mercredi 28 août 2019

Bonnet d'âne


Bonnet d’âne



Au fond de la classe

A côté du fourneau

J’avais trouvé ma place

Le dos au chaud…



Mes pédagogues désespéraient

Résignés à mon échec scolaire

Presque traumatisés

Qu’aucune étude ne m’éclaire !



Après avoir lu et écrit

Engrangeant des connaissances

Je sais aujourd’hui

L’étendue de mon ignorance !



A savoir que plus on apprend

Au plus on mesure

Qu’infiniment grand

Est le monde de la culture…



L’expérience n’éclairant

Que le chemin parcouru…

Tout ce qui est devant

N’est qu’un futur vécu !



C’est surement par vengeance

Que je suis devenu autodidacte…

Pour faire la révérence

A mes scolaires actes !

                                                                                                                                                                                     

Je dois à cette immense paresse

Et cette faillite d’étude

D’avoir choisi ce qui m’intéresse

En me semblant moins rude !



Je dois ainsi à mes bohêmes

Un demi-siècle d’écriture

Où j’ai mis dans mes poèmes

Le visage de ma nature.



Le bonnet d’âne

Me va comme un gant…

J’en assume les arcanes

Et j’en souris en rêvant…



28 8 2019



























































Bonnet d’âne



Au fond de la classe

A côté du fourneau

J’avais trouvé ma place

Le dos au chaud…



Mes pédagogues désespéraient

Résignés à mon échec scolaire

Presque traumatisés

Qu’aucune étude ne m’éclaire !



Après avoir lu et écrit

Engrangeant des connaissances

Je sais aujourd’hui

L’étendue de mon ignorance !



A savoir que plus on apprend

Au plus on mesure

Qu’infiniment grand

Est le monde de la culture…



L’expérience n’éclairant

Que le chemin parcouru…

Tout ce qui est devant

N’est qu’un futur vécu !



C’est surement par vengeance

Que je suis devenu autodidacte…

Pour faire la révérence

A mes scolaires actes !

                                                                                                                                                                                     

Je dois à cette immense paresse

Et cette faillite d’étude

D’avoir choisi ce qui m’intéresse

En me semblant moins rude !



Je dois ainsi à mes bohêmes

Un demi-siècle d’écriture

Où j’ai mis dans mes poèmes

Le visage de ma nature.



Le bonnet d’âne

Me va comme un gant…

J’en assume les arcanes

Et j’en souris en rêvant…



28 8 2019


























































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