Il y a du Merveilleux
Dans chaque rêve
Un corps hurlant comme du feu
Un cœur qui s’accélère sans trêve
Et le désir fougueux
S’empare d’une image
Et des paillettes plein les yeux
On fait un beau voyage
On chevauche une chimère
Comme un cheval de Troie
Avec au réveil, un goût amer
D’un frisson sans véritable émoi
Car il y a des réalités
Qui ne résistent pas à l’analyse
Même s’il est bon d’avoir rêvé
Maudit soit l’onirisme
Le temps invente les décalages
Des choses de la vie
Les échéances font des ravages
Et meurtrissent à force de dépit
Je vendrais mon âme au diable
Et brûlerais mes vaisseaux
Pour vivre cette belle fable
Qui m’est un si lourd fardeau
Et ce piètre poème
Est une sorte d’imposture
Où les mots se démènent
Pour faire bonne figure !
Que le vent d’un nouveau jour
Souffle vite les restes de la nuit
Pour que mortes restent mes amours
Et loin de moi, s’enfuient
Etreintes par le sommeil
Après la déraison d’un rêve
Qui avait un goût de miel
Avec un arrière goût de fiel !
Les mots ne veulent rien dire
Qui décrivent l’abstrait
Comment pourraient-ils suffire
A m’empêcher de rêver ?
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