L’enfant des quatre saisons
L’enfant était perdu
Au carrefour des quatre saisons
Fatigué, son corps ne le portait plus
Et il cherchait son horizon !
Le printemps le vit soudain
Et s’en approcha
Et, prenant sa main,
Sur un lit de fleurs le coucha
Puis vint l’été et la chaleur
Et les arbres de la forêt
Eurent à cœur
De l’ombrager !
Sur son lit de pétales
Et par les arbres, protégés,
Il s’endormit les joues moins pâles
Et le corps léger
L’automne arriva à point nommé
Et remplaça par des fougères
Les fleurs séchées
Qui avaient fait un parterre
Mais l’hiver était déjà là
Avec sa froidure
Et les premiers frimas
De dame nature !
Voulant aussi jouer son rôle
Pour protéger l’enfant du froid
Il le prit contre son épaule
Et le porta dans un abri de choix
Et l’enfant se rendormit
Calme et serein
Lorsqu’un bruit retentit
Venant de loin
C’étaient les cloches de Noël
Qui résonnaient très fort
Faisant sursauter sa silhouette frêle,
Il bondit dehors
Et là, il vit émerveillé
La ronde des quatre saisons
Qui s’étaient concertées
Pour un hommage à l’unisson !
Tout était là de ces quatre saisons
Le chant des oiseaux
La neige en flocons
Et les fleurs en cadeau !
La nature fêtait un rêve
Devenu réalité
Noël est une trêve
Qui nous fait tous rêver !
15 12 2008
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