mardi 29 juin 2021

Champs grammaticaux

 Champs grammaticaux

Après ceux lexicaux
Voici d’autres champs
Où je moissonne mes mots
Comme un artisan…
Je les mets en gerbe
Comme des bouquets…
Parfois une mauvaise herbe
Opportune s’y glisse à souhait…
Sur les deux rives
De mes pâturages
Des mots s ’esquivent…
N’étant pas sages…
De terres en jachère
Peuvent jaillir
Des essences délétères
Promptes à me nuire !
Mais mes champs grammaticaux
Sont plein de bonhomie…
Ils sont altiers et bio
Et exempts de route chimie !
Je sème aux bons vents
Et mes semailles
S’éparpillent en rêvant
Comme des fétus de paille…
Je cherche dans l’écriture
Un exutoire…
Surement pas une culture
Sur laquelle m’assoir !
29 6 2021

lundi 28 juin 2021

les choses éphémères

 

Les choses éphémères

 

J’aime la beauté

Des choses éphémères

J’en connais la rareté

Et aime leur lumière

 

Tels des rêves

Qui s’échouent le matin

Sur quelque grève

Sans avoir de lendemains…

 

Ce sont ces choses brèves

Qu’on ne verra plus

Que le temps enlève

A nos yeux éperdus…

 

Et ces choses fugaces

Ne cessent de me ravir

Et elles ont leur place

Parmi mes désirs…

 

Tels des rires d’enfants

Après qu’ils aient grandi

Ne seront plus présents

Et voués à l’oubli…

 

Quand les pages s’effacent

Du livre de la vie

Fidèles au temps qui passe

Et qui s’enfuit…

 

De la musique les arpèges

Tombent sur la partition

Comme des flocons de neige

Embrumant l’horizon…

 

Les choses éphémères

N’ont pas d’avenir…

Comme les roses trémières

Qui embaument les souvenirs…

 

28 6 2021

 

jeudi 24 juin 2021

troubadour d'un jour

 

Troubadour d’un jour

 

Poète bohême

Bohémien de l’écriture

Faiseur de poèmes

Cinquante ans d’aventure…

 

Littéraire dilettante

Intellectuel aléatoire

Une vie errante

Quelque peu dérisoire…

 

Un mystère entier

Quant à ce qui anime…

Une plume partagée

Entre prose et rimes…

 

Un rêve m’habite

Comme une émotion

Le temps d’un tour de piste

Sans autre motivation…

 

L’instinct du moment présent

Pour qui le lendemain

Ne s’inscrit pas dans le temps

Comme un nouveau destin…

 

Demain est un autre horizon

Qu’occulte aujourd’hui…

Comme une autre raison

Qu’emportera l’oubli…

 

Je suis du côté de la porte

Ouverte sur le présent…

Mes poèmes des feuilles mortes

Qu’éparpillera le  vent…

 

24 6 2021

 

 

 

 

 

mercredi 23 juin 2021

LE NEZ DE PINOCCHIO

 

Le nez de Pinocchio

 

A quoi sert d’être entouré

De toute une cour

Et de ses archers

Si on n’est pas glamour…

 

N’étant pas Robin Des Bois

Ce suzerain et ses vassaux

Edicte ses lois

Et fait courber les dos…

 

Petit par la taille

Le contraire de son égo…

Dommage qu’il faille

Le porter en haut

 

De son espèce de royaume

Où le faste et les ors

Insultent les hommes

Résignés à leur sort…

 

Mais la roue tourne

Et un jour les sans culotte

Que la colère retourne

Feront de sorte

 

Que de son piédestal

Il chute lourdement

Mordant la poussière sale

Le payant de son comportement !

 

Les cerfs ont du ressort

S’ils veulent l’actionner…

Histoire de lui donner tort

Et de se questionner…

 

Le nez de Pinocchio

A valeur de symbole…

Mais sans doute est-il trop tôt

Pour lui rendre ses oboles…

 

23 6 2021

 

lundi 21 juin 2021

subterfuges

 

Subterfuges

 

La langue Française

Trouve bien des excuses

Me mettant mal à l’aise

J’y vois des subterfuges…

 

Pour gens de mauvaise volonté

J’aurais dû y aller plus souvent…

Nous nous sommes tant aimés…

Je n’ai pas trouvé le temps

 

J’irai pleurer sur ta tombe

Ou t écrirai si je peux…

Autant de formules peu profondes

De prétextes miséreux !

 

On ne peut pas courir

Sans savoir marcher…

Et si demain est l’avenir

Le présent est à privilégier !

 

Nous sommes de passage

Et laissons une trace…

Croisière ou naufrage

La mer ne fera pas l’impasse…

 

Les temps forts de la vie

Se moquent de paraître…

Et la force de l’oubli

Est moindre que celle d’être…

 

On remet à plus tard

Soit à l’inconnu

De porter son regard

Sur ce qui aurait pu…

 

En accordant au hasard

La gestion de nos choix…

Mais une vie sans fards

Est une profession de foi…

 

21 6 2021

 

 

 

 

 

 

le temps qui passe

 

Le temps qui passe

 

A-t-on besoin de calendrier

Pour qu’il faille se souvenir

Qu’un jour un être aimé

A disparu de notre avenir…

 

La mémoire du cœur

 Devrait suffire

A se rappeler ses bonheurs

Et ses sourires…

 

Même dans le tourbillon

Et les remous de la vie

Doit rester à l’horizon

L’image de ce qu’il fit…

 

Afin de sculpter une empreinte

Dans la pensée intemporelle

De ce qu’on a pu étreindre

Et de ce qu’il nous rappelle…

 

L’amour est sans limites

Et d’une valeur pure

Qui toujours se crédite

D’éclats et dorures…

 

En quête d’absolu

Il vise le sommet

Et confère à son vécu

Le sens du mot aimer

 

La mémoire du cœur

Qui souffre d’amnésie

N’est qu’un beau parleur

Atteint de pathologie…

 

21 6 2021

dimanche 20 juin 2021

hier et demain

 

HIER ET DEMAIN

 

MERCI AUX Médias

De nous rappeler sans cesse

Qu’il fait chaud ici-bas

Qu’en hiver ce sera l’inverse !

 

Et ainsi de suite

Sans eux comme des couillons

On oublierait vite

Les quatre saisons !

 

Ces maîtres du temps

Qui ne savaient rien

Sauf le rythme des printemps

Et le goût de l’air marin !

 

Notre monde matériel

Où les hommes connectés

Préfèrent le virtuel

Aux proches réalités

 

Loin des relations humaines

Qui oublient le choix d’un clavier

Et d’un écran blême

Pour unir les gens aimés…

 

Mais je reconnais

Que la touche supprimer

Sépare à souhait

Le bon grain de l’ivraie !

 

Le monde de demain

Ne sera pas celui de hier

Encore moins le mien

Et je n’en serai pas amer !

 

20 6 2021

 

 

 

 

 

mercredi 16 juin 2021

meditation

 

Méditation

 

Il n’y a pas que les rides

Qui séparent les générations

Il y a un autre vide

Celui de l’incompréhension…

 

La musique n’a plus

Ni refrains ni couplets

La mélodie est issue

De monologues déclamés…

 

Faits de mots creux

Anonnés mécaniquement

Vocables miséreux

Et sentencieux…

 

J’y cherche sans la trouver

Quelque pédagogie

Un sens caché

Une philosophie…

 

Mais d’autres critères

Et d’autres codes

Ont remplacé mes repères

Usés jusqu’à la corde !

 

Le monde des nouveaux

N’est plus celui des anciens…

Tant va la cruche à l’eau…

Remplie jusqu’au trop plein !

 

J’ignore qui a raison

De ces torts partagés…

Mais je crains que l’horizon

Me semble bien embrumé…

 

L’âge n’a pas forcément

Valeur d’évangile

Mais les anciens

Qui ne sont pas séniles

 

Mesurent mieux la distance

Qui séparent ces deux mondes

L un aléatoire à outrance

L’autre à la réflexion trop profonde !

 

17 6 2021

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

colosse aux pieds d'argile

 

mercredi 16 juin 2021

colosse aux pieds d'argile

 

Colosse aux pieds d’argile

 

Nous sommes de la poussière

Et un jour un aspirateur

Aspirera notre éphémère

En choisissant son heure…

 

Dans l’escalier de la vie

Les marches sont inégales…

Ou l’architecte a failli

Ou il était sans morale !

 

On peut les monter en courant

Ou bien à reculons

Le haut du firmament

Est au bout de l’ascension…

 

Mais dans l’autre sens

On peut les compter

Et aussi les dévaler…

D’où l’importance

 

D’écrire le bonheur

Qui est de vivre…

 Nous sommes le scripteur

De notre propre livre !

 

Eviter les pages blanches

Et celles vierges

Où on cherche sa chance

En allumant un cierge !

 

La vie est un édifice

Qui se construit à mains nues

Sans malfaçons ni artifices

0ce prix est son vécu…

 

Ne sommes-nous pas fous

De vivre souvent de tumulte

De colère et de courroux

Car inéluctable sera la chute !

 

Entre regrets et remords

Il faut choisir

Le bon port

Entre meilleur et pire !

 

16 6 2021

 

 

 

 

vendredi 11 juin 2021

une vie

 

Une vie

 

Ça se raconte une vie ?

Non ça de déroule

Simplement ça se vit

Comme une pierre qui roule

 

Avec ses creux et des bosses

Ses mauvaises fortunes

Souvent féroces

Et ses bonnes fortunes

 

Ses ombres et ses lumières

Comme des aquarelles

Ses reflets en facettes

Ephémères et éternels

 

De bonnes chaussures

Ou des souliers troués

Au fur et à mesure

Permettent d’arriver

 

Chemins de traverse

Ou sentiers battus

Orages ou averses

On va vers son vécu

 

Sans connaître la route

On avance à pas comptés

Ignorant le doute

Qui nous ferait reculer

 

L’aventure d’une vie…

Un jeu de piste

Fait d’émotions irréfléchies

Comme l’instinct de l’artiste

 

Clown ou cabotin

Sur la scène de sa vie

L’homme forge son destin

Et construit ses acquits

 

Palais ou chaumière

Ou dans la rue

Il y a toujours une lumière

Dans la salle des pas perdus  11 6 2021

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mercredi 28 avril 2021

de Pegase à Dada

 

De Dada à Pégase

 

Il était une fois

Escaladant la campagne

Comme un mât de Cocagne

Un certain Dada…

 

Accroc de vieilles pierres

Et autres fossiles

Friand de ce qui fut naguère

Tout chef d’œuvre en péril !

 

C’est sa manière de vivre

De voyager dans le temps

En écrivant des livres

Sa muse l’accompagnant

 

Devant le moindre caillou

Ou autre vestige

Il se met à genoux

Et là se fige !

 

De la pierre ponce

Dans les vallées

Jusqu’à Mons

Son fief installé

 

Il erre depuis des lustres

Faisant dire aux pierres muettes

Quels furent ceux illustres

Qui bâtirent leurs facettes !

 

A chacun son Pégase

Et ses galops passionnés

Je le dis sans emphase

Les siens ne sont pas un poney

 

Mais notre archéologue

Dans le temps

Fut aussi gynécologue…

Je connais ses enfants !

 

Longue vie globetrotter

Et à tes icones !

Comme Kessel à ses heures

Tu es un témoin parmi les hommes

 

A mon ami Dada 28 4 2021

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

lundi 19 avril 2021

mardi 13 avril 2021

La force de la vie

 

LA FORCE DE LA VIE

 

Nous étions à terre

Mutuellement

Et à la petite cuillère

En nous épaulant

 

Nous sommes relevés

Et remis debout

Nous nous sommes ramassés

En riant comme des fous !

 

Mes cheveux blancs de sage

Et tes délires

Ont fait bon ménage

Grâce à nos éclats de rire !

 

Nous étions à la corde

Ayant raté quelques virages

Et en cassant les codes

Qui faisaient barrage

 

Nous avons fait la route

Pleine de bosses

Malgré nos doutes

Riant comme des gosses !

 

Nous voilà aujourd’hui

Toutes infortunes confondues

Après avoir compris

Qu’une salle des pas perdus

 

N’est pas une fatalité

Et qu’une histoire

Peut crier de vérité

Du cœur à la mémoire

 

13 4 2021

 

POUR MON AMIE iSA

vendredi 26 mars 2021

concave ou convexe

 Concave ou convexe

 

Mauvais drôle et sale gosse

Me désignent bien…

De tout et de rien je me gausse

Surtout de mes contemporains !

 

Le meilleur de l’auto dérision

Est encore de se voir

Sans la moindre illusion

Des deux côtés du miroir !

 

Des images différentes

Jettent une lumière

Pas forcément complaisante

Sur une vérité éphémère…

 

Qu’il est bon de railler

Soi-même et ses semblables

En les faisant chuter

De leur piédestal !

 

En les ramenant à l’échelle

De simples mortels

Pseudos intellectuels

Ou vrais spirituels…

 

Il est un vrai complexe

De se prendre pour un demi dieu

Qu’on soit concave ou convexe

Voire simplement vaniteux !

 

Il y a au moins autant

D’intelligents malheureux

Que d’esprits indigents

Et d’imbéciles heureux !

 

Sur l’échelle des valeurs

A chacun sa graduation…

Qu’elle que soit la hauteur

On gravit échelon après échelon…

 

26 3 2021

 


jeudi 18 mars 2021

 C’est grave docteur ?

 

Mon arbre de vie

A deux hémisphères,

Et, des talents inouïs !

Il va d’avant en arrière !

 

Il s’appelle aussi cerveau

D’après les médecins

Qui le situent plus haut !

Mais c’est moins bien !

 

Et ledit cerveau

A un petit trou !

Pour l’aérer comme il faut…

Quand avec je fais le fou !

 

Même la nuit

Grace à l’infrarouge,

Je vise à l’infini

Tout ce qui bouge !

 

Mais placer l’uretère

Dans les narines

A coté de l’urètre

Ça n’est pas vraiment intime !

 

Pour les urologues

C’est un souci !

Et pour les sexologues

Un réel défi !

 

Sans compter que les oreilles

Ne passent pas partout…

Même si on s’émerveille

D’arriver au bout !

 

Mais mon canal séminal

Sera-t-il assez long

Pour servir de canal…

A mes petits poissons ?!

 

Messieurs les docteurs

Et architectes du corps,

N’avez-vous pas peur

D’avoir fait si peu d’efforts ?

 

Car dites-moi comment

Sans être peureux

Je peux éviter l’accident…

Appelé tête à queue ?

 

Quant à l’intervention

Sur la prostate !

Dont il n’est nullement question !

On passera par la rate ?

 

Ou bien un oto-rhino

Me fera une lobotomie

Sans me faire bobo

Pour soigner mes anomalies !

 

Les études médicales

N’ont pas tout prévu !

Car tout n’est pas génial

De ce qui est convenu !

 

Et de faire minette

En amour

Avec sa tête

Peut rendre sourd !!!

 

Et une simple ablation

Des amygdales

Pourrait virer en circoncision !

C’est fatal !

 

Monsieur Hippocrate,

Revoyez votre copie !

Ou envoyez-moi un psychiatre !

Pour corriger ma poésie !!!

 

3 12 2008

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 C’est grave docteur ?

 

Mon arbre de vie

A deux hémisphères,

Et, des talents inouïs !

Il va d’avant en arrière !

 

Il s’appelle aussi cerveau

D’après les médecins

Qui le situent plus haut !

Mais c’est moins bien !

 

Et ledit cerveau

A un petit trou !

Pour l’aérer comme il faut…

Quand avec je fais le fou !

 

Même la nuit

Grace à l’infrarouge,

Je vise à l’infini

Tout ce qui bouge !

 

Mais placer l’uretère

Dans les narines

A coté de l’urètre

Ça n’est pas vraiment intime !

 

Pour les urologues

C’est un souci !

Et pour les sexologues

Un réel défi !

 

Sans compter que les oreilles

Ne passent pas partout…

Même si on s’émerveille

D’arriver au bout !

 

Mais mon canal séminal

Sera-t-il assez long

Pour servir de canal…

A mes petits poissons ?!

 

Messieurs les docteurs

Et architectes du corps,

N’avez-vous pas peur

D’avoir fait si peu d’efforts ?

 

Car dites-moi comment

Sans être peureux

Je peux éviter l’accident…

Appelé tête à queue ?

 

Quant à l’intervention

Sur la prostate !

Dont il n’est nullement question !

On passera par la rate ?

 

Ou bien un oto-rhino

Me fera une lobotomie

Sans me faire bobo

Pour soigner mes anomalies !

 

Les études médicales

N’ont pas tout prévu !

Car tout n’est pas génial

De ce qui est convenu !

 

Et de faire minette

En amour

Avec sa tête

Peut rendre sourd !!!

 

Et une simple ablation

Des amygdales

Pourrait virer en circoncision !

C’est fatal !

 

Monsieur Hippocrate,

Revoyez votre copie !

Ou envoyez-moi un psychiatre !

Pour corriger ma poésie !!!

 

3 12 2008

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 C’est grave docteur ?

 

Mon arbre de vie

A deux hémisphères,

Et, des talents inouïs !

Il va d’avant en arrière !

 

Il s’appelle aussi cerveau

D’après les médecins

Qui le situent plus haut !

Mais c’est moins bien !

 

Et ledit cerveau

A un petit trou !

Pour l’aérer comme il faut…

Quand avec je fais le fou !

 

Même la nuit

Grace à l’infrarouge,

Je vise à l’infini

Tout ce qui bouge !

 

Mais placer l’uretère

Dans les narines

A coté de l’urètre

Ça n’est pas vraiment intime !

 

Pour les urologues

C’est un souci !

Et pour les sexologues

Un réel défi !

 

Sans compter que les oreilles

Ne passent pas partout…

Même si on s’émerveille

D’arriver au bout !

 

Mais mon canal séminal

Sera-t-il assez long

Pour servir de canal…

A mes petits poissons ?!

 

Messieurs les docteurs

Et architectes du corps,

N’avez-vous pas peur

D’avoir fait si peu d’efforts ?

 

Car dites-moi comment

Sans être peureux

Je peux éviter l’accident…

Appelé tête à queue ?

 

Quant à l’intervention

Sur la prostate !

Dont il n’est nullement question !

On passera par la rate ?

 

Ou bien un oto-rhino

Me fera une lobotomie

Sans me faire bobo

Pour soigner mes anomalies !

 

Les études médicales

N’ont pas tout prévu !

Car tout n’est pas génial

De ce qui est convenu !

 

Et de faire minette

En amour

Avec sa tête

Peut rendre sourd !!!

 

Et une simple ablation

Des amygdales

Pourrait virer en circoncision !

C’est fatal !

 

Monsieur Hippocrate,

Revoyez votre copie !

Ou envoyez-moi un psychiatre !

Pour corriger ma poésie !!!

 

3 12 2008

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 C’est grave docteur ?

 

Mon arbre de vie

A deux hémisphères,

Et, des talents inouïs !

Il va d’avant en arrière !

 

Il s’appelle aussi cerveau

D’après les médecins

Qui le situent plus haut !

Mais c’est moins bien !

 

Et ledit cerveau

A un petit trou !

Pour l’aérer comme il faut…

Quand avec je fais le fou !

 

Même la nuit

Grace à l’infrarouge,

Je vise à l’infini

Tout ce qui bouge !

 

Mais placer l’uretère

Dans les narines

A coté de l’urètre

Ça n’est pas vraiment intime !

 

Pour les urologues

C’est un souci !

Et pour les sexologues

Un réel défi !

 

Sans compter que les oreilles

Ne passent pas partout…

Même si on s’émerveille

D’arriver au bout !

 

Mais mon canal séminal

Sera-t-il assez long

Pour servir de canal…

A mes petits poissons ?!

 

Messieurs les docteurs

Et architectes du corps,

N’avez-vous pas peur

D’avoir fait si peu d’efforts ?

 

Car dites-moi comment

Sans être peureux

Je peux éviter l’accident…

Appelé tête à queue ?

 

Quant à l’intervention

Sur la prostate !

Dont il n’est nullement question !

On passera par la rate ?

 

Ou bien un oto-rhino

Me fera une lobotomie

Sans me faire bobo

Pour soigner mes anomalies !

 

Les études médicales

N’ont pas tout prévu !

Car tout n’est pas génial

De ce qui est convenu !

 

Et de faire minette

En amour

Avec sa tête

Peut rendre sourd !!!

 

Et une simple ablation

Des amygdales

Pourrait virer en circoncision !

C’est fatal !

 

Monsieur Hippocrate,

Revoyez votre copie !

Ou envoyez-moi un psychiatre !

Pour corriger ma poésie !!!

 

3 12 2008

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 C’est grave docteur ?

 

Mon arbre de vie

A deux hémisphères,

Et, des talents inouïs !

Il va d’avant en arrière !

 

Il s’appelle aussi cerveau

D’après les médecins

Qui le situent plus haut !

Mais c’est moins bien !

 

Et ledit cerveau

A un petit trou !

Pour l’aérer comme il faut…

Quand avec je fais le fou !

 

Même la nuit

Grace à l’infrarouge,

Je vise à l’infini

Tout ce qui bouge !

 

Mais placer l’uretère

Dans les narines

A coté de l’urètre

Ça n’est pas vraiment intime !

 

Pour les urologues

C’est un souci !

Et pour les sexologues

Un réel défi !

 

Sans compter que les oreilles

Ne passent pas partout…

Même si on s’émerveille

D’arriver au bout !

 

Mais mon canal séminal

Sera-t-il assez long

Pour servir de canal…

A mes petits poissons ?!

 

Messieurs les docteurs

Et architectes du corps,

N’avez-vous pas peur

D’avoir fait si peu d’efforts ?

 

Car dites-moi comment

Sans être peureux

Je peux éviter l’accident…

Appelé tête à queue ?

 

Quant à l’intervention

Sur la prostate !

Dont il n’est nullement question !

On passera par la rate ?

 

Ou bien un oto-rhino

Me fera une lobotomie

Sans me faire bobo

Pour soigner mes anomalies !

 

Les études médicales

N’ont pas tout prévu !

Car tout n’est pas génial

De ce qui est convenu !

 

Et de faire minette

En amour

Avec sa tête

Peut rendre sourd !!!

 

Et une simple ablation

Des amygdales

Pourrait virer en circoncision !

C’est fatal !

 

Monsieur Hippocrate,

Revoyez votre copie !

Ou envoyez-moi un psychiatre !

Pour corriger ma poésie !!!

 

3 12 2008

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est grave docteur ?

 

Mon arbre de vie

A deux hémisphères,

Et, des talents inouïs !

Il va d’avant en arrière !

 

Il s’appelle aussi cerveau

D’après les médecins

Qui le situent plus haut !

Mais c’est moins bien !

 

Et ledit cerveau

A un petit trou !

Pour l’aérer comme il faut…

Quand avec je fais le fou !

 

Même la nuit

Grace à l’infrarouge,

Je vise à l’infini

Tout ce qui bouge !

 

Mais placer l’uretère

Dans les narines

A coté de l’urètre

Ça n’est pas vraiment intime !

 

Pour les urologues

C’est un souci !

Et pour les sexologues

Un réel défi !

 

Sans compter que les oreilles

Ne passent pas partout…

Même si on s’émerveille

D’arriver au bout !

 

Mais mon canal séminal

Sera-t-il assez long

Pour servir de canal…

A mes petits poissons ?!

 

Messieurs les docteurs

Et architectes du corps,

N’avez-vous pas peur

D’avoir fait si peu d’efforts ?

 

Car dites-moi comment

Sans être peureux

Je peux éviter l’accident…

Appelé tête à queue ?

 

Quant à l’intervention

Sur la prostate !

Dont il n’est nullement question !

On passera par la rate ?

 

Ou bien un oto-rhino

Me fera une lobotomie

Sans me faire bobo

Pour soigner mes anomalies !

 

Les études médicales

N’ont pas tout prévu !

Car tout n’est pas génial

De ce qui est convenu !

 

Et de faire minette

En amour

Avec sa tête

Peut rendre sourd !!!

 

Et une simple ablation

Des amygdales

Pourrait virer en circoncision !

C’est fatal !

 

Monsieur Hippocrate,

Revoyez votre copie !

Ou envoyez-moi un psychiatre !

Pour corriger ma poésie !!!

 

3 12 2008