petit homme

 

Petit  homme

 

Tu n’es qu’un môme

Qui veux devenir grand

Grand comme un homme

Sans prendre le temps…

 

Avant de pouvoir courir

Il faut savoir marcher…

Et il faut surtout partir

Avant de pouvoir arriver !

 

Tu veux toucher les étoiles

Et tutoyer les anges…

Hisser tes propres voiles

Et enfin prendre le large…

 

Crois-moi le diable existe

Qu’il te faudra terrasser…

Il va te falloir d’autres tours de piste

Pour parvenir à le débusquer…

 

La vie est une grande école

Où il faut être bon élève…

Elle te dictera le meilleur rôle

En dehors de tes rêves…

 

A courir dans l’escalier

En sautant les marches

On se prend les pieds

Sans aucun panache !

 

Ne cours pas après le temps

Il te rattrapera sans se presser…

Reste encore un enfant

Et vis tes jeunes années…

 

L’enfance est un privilège

Un héritage de l’amour

Un somptueux florilège

De poèmes qui en font le tour

 

Après le sommet

Au-delà de la cime

Il y a le verbe aimer

A conjuguer sans frime…

 

30 12 2021

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ennemi public

 

Ennemi public

 

Un dieu pervers

A inventé un microbe

A l’aise dans l’éther…

Parce que c’est plus commode !

 

Tout une cour a jeté son dévolu

Sur ses fonctionnalités…

Venant des nues

A bon escient en vérité…

 

Depuis on parle d’altitude

Assis ou debout

Selon l’attitude

On est sain ou fou…

 

On en dit sans savoir

Tout et son contraire…

Qu’il est blanc ou noir

Voire parlementaire…

 

Il passe…partout !

Portes et fenêtres

Sans garde fous

N’a pas de maître !

 

Volatil et ludique

Et fait couler beaucoup d’encre

A connotation politique…

Le diable sortant de l’antre !

 

Malin comme un singe

Lutin facétieux…

Il fait tourner les méninges

Et nous empêche d’être heureux !

 

29 12 2021

 

 

 

 

 

poème en U

 

Poème en U

 

L’histoire de ma vie

N’est qu’un malentendu…

Je n’avais pas tout compris

Ni bien entendu…

 

Les choses se sont produites

Bien à mon insu…

En cascade, ces choses fortuites

Ont fait mon vécu !

 

J’ai parcouru

Plein de chemins…

Des voies sans issue

Au hasard des matins…

 

La route fut ardue

Et aléatoire…

Mais j’étais têtu

Et n’en avais cure !

 

Je ne me suis pas aperçu

Que l’erreur même volontaire

Est forcément malvenue

Dans une quête identitaire !

 

Si un jour je l’avais lu

J’aurais réfléchi…

Et me serais abstenu

Mais le mal était acquit !

 

L’aventure de ma vie

Était vécue…

J’avais été ébloui…

En fait un problème de vue…

 

Sera-t-il le bienvenu

Dans le monde de l’écriture

Mon poème en U

Pourtant sincère je vous l’assure !

 

28 12 2021

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

poème en U

 

Poème en U

 

L’histoire de ma vie

N’est qu’un malentendu…

Je n’avais pas tout compris

Ni bien entendu…

 

Les choses se sont produites

Bien à mon insu…

En cascade, ces choses fortuites

Ont fait mon vécu !

 

J’ai parcouru

Plein de chemins…

Des voies sans issue

Au hasard des matins…

 

La route fut ardue

Et aléatoire…

Mais j’étais têtu

Et n’en avais cure !

 

Je ne me suis pas aperçu

Que l’erreur même volontaire

Est forcément malvenue

Dans une quette identitaire !

 

Si un jour je l’avais lu

J’aurais réfléchi…

Et me serais abstenu

Mais le mal était acquit !

 

L’aventure de ma vie

Était vécue…

J’avais été ébloui…

En fait un problème de vue…

 

Sera-t-il le bienvenu

Dans le monde de l’écriture

Mon poème en U

Pourtant sincère je vous l’assure !

 

28 12 2021

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

nuage de larmes

 

Nuage de larmes

 

Il était une fois

Un gros nuage noir

Dans un ciel bleu roi

Qui faisait peine à voir…

 

Il s’ennuyait à mourir

Ne sachant que faire de sa peine

 Alors il se mit à courir

Dans son ciel de traine…

 

Cherchant sans méchanceté

Un exutoire à ses larmes…

Quelqu’un de mauvaise volonté

Mais pas une bonne âme…

 

Dans un souci de justice

Il jeta son dévolu

Sur un monde factice

Et déversa depuis les nues

 

Des torrents d’eau

Afin de consoler son chagrin…

De tous les égos

Et les orgueils malsains !

 

Il ajouta le vent

Qu’il fit souffler en tempête

Sur la vanité des gens

Qui font grossir leur tête

 

A coup de certitudes

Et de mauvaises raisons…

Arguant qu’une savante étude

Justifiait leurs actions !

 

La morale s’il en est une

Est qu’être mauvais sur terre

Sans obligation aucune

Peut mettre le ciel en colère !!!

 

Ne riez pas de la naïveté

De mon poème…

Un nuage peut être la fatalité

D’une vengeance suprême…

 

27 12 2021

 

 

 

 

 

 

 

 

souriez vous êtes filmés

souriez vous êtes filmés

ivresse

 

Ivresse

 

On peut, pourquoi pas vivre

A la va comme je te pousse

Et feuilleter le livre

Comme l’eau caresse la mousse…

 

En lisant les chapitres

Dans le désordre

Sans souci du titre

Sans chronologie ni ordre…

 

On peut avancer pèle mêle

En remplissant son grenier

De plusieurs ciels            

En laissant couler le sablier…

 

 L’âge mettra en place

Tous les morceaux

Ignorant les classes

Né en bas ou en haut…

 

Vivre à l’emporte pièces

Sans souci des codes

Avec ou sans laisse

Fantasque ou à la mode…

 

L’ordre des choses

Est conventionnel…

On conjugue la cause

A l’inconditionnel…

 

Chacun a un dragon

A vaincre et terrasser…

Fantôme ou démon

Quelque part dans le passé…

 

La fin justifie les moyens

Et la vie trouvera son rôle

Crépuscules ou petits matins

Et la bonne épaule…

 

Dans le jardin des origines

Poussent des fleurs paradoxales…

On y trouve des racines

Et aussi un idéal…

 

25 12 2021

 

 

 

 

 

 

 

,

l'épongeL’éponge Je suis de ces éponges Qui retiennent et absorbent Tout ce qui ronge En pantalon ou robe… J’ai une grande rétention Presque un idéal… Surtout la solution Convenant à mon végétal ! Faire l’âne pour avoir du son… Être le parfait idiot Vibrant au diapason Quand il le faut… En fait l’éponge parfaite De bonne continence A l’abri des maux de tête Et de toute nuisance ! Gardant pour elle Les effets secondaires De futiles querelles Toujours éphémères ! De cette histoire la morale Est au domestique Ce que le végétal Est au synthétique… Mais si on me presse Je ne pourrai plus retenir Mon trop plein de détresse… Et ce qui peut en cuire !!! 24 12 2021

 

L’éponge

 

Je suis de ces éponges

Qui retiennent et absorbent

Tout ce qui ronge

En pantalon ou robe…

 

J’ai une grande rétention

Presque un idéal…

Surtout la solution

Convenant à mon végétal !

 

Faire l’âne pour avoir du son…

Être le parfait idiot

Vibrant au diapason

Quand il le faut…

 

En fait l’éponge parfaite

De bonne continence

A l’abri des maux de tête

Et de toute nuisance !

 

Gardant pour elle

Les effets secondaires

De futiles querelles

Toujours éphémères !

 

De cette histoire la morale

Est au domestique

Ce que le végétal

Est au synthétique…

 

Mais si on me presse

Je ne pourrai plus retenir

Mon trop plein de détresse…

Et ce qui peut en cuire !!!

 

24 12 2021

 

 

 

chimère ou mirage

 

Chimère ou mirage…

 

J’ai visité les nues

Et n’y ai trouvé

Qu’une salle de pas perdus

Pour âmes naufragées…

 

Rien dans les nuages

Pas de super gourou

Aucun personnage

Même pas le roi des fous !

 

La fable persiste et perdure

Avec autant d’électeurs…

Elle a la dent dure

Comme beaucoup de rumeurs…

 

Il faudra bien qu’un jour

La vérité éclate

Et que le manque d’amour

Enfin fixe une date…

 

Qui mettrait un terme

A un monde anarchique

Pour que se ferment

Les portes pathétiques…

 

Derrière lesquelles

Les hommes trainent les pieds

Cherchant dans leurs querelles

Un exutoire à leurs pensées…

 

24 12 2021

 

des années plus tard...

 

Des années plus tard…

J’aimerais vraiment

Qu’après ma mort

Les droits d’auteur de mon vivant

N’aient pas un triste sort !

Et me soient versées

Toutes mes royalties

Sinon je serai obligé

De rester en vie !

Il manquerait plus que ça

Qu’on profite de mon départ

Post mortem pour l’au-delà

Et ce à tout égard !

Sous ma pierre tombale

Je laisserai pour mes enfants

L’espace afin que sans aucun râle

Ils y glissent mes émoluments !

Soit le fruit de mes poèmes

Garanti bio et sans ver…

Ecrits comme j’aime

Avec de bons vers !

Ceci est mon testament…

Telle une histoire d’humour…

A graver sur le marbre blanc

Avec des mots d’amour !

Pour mon épitaphe

Ici git un poète-clown

Qui de guerre lasse

A fait qu’une page se tourne…

      15 12 2021

 

 

les jours d'après

parodie

les fleurs du cœur

de fil en aiguille

 

De fil en aiguille

 

Je cherche le trou de l’aiguille

Pour y faire passer mon fil…

Mais telle une anguille

Le trou se défile !

 

Il faut que je raccommode

Notre pauvre monde

Où les valeurs s’érodent

Même les plus profondes…

 

Mais le trou est trop petit

Ou le fil trop gros…

Je suis mal loti

Avec un pareil cadeau !

 

Il y a des trous partout

Mon fil ne pourra suffire

Encore une histoire de fous

Comme je sais en écrire !

 

Je vais finir au crochet

Ou en canevas…

Pour ne pas me fâcher

Avec la couture ici-bas !

 

Je finirai comme Pénélope

Et tout démonterai…

En attendant que Calliope

Inspire les hommes de bonne volonté…

 

Je vais reprendre mon fil malheureux

Pour raccommoder la terre

En faisant plein de nœuds

Ne sachant que faire !

 

Encore une histoire de fous

Qui m’a bien plu…

Je n’en verrai pas le bout

Et vous non plus !

 

28 11 2021

 

 

 

 

requiem pour des mots

histoire de fous

 

Histoire de fous

 

Il était une fois

Une histoire de fous

Même accroupie ma foi

 Elle ne voulait pas rester debout !

 

J’ai essayé de la redresser

Afin qu’elle soit crédible

Et pouvoir la raconter

Sans qu’elle soit risible !

 

Mais elle ne voulait rien savoir !

Je n’ai rien pu faire

Pour qu’on puisse y croire

Sans en avoir l’air !

 

Mais têtue comme une mule

Elle préférait se taire

Et rester incrédule

En restant par terre

 

Je l’ai tirée par les épaules

Pour la mettre debout

Mais refusa de tenir son rôle

D’être une histoire de fous !

 

Je voulais qu’elle soit connue

Comme une ronde

Naïve et ingénue

Et fasse le tour du monde !

 

Mais me direz-vous

Une histoire incroyable

Même une histoire de fous

A sa place autour de la table !

 

Mais seulement si on parvient

A la faire tenir debout !

Autrement on tourne sans fin

Comme une roue !

 

Je ne sais où va ce poème

Sorti de je ne sais où…

N’empêche que je l’aime

Comme une histoire de fous !

 

1 11 2021

 

entre ciel et mer

 

Entre ciel et mer

 

Sur une mer de papier

Le navire surfe sur les mots…

Et son jardin secret

Vogue, bohême, sur les flots…

 

Vagues folles et libres

Ecrivent ses mystères

En quatrains dans le livre

En pages douces-amères…

 

Toute une vie s’y déroule

Au fil du récit…

Les souvenirs s’écoulent

Calmes ou en furie…

 

Avec la rose des vents

Pour tout horizon

Les émotions de l’instant

Pour seule passion…

 

C’est un curieux voyage

Comme une odyssée…

Qui parle de naufrage

Et de rêves avortés…

 

Entre ciel et mer

Sur le papier de la vie

La plume court dans l’éther

Disant que rien n’est acquit…

 

Le poète est un marin

Au drôle de bateau…

A la fois serein

Qui court au fil de l’eau

 

En tirant sur le fil de sa mémoire

Comme on dévide un écheveau…

La mer est son histoire

Au travers des flots…

 

16 11 2021

 

 

poème absurde

 

Poème absurde

 

Un poème qui va nulle part

Ne peut pas arriver…

En avance ou en retard

Il reste là où il est !

 

Mais en même temps

Il est multidirectionnel

Quel que soit le moment

Il restera intemporel !

 

Parti de rien

Il va nulle part

Ailleurs voire loin

Il suit un certain regard…

 

Les mots sont des véhicules

Qui conduisent partout

Ils avancent ou reculent

Faisant partie d’un tout !

 

Ils n’ont pas de limites

Ni de garde fous

Ils peuvent être tristes

Ou faire du remous…

 

Ce poème n’est pas si absurde

Qu’il en a l’air…

Je l’ai voulu prude

Afin qu’il ne soit pas amer…

 

Il laisse libre cours

A tout ressenti …

En faisant le tour

Des choses définies…

 

Il cherche la route

Qui lui donnera un sens…

Mais au fond de moi je doute

Autant que je le pense !

 

3 11 2021

 

 

 

histoire de fous

 

Histoire de fous

 

Il était une fois

Une histoire de fous

Même accroupie ma foi

 Elle ne voulait pas rester debout !

 

J’ai essayé de la redresser

Afin qu’elle soit crédible

Et pouvoir la raconter

Sans qu’elle soit risible !

 

Mais elle ne voulait rien savoir !

Je n’ai rien pu faire

Pour qu’on puisse y croire

Sans en avoir l’air !

 

Mais têtue comme une mule

Elle préférait se taire

Et rester incrédule

En restant parterre !

 

Je l’ai tirée par les épaules

Pour la mettre debout

Mais refusa de tenir son rôle

D’être une histoire de fous !

 

Je voulais qu’elle soit connue

Comme une ronde

Naïve et ingénue

Et fasse le tour du monde !

 

Mais me direz-vous

Une histoire incroyable

Même une histoire de fous

A sa place autour de la table !

 

Mais seulement si on parvient

A la faire tenir debout !

Autrement on tourne sans fin

Comme une roue !

 

Je ne sais où va ce poème

Sorti de je ne sais où…

N’empêche que je l’aime

Comme une histoire de fous !

 

1 11 2021

 

les mots contre les mauxLes mots contre les maux Je ne lis pas l’Evangile Ni le journal officiel… La vérité y est trop volatile… Quant aux décrets ministériels Je préfère davantage Faire danser mes mots La tête dans les nuages Le cœur à la place du dos ! Ce siècle de profits Et de compétition Ne convient pas à ma vie Je m’en détourne avec passion ! L’âge m’a rendu plus docile Et moins rebelle Mais toujours pas servile Aux clochers je laisse les querelles… La société règle ses comptes En marchant sur la tête En récitant des contes Qui font tourner les girouettes… Nous abreuvant de couleuvres En forme de vessies… Les tentacules de la pieuvre Se prennent pour des messies ! Il y a trop de vers Dans les fruits de la vie… Je préfère mes propres vers A leurs inepties ! En aval et en amont Leur fleuve charrie Trop d’aberrations A boire jusqu’à la lie ! Je fais danser les mots Et mes poèmes font la ronde… Ils me cachent les maux De notre pauvre monde… 31 10 2021

 

Les mots contre les maux

 

Je ne lis pas l’Evangile

Ni le journal officiel…

La vérité y est trop volatile…

Quant aux décrets ministériels

 

Je préfère davantage

Faire danser mes mots

La tête dans les nuages

Le cœur à la place du dos !

 

Ce siècle de profits

Et de compétition

Ne convient pas à ma vie

Je m’en détourne avec passion !

 

L’âge m’a rendu plus docile

Et moins rebelle

Mais toujours pas servile

Aux clochers je laisse les querelles…

 

La société règle ses comptes

En marchant sur la tête

En récitant des contes

Qui font tourner les girouettes…

 

Nous abreuvant de couleuvres

En forme de vessies…

Les tentacules de la pieuvre

Se prennent pour des messies !

 

Il y a trop de vers

Dans les fruits de la vie…

Je préfère mes propres vers

A leurs inepties !

 

En aval et en amont

Leur fleuve charrie

Trop d’aberrations

A boire jusqu’à la lie !

 

Je fais danser les mots

Et mes poèmes font la ronde…

Ils me cachent les maux

De notre pauvre monde…

 

31 10 2021

 

 

 

 

les châteaux

 

Les châteaux

 

Les châteaux n’ont pas de chance…

Sauf en Espagne…

Ephémère est leur existence

Même hissés sur un mât de cocagne !

 

Les châteaux de cartes

Au moindre courant d’air

Se lézardent

Et finissent par terre !

 

Les châteaux de sable

Dès que la marée remonte

Ne sont plus stables

Et enfin se démontent…

 

Seuls les châteaux en Espagne

Résistent aux menteurs…

Que la foi épargne

A l’écoute d’orateurs…

 

Tels un politicien

Au serment hypocrite…

Sauf le médecin

A celui d’Hippocrate !

 

Ainsi s’édifient certains châteaux…

Certains avec des artifices…

D’autres avec de l’égo

Et autres vices…

 

On peut monter des cathédrales

Pierre après pierre

En ayant la foi en Dédale

Qui a rendu Ariane fière !

 

Même le colosse de Rhodes

A eu les pieds fragiles…

Il a fait comme l’anode

Et s’est effrité moche et futile !

 

Même en Espagne

Châteaux de cartes ou de sable

Rien ne les épargne…

Même les menteurs affables…

 

26 10 2021

 

 

 

 

 

 

 

 

dis-moi la mer

 

Dis-moi la mer

 

Dis-moi ces fils d’argent

Qui entre ciel et terre

Tissent le firmament

De reflets éphémères…

 

Dis-moi l’histoire des hommes

Qui l’ont chevauchée

Escaladant ses formes

Pour des voyages naufragés…

 

Dis-moi toutes les années

Qu’elle a parcourues

Au fil de ses rivages gravés

De messages non lus…

 

De serments vite oubliés

Par le temps qui passe

A travers le sablier

Sans laisser de trace…

 

Parle-moi des étreintes

Jonchant ses grèves

De vérité ou de feinte

Juste le temps d’un rêve…

 

Dis-moi combien elle a englouti

De vies et de corps

Au fond de l’oubli

Dont elle a décidé le sort…

 

Et combien d’histoires d’amour

Sont nées sur ses rivages

Le temps d’un jour

Avant de partir au large…

 

La mer cette belle éternité

Qui berce le temps

Et donne à l’humanité

Un air d’immortalité…

 

14 9 2021

 

 

 

 

 

dis-moi la merDis-moi la mer Dis-moi ces fils d’argent Qui entre ciel et terre Tissent le firmament De reflets éphémères… Dis-moi l’histoire des hommes Qui l’ont chevauchée Escaladant ses formes Pour des voyages naufragés… Dis-moi toutes les années Qu’elle a parcourues Au fil de ses rivages gravés De messages non lus… De serments vite oubliés Par le temps qui passe A travers le sablier Sans laisser de trace… Parle-moi des étreintes Jonchant ses grèves De vérité ou de feinte Juste le temps d’un rêve… Dis-moi combien elle a englouti De vies et de corps Au fond de l’oubli Dont elle a décidé le sort… Et combien d’histoires d’amour Sont nées sur ses rivages Le temps d’un jour Avant de partir au large… La mer cette belle éternité Qui berce le temps Et donne à l’humanité Un air d’immortalité… 14 9 2021Dis-moi la mer Dis-moi ces fils d’argent Qui entre ciel et terre Tissent le firmament De reflets éphémères… Dis-moi l’histoire des hommes Qui l’ont chevauchée Escaladant ses formes Pour des voyages naufragés… Dis-moi toutes les années Qu’elle a parcourues Au fil de ses rivages gravés De messages non lus… De serments vite oubliés Par le temps qui passe A travers le sablier Sans laisser de trace… Parle-moi des étreintes Jonchant ses grèves De vérité ou de feinte Juste le temps d’un rêve… Dis-moi combien elle a englouti De vies et de corps Au fond de l’oubli Dont elle a décidé le sort… Et combien d’histoires d’amour Sont nées sur ses rivages Le temps d’un jour Avant de partir au large… La mer cette belle éternité Qui berce le temps Et donne à l’humanité Un air d’immortalité… 14 9 2021Dis-moi la mer Dis-moi ces fils d’argent Qui entre ciel et terre Tissent le firmament De reflets éphémères… Dis-moi l’histoire des hommes Qui l’ont chevauchée Escaladant ses formes Pour des voyages naufragés… Dis-moi toutes les années Qu’elle a parcourues Au fil de ses rivages gravés De messages non lus… De serments vite oubliés Par le temps qui passe A travers le sablier Sans laisser de trace… 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les années Qu’elle a parcourues Au fil de ses rivages gravés De messages non lus… De serments vite oubliés Par le temps qui passe A travers le sablier Sans laisser de trace… Parle-moi des étreintes Jonchant ses grèves De vérité ou de feinte Juste le temps d’un rêve… Dis-moi combien elle a englouti De vies et de corps Au fond de l’oubli Dont elle a décidé le sort… Et combien d’histoires d’amour Sont nées sur ses rivages Le temps d’un jour Avant de partir au large… La mer cette belle éternité Qui berce le temps Et donne à l’humanité Un air d’immortalité… 14 9 2021Dis-moi la mer Dis-moi ces fils d’argent Qui entre ciel et terre Tissent le firmament De reflets éphémères… Dis-moi l’histoire des hommes Qui l’ont chevauchée Escaladant ses formes Pour des voyages naufragés… Dis-moi toutes les années Qu’elle a parcourues Au fil de ses rivages gravés De messages non lus… De serments vite oubliés Par le temps qui passe A travers le sablier Sans laisser de trace… Parle-moi des étreintes Jonchant ses grèves De vérité ou de feinte Juste le temps d’un rêve… Dis-moi combien elle a englouti De vies et de corps Au fond de l’oubli Dont elle a décidé le sort… Et combien d’histoires d’amour Sont nées sur ses rivages Le temps d’un jour Avant de partir au large… La mer cette belle éternité Qui berce le temps Et donne à l’humanité Un air d’immortalité… 14 9 2021Dis-moi la mer Dis-moi ces fils d’argent Qui entre ciel et terre Tissent le firmament De reflets éphémères… Dis-moi l’histoire des hommes Qui l’ont chevauchée Escaladant ses formes Pour des voyages naufragés… Dis-moi toutes les années Qu’elle a parcourues Au fil de ses rivages gravés De messages non lus… De serments vite oubliés Par le temps qui passe A travers le sablier Sans laisser de trace… Parle-moi des étreintes Jonchant ses grèves De vérité ou de feinte Juste le temps d’un rêve… Dis-moi combien elle a englouti De vies et de corps Au fond de l’oubli Dont elle a décidé le sort… Et combien d’histoires d’amour Sont nées sur ses rivages Le temps d’un jour Avant de partir au large… La mer cette belle éternité Qui berce le temps Et donne à l’humanité Un air d’immortalité… 14 9 2021Dis-moi la mer Dis-moi ces fils d’argent Qui entre ciel et terre Tissent le firmament De reflets éphémères… Dis-moi l’histoire des hommes Qui l’ont chevauchée Escaladant ses formes Pour des voyages naufragés… Dis-moi toutes les années Qu’elle a parcourues Au fil de ses rivages gravés De messages non lus… De serments vite oubliés Par le temps qui passe A travers le sablier Sans laisser de trace… Parle-moi des étreintes Jonchant ses grèves De vérité ou de feinte Juste le temps d’un rêve… Dis-moi combien elle a englouti De vies et de corps Au fond de l’oubli Dont elle a décidé le sort… Et combien d’histoires d’amour Sont nées sur ses rivages Le temps d’un jour Avant de partir au large… La mer cette belle éternité Qui berce le temps Et donne à l’humanité Un air d’immortalité… 14 9 2021Dis-moi la mer Dis-moi ces fils d’argent Qui entre ciel et terre Tissent le firmament De reflets éphémères… Dis-moi l’histoire des hommes Qui l’ont chevauchée Escaladant ses formes Pour des voyages naufragés… Dis-moi toutes les années Qu’elle a parcourues Au fil de ses rivages gravés De messages non lus… De serments vite oubliés Par le temps qui passe A travers le sablier Sans laisser de trace… Parle-moi des étreintes Jonchant ses grèves De vérité ou de feinte Juste le temps d’un rêve… Dis-moi combien elle a englouti De vies et de corps Au fond de l’oubli Dont elle a décidé le sort… Et combien d’histoires d’amour Sont nées sur ses rivages Le temps d’un jour Avant de partir au large… La mer cette belle éternité Qui berce le temps Et donne à l’humanité Un air d’immortalité… 14 9 2021Dis-moi la mer Dis-moi ces fils d’argent Qui entre ciel et terre Tissent le firmament De reflets éphémères… Dis-moi l’histoire des hommes Qui l’ont chevauchée Escaladant ses formes Pour des voyages naufragés… Dis-moi toutes les années Qu’elle a parcourues Au fil de ses rivages gravés De messages non lus… De serments vite oubliés Par le temps qui passe A travers le sablier Sans laisser de trace… Parle-moi des étreintes Jonchant ses grèves De vérité ou de feinte Juste le temps d’un rêve… Dis-moi combien elle a englouti De vies et de corps Au fond de l’oubli Dont elle a décidé le sort… Et combien d’histoires d’amour Sont nées sur ses rivages Le temps d’un jour Avant de partir au large… La mer cette belle éternité Qui berce le temps Et donne à l’humanité Un air d’immortalité… 14 9 2021Dis-moi la mer Dis-moi ces fils d’argent Qui entre ciel et terre Tissent le firmament De reflets éphémères… Dis-moi l’histoire des hommes Qui l’ont chevauchée Escaladant ses formes Pour des voyages naufragés… Dis-moi toutes les années Qu’elle a parcourues Au fil de ses rivages gravés De messages non lus… De serments vite oubliés Par le temps qui passe A travers le sablier Sans laisser de trace… Parle-moi des étreintes Jonchant ses grèves De vérité ou de feinte Juste le temps d’un rêve… Dis-moi combien elle a englouti De vies et de corps Au fond de l’oubli Dont elle a décidé le sort… Et combien d’histoires d’amour Sont nées sur ses rivages Le temps d’un jour Avant de partir au large… La mer cette belle éternité Qui berce le temps Et donne à l’humanité Un air d’immortalité… 14 9 2021Dis-moi la mer Dis-moi ces fils d’argent Qui entre ciel et terre Tissent le firmament De reflets éphémères… Dis-moi l’histoire des hommes Qui l’ont chevauchée Escaladant ses formes Pour des voyages naufragés… Dis-moi toutes les années Qu’elle a parcourues Au fil de ses rivages gravés De messages non lus… De serments vite oubliés Par le temps qui passe A travers le sablier Sans laisser de trace… Parle-moi des étreintes Jonchant ses grèves De vérité ou de feinte Juste le temps d’un rêve… Dis-moi combien elle a englouti De vies et de corps Au fond de l’oubli Dont elle a décidé le sort… Et combien d’histoires d’amour Sont nées sur ses rivages Le temps d’un jour Avant de partir au large… La mer cette belle éternité Qui berce le temps Et donne à l’humanité Un air d’immortalité… 14 9 2021Dis-moi la mer Dis-moi ces fils d’argent Qui entre ciel et terre Tissent le firmament De reflets éphémères… Dis-moi l’histoire des hommes Qui l’ont chevauchée Escaladant ses formes Pour des voyages naufragés… Dis-moi toutes les années Qu’elle a parcourues Au fil de ses rivages gravés De messages non lus… De serments vite oubliés Par le temps qui passe A travers le sablier Sans laisser de trace… Parle-moi des étreintes Jonchant ses grèves De vérité ou de feinte Juste le temps d’un rêve… Dis-moi combien elle a englouti De vies et de corps Au fond de l’oubli Dont elle a décidé le sort… Et combien d’histoires d’amour Sont nées sur ses rivages Le temps d’un jour Avant de partir au large… La mer cette belle éternité Qui berce le temps Et donne à l’humanité Un air d’immortalité… 14 9 2021Dis-moi la mer Dis-moi ces fils d’argent Qui entre ciel et terre Tissent le firmament De reflets éphémères… Dis-moi l’histoire des hommes Qui l’ont chevauchée Escaladant ses formes Pour des voyages naufragés… Dis-moi toutes les années Qu’elle a parcourues Au fil de ses rivages gravés De messages non lus… De serments vite oubliés Par le temps qui passe A travers le sablier Sans laisser de trace… Parle-moi des étreintes Jonchant ses grèves De vérité ou de feinte Juste le temps d’un rêve… Dis-moi combien elle a englouti De vies et de corps Au fond de l’oubli Dont elle a décidé le sort… Et combien d’histoires d’amour Sont nées sur ses rivages Le temps d’un jour Avant de partir au large… La mer cette belle éternité Qui berce le temps Et donne à l’humanité Un air d’immortalité… 14 9 2021Dis-moi la mer Dis-moi ces fils d’argent Qui entre ciel et terre Tissent le firmament De reflets éphémères… Dis-moi l’histoire des hommes Qui l’ont chevauchée Escaladant ses formes Pour des voyages naufragés… Dis-moi toutes les années Qu’elle a parcourues Au fil de ses rivages gravés De messages non lus… De serments vite oubliés Par le temps qui passe A travers le sablier Sans laisser de trace… Parle-moi des étreintes Jonchant ses grèves De vérité ou de feinte Juste le temps d’un rêve… Dis-moi combien elle a englouti De vies et de corps Au fond de l’oubli Dont elle a décidé le sort… Et combien d’histoires d’amour Sont nées sur ses rivages Le temps d’un jour Avant de partir au large… La Dis-moi la mer Dis-moi ces fils d’argent Qui entre ciel et terre Tissent le firmament De reflets éphémères… Dis-moi l’histoire des hommes Qui l’ont chevauchée Escaladant ses formes Pour des voyages naufragés… Dis-moi toutes les années Qu’elle a parcourues Au fil de ses rivages gravés De messages non lus… De serments vite oubliés Par le temps qui passe A travers le sablier Sans laisser de trace… Parle-moi des étreintes Jonchant ses grèves De vérité ou de feinte Juste le temps d’un rêve… Dis-moi combien elle a englouti De vies et de corps Au fond de l’oubli Dont elle a décidé le sort… Et combien d’histoires d’amour Sont nées sur ses rivages Le temps d’un jour Avant de partir au large… La mer cette belle éternité Qui berce le temps Et donne à l’humanité Un air d’immortalité… 14 9 2021mer cette belle éternité Qui berce le temps Et donne à l’humanité Un air d’immortalité… 14 9 2021

dis-moi la mer

mes deux dadas

les enfants de demain

un 14 juillet

hommes en herbe

la corde à nœuds

Champs grammaticaux

 Champs grammaticaux

Après ceux lexicaux

Voici d’autres champs

Où je moissonne mes mots

Comme un artisan…

Je les mets en gerbe

Comme des bouquets…

Parfois une mauvaise herbe

Opportune s’y glisse à souhait…

Sur les deux rives

De mes pâturages

Des mots s ’esquivent…

N’étant pas sages…

De terres en jachère

Peuvent jaillir

Des essences délétères

Promptes à me nuire !

Mais mes champs grammaticaux

Sont plein de bonhomie…

Ils sont altiers et bio

Et exempts de route chimie !

Je sème aux bons vents

Et mes semailles

S’éparpillent en rêvant

Comme des fétus de paille…

Je cherche dans l’écriture

Un exutoire…

Surement pas une culture

Sur laquelle m’assoir !

29 6 2021