La
mer une si belle chose
Qu’importe
ses naufrages…
Les
épines des roses
N’en
gâchent pas l’image…
Dans
le bruit des vagues
Son
symphonique chant
Fait
hisser le grand largue
Et
le fait claquer au vent…
Ses
rivages sont la mémoire
Des
messages écrits et effacés…
Qui
racontaient des histoires
Conjuguées
au passé…
Sous
un ciel de traine
Ou
le bleu de l’été
Elle
illustre ce poème
Qui
parle d’éternité…
Ce
berceau de l’humanité
Rythme
les siècles depuis toujours…
Les
gens de toute volonté
Y
ont leurs mortes amours…
Les
hommes tracent leur route
Forts
de leurs certitudes…
Mais
combien de doutes
Conduisent
à la solitude…
La
mer du savoir a bien des écueils…
Et
les meilleurs marins
Y
ont laissé des deuils
Et
combien de chagrins…
La
mer, cet édifice de beauté
Chère
à tant de poètes
Qui
ont chanté sa sérénité
Sans
être des prophètes
Ont
dit de ses amours
Somptueuses
avec le ciel
A l’horizon
depuis toujours
Qu’elles
immortelles.
14
2 2021