Clignote éperdument

 Rappelant que nous étions deux…



Je prenais ta main

Et tu serrais la mienne…

Ainsi au fil du chemin

Nous marchions sans peine…



Quand la coupe fut pleine

 Ta vie l’a bue…

La fin ne fut pas sereine

Nous ne l’avions pas prévue…



Nous avons fait avec

Epuisant notre chagrin…

Et avec les yeux secs

                                                                                                             Nous avons feint…                                                                                               



De vivre après ton départ

Vaille que vaille…

Nos autres jours épars…

D’autres semailles…



 Une moisson de souvenirs

Devint notre présent…

Tu étais le meilleur du pire

En choisissant le moment



De devenir drôle

Quand la maladie te harcelait…

Tu savais du clown jouer le rôle

Mais juste ce qu’il fallait…



Tu lui as tenu la dragée haute

A ce maudit déclin…

En restant désinvolte

Et ce jusqu’à la fin…



Depuis j’ai transmis le flambeau…

Mes enfants sont devenus

Des parents de nouveau…

En partageant ce que tu fus…



Pour moi et pour eux

Un héritage d’amour…

Un souvenir précieux

Vêtu des plus beaux atours…



23 12 2018



A mon père





























































Hier encore…



Tu étais près de moi…

C’était il y a longtemps…

Tu faisais partie de mes joies

Et de chacun de mes instants…



Depuis une étoile au firmament

Dès que je lève les yeux

Clignote éperdument

 Rappelant que nous étions deux…



Je prenais ta main

Et tu serrais la mienne…

Ainsi au fil du chemin

Nous marchions sans peine…



Quand la coupe fut pleine

 Ta vie l’a bue…

La fin ne fut pas sereine

Nous ne l’avions pas prévue…



Nous avons fait avec

Epuisant notre chagrin…

Et avec les yeux secs

                                                                                                             Nous avons feint…                                                                                               



De vivre après ton départ

Vaille que vaille…

Nos autres jours épars…

D’autres semailles…



 Une moisson de souvenirs

Devint notre présent…

Tu étais le meilleur du pire

En choisissant le moment



De devenir drôle

Quand la maladie te harcelait…

Tu savais du clown jouer le rôle

Mais juste ce qu’il fallait…



Tu lui as tenu la dragée haute

A ce maudit déclin…

En restant désinvolte

Et ce jusqu’à la fin…



Depuis j’ai transmis le flambeau…

Mes enfants sont devenus

Des parents de nouveau…

En partageant ce que tu fus…



Pour moi et pour eux

Un héritage d’amour…

Un souvenir précieux

Vêtu des plus beaux atours…



23 12 2018



A mon père




























































jeudi 20 décembre 2018

la ligne jaune


La ligne jaune…



Quand les archers du roi

Favorisent l’oligarchie…

C’est le désaveu de la loi

Au profit de la monarchie…



Blandine dans l’arène

N’a aucune chance…

Les gladiateurs ont les rênes

Et assènent les glaives avec violence…



Dans ce combat identitaire

La vérité est aux abois…

La mouvance révolutionnaire

 Osant affirmer ses choix…



Mais la surdité

Née de l’injustice

Etouffe l’identité

A coups de sévices…



L’humanité veut survivre

Au chaos de l’arbitraire…

Et écrire un nouveau livre

Avec des mots populaires…



On réédifie les châteaux forts …

Réinvente les cerfs et les gueux…

La dîme toujours et encore

Fabrique des malheureux…



Le roi a jeté le masque

Qui cachait ses grimaces

Derrière le miroir opaque

De la lutte des classes !



Les flèches de l’arbitraire

Des archers du même roi

Font mordre la poussière

Sans le moindre effroi…



A des valeurs humanitaires

Qui sont les fondations de la vie…

Que valent des ministères

Confortés dans un tel oubli…



20 12 2018
































mercredi 28 novembre 2018

Aux portes de la vie


Aux portes de la vie



Un couloir devant soi

S’étire aléatoire…

Pour qui cherche un toit

Un idéal ou un exutoire…



Ouvert à tous les vents

Et aux courants d’air…

A parcourir en hésitant…

Un embarquement pour Cythère…



Sur toute sa longueur

Des portes ouvertes

Donnant sur ailleurs

Ou des pièces désertes…



Sans poignées ni serrures…

Pour pires chagrins

Belles aventures

Ou miettes du festin…



Des passages étroits

Pour idéalistes…

Il fait toujours froid

Quand on est triste !



Un corridor de doutes

Ou de certitudes…

La clé de voute

D’un hypothétique prélude…



Le couloir de la vie

Tout un cheminement…

Vers un nulle part indéfini

Ou un émerveillement…



La traversée de ce couloir

Est un acte solitaire…

On va vers la lumière

Ou on reste dans le noir…



28 11 2018





































                                                                                                                     














samedi 24 novembre 2018

Le peintre de la vie


Le peintre de la vie



De sa palette bleu ciel

Il étale ses couleurs

Aux teintes pastel

Chargées de douceur…



Il peint le temps

Nuançant les heures…

Disposant le fractionnement

Dans l’espace qui est le leur…



Michel Ange intemporel

Il fait de son pinceau

Le contour de sa chapelle…

Le regard tourné vers le haut…



Il est le peintre de la vie…

Artiste inconditionnel

Aux nuances infinies

Et émotionnelles…



Créateur de magie picturale

Il sort de son chapeau

Une symphonie pastorale

Qui ressemble à des vitraux…



Il dépose en couches fines

Ses pigments délicats…

La vie est sa Sixtine

Et la terre son ici-bas…



Il peint ombres et reflets…

Ajoute cette transparence

Qui donne la légèreté

Et la consistance



De l’âme de la création…

De l’œuvre achevée…

Les fruits de sa passion

Et sa divine identité…



Maître du temps

Et peintre de la vie

On rêvera longtemps

De tes allégories…



24 11 2018












vendredi 23 novembre 2018

Un morceau de pain


Un morceau de pain…



Un morceau de pain

Peut être blanc ou noir…

Deux couleurs deux destins…

Les deux faces d’un miroir…



La vie en change le goût

Autant que la saveur…

 C’est la partie d’un tout

Aux différentes teneurs…



Les mêmes ingrédients

Sortent du pétrin…

Du blé et du froment

Pour un caniveau ou un écrin…



Des mains sales de la vie

 Salissent le pain blanc…

Qui devient d’abord gris

Avant de noircir vraiment…



Les matières premières

 Dans le même four

Et un égal savoir faire

Ne donnent pas le même amour…



La pate se pétrit

Comme un destin de forge…

Sur l’enclume de la vie…

Avec du blé ou de l’orge…



Les hommes séparent

Le bon grain de l’ivraie…

Pour chacun une part

Pas forcément vraie…



La vie est pleine de malice…

Qui distribue à la volée

Succès ou sévices…

En faisant des pieds de nez…



23 11 2018






































samedi 17 novembre 2018

Le rêve peut tout...


le rêve peut tout !



Les mats de cocagne

Sont faciles à escalader…

Et les châteaux en Espagne

Peuvent se visiter…



On peut aimer une sirène

Et lui faire une licorne…

L’imagination est reine

Qui rêve et déforme…



Sur aucune carte marine

Les iles crocodiles sous le vent

N’ont été sont la mine

Où on cache ses mille et ses cents !



Ou alors le Père Noël de Finlande

Est finalement à lourdes…

Ce que les tulipes sont à la Hollande

Et les sonotones aux sourdes !



Les contes de fée

Pour enfants insomniaques

Sont des comptes de faits

Du sommeil qui leur manque !



Peter Pan ce voltigeur fou

Et Merlin l’Enchanteur

Font dormir debout…

Même le conteur !



Mais les Belles Au Bois Dormant…

Celles du Bois de Boulogne

Existent bien pour les grands…

Il y a les mêmes en Sologne !



Dans la hotte du Père Noël

Il y a autant de fervents

Que les moulins ont d’ailes…

Et les poules des dents…



On croit ce que l’on veut

Et pas ce que l’on voit…

C’est un choix facétieux

Et une question de foi…



17 11 2018




























































dimanche 11 novembre 2018

errence


Errance



N’importe quel voyage

Commence par un premier pas…

Même vers un mirage

Et son cortège d’ aléas…



Au bout une chimère

Ou un havre de paix…

Un long désert

Ou la sérénité…



Le hasard n’existe pas

Il n’y a que des rendez-vous…

On arrive ou on s’en va

En courant ou à pas de loup…



On se perd en conjectures

Pour trouver la clé…

Qui ouvrira la serrure

De la porte du succès…



Mais la vie se déroule

Avec ses ornières,

Ses nids de poule

Et ses critères…



Parfois un destin se force…

Parmi ses pas perdus…

Malgré les creux et les bosses

Et ses propres refus…



Nous sommes des géants de papier,

Des colosses aux pieds d’argile…

Qui pensent avoir l’exclusivité

De la vie qui ne tient qu’à un fil…



L’arbre qui pousse

Fait moins de bruit

Qu’un tapis de mousse

Recevant celui qu’on a détruit…



11 11 2018










































mercredi 7 novembre 2018

monsieur malfaçons


Monsieur malfaçons…



Il pensait être le messie,

Le premier de la classe…

En fait une pâle copie

Plutôt à la ramasse…



Ça met un coup à l’égo

Et fait chuter du piédestal…

Mais tant va la cruche à l’eau

Qui se croyait une vestale…



Mais la source est tarie

Comme dirait Manon…

Le ciseau a failli…

Comme dirait Pygmalion…



Il n’était pas Michel Ange

Et Rome n’est pas un pays…

Et les ailes de l’archange

Se sont enfuies…



Un archet à la corde élitiste

Et aux flèches royales

N’est pas un artiste

Au sens tribal !



Cet Archimède-là

Ne soulèvera pas le monde

Ni, comme Atlas, ne le portera

La vérité est plus profonde…



Un jardin électoral

N’est pas une lampe à huile…

Et aucun génie tel un fanal

Ne guidera la chute d’une tuile…



Dans la mer d’un chantier

Il devrait y avoir un phare en amont…

Pour prévenir et éclairer

Les futures malfaçons…



7 11 2018





























                                                                                       

                                                                                       










lundi 5 novembre 2018

Images d'automne


Images d’automne



L’automne s’installe

Belle et souveraine…

Avec sa lumière pâle

Et son ciel de traine…



Les arbres dépouillés,

Eparpillent leurs feuilles

Aux teintes rouillées

Que le sol recueille…



Leurs silhouettes nues

Dessinent à l’horizon

Le contour ténu

D’une morte saison…



 Les jardins aux paysages cuivrés

Deviennent opaques…

L’automne les a ciselés

Et cachés derrière un masque…



Les premiers frissons

Caressent les collines…

Et glissent jusqu’aux vallons…

L’automne est une héroïne…



La nature frileusement

Se prépare aux frimas…

Et aux manteaux blancs…

Doux comme de la soie



5 11 2018