Autobiographiquement
votre
A
la vive lumière
Je
préfère l’ombre
Que
rien ne m’éclaire
Et
me noie dans le nombre…
L’anonymat
me convient
Et
les amarres que je largue
Indiquent
mes chemins
Sans
faire de vagues…
Je
garde pour moi
Toutes
mes cicatrices
Mes
rides et mes effrois
Vécus
sans artifices…
Ma
nature rebelle
Trouve
ainsi son compte
Et
me démarque, inconditionnelle,
De
tous les contes…
Pour
les couleuvres
Qu’on
veut que j’avale
Je
bâtis mon œuvre
Loin
des fausses morales…
Je
ne suis pas l’architecte
Qui
construit des cathédrales…
Mais
juste un insecte
Dans
un monde végétal
Où
de riches essences
Sont
le choix d’autres
Je
ne tire ma quintessence
Qu’en
modeste apôtre…
Du
destin aléatoire
Que
la vie m’a attribué…
Ainsi
mon histoire
Aura
été ma finalité…
Je
partirai sur la pointe des pieds
En
silence avec mes acquis
Mes
infortunes et mes succès
Sans
avoir tout dit…
Ni
en ayant répondu
A
qui ne voulait pas entendre
Et
me suis tu
Sans
rien en attendre…
J’ai
vécu sans allégeance
Afin
de ne pas plaire
A
quelque obéissance
Et
sans courtiser mes pairs…
L’envol
du papillon
Vers
la liberté
Et
un furtif horizon
Est
un moment d’éternité…
J’ignore
les qualités
Dont
je me crédite
Mais
si mon âme est contée
Un
jour les choses seront dites…
29
7 2023