ETAT DES LIEUX
Quand le berger déclame
Les moutons bêlent à la lune…
Additionnant les voies de l’âme
Pour n’en faire qu’une…
On pleure et on déplore
On critique en se taisant…
On a peur d’avoir tort
A voix basse en conspirant…
A coup d’épée dans l’eau
A coup de portes ouvertes
Enfoncées en tournant le dos
En se contentant de ce qui reste…
Que de courage et d’opiniâtreté
Dans cette aberrante démarche
Cette quête à l’inutilité
Au lieu de se retrousser les manches !
Guignol n’est pas mort
Et a de beaux jours devant lui
Face à l’ennemi retors
Qui lui dort bien la nuit !
La peur et l’insécurité
Sont les armes de l’arbitraire
Et servent de pseudo vérité
Pour obliger à de taire…
Mais le silence est coupable
De ne rien dire ni faire…
Autour de la table
Les ventres creux sont majoritaires !
L’ennemi doit avoir raison
De battre ainsi la campagne…
Il y a des résignations
Qui sont des mâts de cocagne !
15 8 2020