petit homme

 

Petit  homme

 

Tu n’es qu’un môme

Qui veux devenir grand

Grand comme un homme

Sans prendre le temps…

 

Avant de pouvoir courir

Il faut savoir marcher…

Et il faut surtout partir

Avant de pouvoir arriver !

 

Tu veux toucher les étoiles

Et tutoyer les anges…

Hisser tes propres voiles

Et enfin prendre le large…

 

Crois-moi le diable existe

Qu’il te faudra terrasser…

Il va te falloir d’autres tours de piste

Pour parvenir à le débusquer…

 

La vie est une grande école

Où il faut être bon élève…

Elle te dictera le meilleur rôle

En dehors de tes rêves…

 

A courir dans l’escalier

En sautant les marches

On se prend les pieds

Sans aucun panache !

 

Ne cours pas après le temps

Il te rattrapera sans se presser…

Reste encore un enfant

Et vis tes jeunes années…

 

L’enfance est un privilège

Un héritage de l’amour

Un somptueux florilège

De poèmes qui en font le tour

 

Après le sommet

Au-delà de la cime

Il y a le verbe aimer

A conjuguer sans frime…

 

30 12 2021

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ennemi public

 

Ennemi public

 

Un dieu pervers

A inventé un microbe

A l’aise dans l’éther…

Parce que c’est plus commode !

 

Tout une cour a jeté son dévolu

Sur ses fonctionnalités…

Venant des nues

A bon escient en vérité…

 

Depuis on parle d’altitude

Assis ou debout

Selon l’attitude

On est sain ou fou…

 

On en dit sans savoir

Tout et son contraire…

Qu’il est blanc ou noir

Voire parlementaire…

 

Il passe…partout !

Portes et fenêtres

Sans garde fous

N’a pas de maître !

 

Volatil et ludique

Et fait couler beaucoup d’encre

A connotation politique…

Le diable sortant de l’antre !

 

Malin comme un singe

Lutin facétieux…

Il fait tourner les méninges

Et nous empêche d’être heureux !

 

29 12 2021

 

 

 

 

 

poème en U

 

Poème en U

 

L’histoire de ma vie

N’est qu’un malentendu…

Je n’avais pas tout compris

Ni bien entendu…

 

Les choses se sont produites

Bien à mon insu…

En cascade, ces choses fortuites

Ont fait mon vécu !

 

J’ai parcouru

Plein de chemins…

Des voies sans issue

Au hasard des matins…

 

La route fut ardue

Et aléatoire…

Mais j’étais têtu

Et n’en avais cure !

 

Je ne me suis pas aperçu

Que l’erreur même volontaire

Est forcément malvenue

Dans une quête identitaire !

 

Si un jour je l’avais lu

J’aurais réfléchi…

Et me serais abstenu

Mais le mal était acquit !

 

L’aventure de ma vie

Était vécue…

J’avais été ébloui…

En fait un problème de vue…

 

Sera-t-il le bienvenu

Dans le monde de l’écriture

Mon poème en U

Pourtant sincère je vous l’assure !

 

28 12 2021

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

poème en U

 

Poème en U

 

L’histoire de ma vie

N’est qu’un malentendu…

Je n’avais pas tout compris

Ni bien entendu…

 

Les choses se sont produites

Bien à mon insu…

En cascade, ces choses fortuites

Ont fait mon vécu !

 

J’ai parcouru

Plein de chemins…

Des voies sans issue

Au hasard des matins…

 

La route fut ardue

Et aléatoire…

Mais j’étais têtu

Et n’en avais cure !

 

Je ne me suis pas aperçu

Que l’erreur même volontaire

Est forcément malvenue

Dans une quette identitaire !

 

Si un jour je l’avais lu

J’aurais réfléchi…

Et me serais abstenu

Mais le mal était acquit !

 

L’aventure de ma vie

Était vécue…

J’avais été ébloui…

En fait un problème de vue…

 

Sera-t-il le bienvenu

Dans le monde de l’écriture

Mon poème en U

Pourtant sincère je vous l’assure !

 

28 12 2021

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

nuage de larmes

 

Nuage de larmes

 

Il était une fois

Un gros nuage noir

Dans un ciel bleu roi

Qui faisait peine à voir…

 

Il s’ennuyait à mourir

Ne sachant que faire de sa peine

 Alors il se mit à courir

Dans son ciel de traine…

 

Cherchant sans méchanceté

Un exutoire à ses larmes…

Quelqu’un de mauvaise volonté

Mais pas une bonne âme…

 

Dans un souci de justice

Il jeta son dévolu

Sur un monde factice

Et déversa depuis les nues

 

Des torrents d’eau

Afin de consoler son chagrin…

De tous les égos

Et les orgueils malsains !

 

Il ajouta le vent

Qu’il fit souffler en tempête

Sur la vanité des gens

Qui font grossir leur tête

 

A coup de certitudes

Et de mauvaises raisons…

Arguant qu’une savante étude

Justifiait leurs actions !

 

La morale s’il en est une

Est qu’être mauvais sur terre

Sans obligation aucune

Peut mettre le ciel en colère !!!

 

Ne riez pas de la naïveté

De mon poème…

Un nuage peut être la fatalité

D’une vengeance suprême…

 

27 12 2021

 

 

 

 

 

 

 

 

souriez vous êtes filmés

souriez vous êtes filmés

ivresse

 

Ivresse

 

On peut, pourquoi pas vivre

A la va comme je te pousse

Et feuilleter le livre

Comme l’eau caresse la mousse…

 

En lisant les chapitres

Dans le désordre

Sans souci du titre

Sans chronologie ni ordre…

 

On peut avancer pèle mêle

En remplissant son grenier

De plusieurs ciels            

En laissant couler le sablier…

 

 L’âge mettra en place

Tous les morceaux

Ignorant les classes

Né en bas ou en haut…

 

Vivre à l’emporte pièces

Sans souci des codes

Avec ou sans laisse

Fantasque ou à la mode…

 

L’ordre des choses

Est conventionnel…

On conjugue la cause

A l’inconditionnel…

 

Chacun a un dragon

A vaincre et terrasser…

Fantôme ou démon

Quelque part dans le passé…

 

La fin justifie les moyens

Et la vie trouvera son rôle

Crépuscules ou petits matins

Et la bonne épaule…

 

Dans le jardin des origines

Poussent des fleurs paradoxales…

On y trouve des racines

Et aussi un idéal…

 

25 12 2021

 

 

 

 

 

 

 

,

l'épongeL’éponge Je suis de ces éponges Qui retiennent et absorbent Tout ce qui ronge En pantalon ou robe… J’ai une grande rétention Presque un idéal… Surtout la solution Convenant à mon végétal ! Faire l’âne pour avoir du son… Être le parfait idiot Vibrant au diapason Quand il le faut… En fait l’éponge parfaite De bonne continence A l’abri des maux de tête Et de toute nuisance ! Gardant pour elle Les effets secondaires De futiles querelles Toujours éphémères ! De cette histoire la morale Est au domestique Ce que le végétal Est au synthétique… Mais si on me presse Je ne pourrai plus retenir Mon trop plein de détresse… Et ce qui peut en cuire !!! 24 12 2021

 

L’éponge

 

Je suis de ces éponges

Qui retiennent et absorbent

Tout ce qui ronge

En pantalon ou robe…

 

J’ai une grande rétention

Presque un idéal…

Surtout la solution

Convenant à mon végétal !

 

Faire l’âne pour avoir du son…

Être le parfait idiot

Vibrant au diapason

Quand il le faut…

 

En fait l’éponge parfaite

De bonne continence

A l’abri des maux de tête

Et de toute nuisance !

 

Gardant pour elle

Les effets secondaires

De futiles querelles

Toujours éphémères !

 

De cette histoire la morale

Est au domestique

Ce que le végétal

Est au synthétique…

 

Mais si on me presse

Je ne pourrai plus retenir

Mon trop plein de détresse…

Et ce qui peut en cuire !!!

 

24 12 2021

 

 

 

chimère ou mirage

 

Chimère ou mirage…

 

J’ai visité les nues

Et n’y ai trouvé

Qu’une salle de pas perdus

Pour âmes naufragées…

 

Rien dans les nuages

Pas de super gourou

Aucun personnage

Même pas le roi des fous !

 

La fable persiste et perdure

Avec autant d’électeurs…

Elle a la dent dure

Comme beaucoup de rumeurs…

 

Il faudra bien qu’un jour

La vérité éclate

Et que le manque d’amour

Enfin fixe une date…

 

Qui mettrait un terme

A un monde anarchique

Pour que se ferment

Les portes pathétiques…

 

Derrière lesquelles

Les hommes trainent les pieds

Cherchant dans leurs querelles

Un exutoire à leurs pensées…

 

24 12 2021

 

des années plus tard...

 

Des années plus tard…

J’aimerais vraiment

Qu’après ma mort

Les droits d’auteur de mon vivant

N’aient pas un triste sort !

Et me soient versées

Toutes mes royalties

Sinon je serai obligé

De rester en vie !

Il manquerait plus que ça

Qu’on profite de mon départ

Post mortem pour l’au-delà

Et ce à tout égard !

Sous ma pierre tombale

Je laisserai pour mes enfants

L’espace afin que sans aucun râle

Ils y glissent mes émoluments !

Soit le fruit de mes poèmes

Garanti bio et sans ver…

Ecrits comme j’aime

Avec de bons vers !

Ceci est mon testament…

Telle une histoire d’humour…

A graver sur le marbre blanc

Avec des mots d’amour !

Pour mon épitaphe

Ici git un poète-clown

Qui de guerre lasse

A fait qu’une page se tourne…

      15 12 2021

 

 

les jours d'après

parodie

les fleurs du cœur