mardi 15 octobre 2024

c'était mieux avant

 

C’était mieux avant

 

C’était mieux avant que les principes

Brusquement ne se lézardent

Tournant en rond sur la piste

Et que les valeurs se hasardent

 

Inexorablement vers le mur

Sans rien faire pour l’éviter

Après et à cause de la fracture

De notre vieille société…

 

Qui bat fortement de l’aile

Parce que les gens ne s’aiment plus

Ne vivant que de querelles

De frustration d’avoir mal vécu…

 

Où les priorités ne sont plus les mêmes

Etayées par de faux alibis

Pour justifier cet enfer moderne

Qu’est le monde d’aujourd’hui…

 

Dans le jardin des valeurs

Pousse cette mauvaise herbe

Qui n’a plus de saveur

Et dont le goût est acerbe…

 

C’était mieux avant

Quand une échelle des valeurs

Rapprochait les parents des enfants

Le manuscrit de son auteur…

 

Dans un monde anonyme

Nous marchons dans le vide

Perchés sur des cimes

Aux parois arides…

 

La nostalgie ne réparera pas les dégâts

En rassemblant les morceaux…

C’était mieux avant

Que ne s’installe le chaos…

 

13 10 2024

 

 

 

 

 

 

dimanche 13 octobre 2024

c'était mieux avantC’était mieux avant C’était mieux avant Où l’eau passait sous les ponts Où nous avions le temps De courir après un ballon… Aujourd’hui tout va trop vite Les heures les mois les saisons Les contraintes les rites Qui ne nous donnent pas raison… Plus personne ne s’attarde Sur le sort de son prochain… On ne fait rien qui nous retarde… On perd le sens de l’humain Au lieu de nous servir La technologie nous asservis Le progrès déforme l’avenir En gaspillant la vie Demain il sera trop tard Nous n’aurons rien compris… Lavons nos yeux de leur fard Essayons d’être surpris De la grandeur des choses Des jours qui se lèvent De la beauté des roses De la magie de nos rêves… C’était mieux avant Un monde d’assistés Géré par des bienpensants Dérangés par la vérité… C’était mieux avant Avant que je grandisse Quand j’étais enfant Avant que je vieillisse… 21 02 2014

 

C’était mieux avant

 

C’était mieux avant

Où l’eau passait sous les ponts

Où nous avions le temps

De courir après un ballon…

 

Aujourd’hui tout va trop vite

Les heures les mois les saisons

Les contraintes les rites

Qui ne nous donnent pas raison…

 

Plus personne ne s’attarde

Sur le sort de son prochain…

On ne fait rien qui nous retarde…

On perd le sens de l’humain

 

Au lieu de nous servir

La technologie nous asservis

Le progrès  déforme l’avenir

En gaspillant la vie

 

Demain il sera trop tard

Nous n’aurons rien compris…

Lavons nos yeux de leur fard

Essayons d’être surpris

 

De la grandeur des choses

Des jours qui se lèvent

De la beauté des roses

De la magie de nos rêves…

 

C’était mieux avant

Un monde d’assistés

Géré par des bienpensants

Dérangés par la vérité…

 

C’était mieux avant

Avant que je grandisse

Quand j’étais enfant

Avant que je vieillisse…

 

21 02 2014

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mardi 24 septembre 2024

le temps qui reste

 

LE TEMPS QUI RESTE

 

Qu’il est beau ce poème

Sur le temps qui reste

Qui pourtant s’égraine

Geste après geste…

 

Les jours qui passent

Le déchirent en lambeaux

Nous laissant face à face

Avec nos oripeaux…

 

Qu’importe les haillons

Du costume du temps

Il reste toujours l’horizon

A la rose des vents…

 

Ce temps qui nous est compté

Et dont nous sommes comptables

Se fractionne en éternité

Sauf au moment de quitter la table…

 

En fait un compte à rebours

Avec un cahier des charges

Qui vaut bien le détour

A n’importe quel âge…

 

Une volée de marches

Escaladées en courant

Ou autre démarche

D’un pas lourd et pesant…

 

Le temps qui reste

Une somme de lendemains

Avant de finir son assiette

Après qu’in ne reste plus rien…

 

24 9 2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mardi 17 septembre 2024

tu aurais pu

 

Tu aurais pu

Rester parmi nous…

La vie n’a pas voulu…

Nous formions un tout…

 

Tu aurais pu vivre

Encore un peu

Avant de refermer le livre

Des jours heureux…

 

Nous t’aimions tous

A en perdre haleine

Avant que la vie te pousse

Vers ces contrées lointaines

 

D’où l’on ne revient pas

Changeant une présence

En souvenirs de joie

Mais qui n’ont plus d’importance…

 

Tu es partie

Pour ce grand voyage

Sur cette mer infinie

Où hélas tout finit en naufrage…

 

Mais la vie sépare

Ceux qui s’aiment

C’est un grand départ

Et la fin du poème…

 

Nous sommes des feuilles mortes

Que balaie le vent de l’automne…

Qui savent que derrière la porte

Ne se trouvent que des hommes…

 

Ephémères et mortels

Mais il reste cette grande force

Celle de l’intemporel

Entre l’arbre et l’écorce…

 

17 9 2024

 

POUR JP

jeudi 11 juillet 2024

les grandes écoles

 

 

 

Les grandes écoles

 

Toute une stratégie

Dans les grandes écoles

Celle de la diplomatie

Et des jeux de rôle…

 

Maitriser la colère

Et les humiliations

Être un bon parlementaire

Malgré les vexations…

 

Briller par sa superbe

Et les ronds de jambe

Avoir le bon verbe

Et le sourire à la demande…

 

Parler avec emphase

En contrôlant la voix

Avoir les bonnes phrases

Et le meilleur émoi…

 

Le sang bleu ne ment pas

Et la cuillère en argent

Du métal de bon aloi

Pour courbettes et entregent…

 

Les salons de Voltaire

Sont des scènes idéales

Pour le savoir faire

Et les chorégraphies sans morale…

 

Le bon ton est de rigueur

Comme la bonne mesure…

On y apprend toute la ferveur

Dont a besoin l’imposture…

 

Il faut être de bonne naissance

Pour exceller dans cette pédagogie

Et une éclectique outrecuidance

Pour générer un ordre établi…

 

Le pouvoir donne des ailes

Et flatte l’égo

Comme il remplit l’escarcelle

En courbant le dos…  11 7 2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

jeudi 4 juillet 2024

responsable mais non coupablrResponsable mais non coupable Les enfants d’aujourd’hui Sont les adultes de demain Dans ce monde en folie A l’effrayant destin… Saurons-nous un jour Que nous allons trop loin Et que le manque d’amour Sera notre déclin… Le système a bon dos On l’accuse de tout… Les victimes sont des bourreaux Et les raisonnables des fous ! Dans ce monde en faillite Taillable et corvéable Fatalités et démérites Mangent à la même table ! Les imposteurs partagent le festin Et font égoïstement la fête Négligeant ceux qui ont faim Ne leur laissant que les miettes Dans les jardins de la vie De faux jardiniers Plantent des orties Plutôt que des rosiers… Notre monde en jachère Est rempli de mauvaises herbes… Qui génèrent la colère De ceux qu’elle exacerbe 4 7 2024

 

Responsable mais non coupable

 

Les enfants d’aujourd’hui

Sont les adultes de demain

Dans ce monde en folie

A l’effrayant destin…

 

Saurons-nous un jour

Que nous allons trop loin

Et que le manque d’amour

Sera notre déclin…

 

Le système a bon dos

On l’accuse de tout…

Les victimes sont des bourreaux

Et les raisonnables des fous !

 

Dans ce monde en faillite

Taillable et corvéable

Fatalités et démérites

Mangent à la même table !

 

Les imposteurs partagent le festin

Et font égoïstement la fête

Négligeant ceux qui ont faim

Ne leur laissant que les miettes

 

Dans les jardins de la vie

De faux jardiniers

Plantent des orties

Plutôt que des rosiers…

 

Notre monde en jachère

Est rempli de mauvaises herbes…

Qui génèrent la colère

De ceux qu’elle exacerbe

 

4 7 2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

vendredi 21 juin 2024

l'orée du bois dormant

L' orée du bois dormant

 

L’orée du bois dormant

 

Sur la pointe des pieds

Sans faire de bruit

Pas comme une célébrité

Ou une gloire de la patrie…

 

Sans tambour ni trompette

Et sans catafalque

Je quitterai la fête

Sans le moindre masque…

 

J’irai enfouir mes rides

Sous mes chers pissenlits

Ailleurs qu’aux Invalides

Où dorment quelques ennemis…

 

Sans colifichets ni fioritures

Et surtout sans mascarade…

Un adieu sans dorures

Comme une galéjade !

 

Je tirerai une révérence

Avec une dernière grimace

Une ultime outrecuidance

Et laisserai ma place…

 

Je laisserai derrière moi

Pamphlets et satires…

Sur un regard sans effroi

Je quitterai le pire…

 

De cette comédie humaine

Cacophonique fresque

Où les fausses notes souveraines

Assourdissent ce siècle…

 

20 06 2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mardi 28 mai 2024

sos

 

SOS

 

Le monde devient fou

On vit dans la tempête…

Malmenés par les remous

Avec du mal à sortir la tête…

 

Et les gens vont et viennent

Comme s’il ne se passait rien

Résignés à leur peine

Et à leur sombre destin…

 

Je suis effaré par cette résignation

A ce consternant chaos

Qui devrait être indignation

Et désir de renouveau…

 

Une dystopie nous guette

Que nous banalisons

En baissant la tête

Sans regarder l’horizon…

 

Ces réalités contemporaines

Se passent sans la moindre alarme

Avec une banalisation souveraine

Presque sans état d’âme…

 

Nous allons laisser à nos enfants

Le contraire d’un éden…

Un monde proche du néant

Victime du système…

 

Intellectuelle léthargie

Avec ses tentacules…

Véritable anesthésie

Grâce à laquelle on recule…

 

 

 

jeudi 9 mai 2024

malicieusement votre

 

Malicieusement votre

Il est des verbes tendancieux

Et dérangeants

Voire même audacieux

Et inconvenants…

 

Selon leur conjugaison

Dans la langue Française

Ils prêtent à confusion

Et mettent mal à l’aise…

 

Il aurait fallu que je le sache

Plaît à l’oreille

Et personne ne se fâche

C’est pourtant pareil

 

Qu’il eut fallu que je le susse

A l’imparfait du subjonctif

Qui fait penser à un phallus

Donc très subversif !

 

Ces conjugaisons perfides

Rebelles à la bienséance

Ne sont pas timides

Et frôlent l’outrecuidance !

 

L’homo erectus sans façon

Fait penser à un orifice…

Alors qu’il n’est qu’une érection

Sans aucune malice !

 

L’homme se mit debout

Pour ne plus ressembler au singe…

Mais il marche au licou

Sans en avoir les méninges…

 

Et moi sur le berceau duquel

J’eusse aimé une fée…

Avec des clochettes ou des ailes

Pour pouvoir m’élever

 

Au-dessus du statut de pitre

Et m’envoler vers les mots

D’une géniale épitre…

Ce sera un coup d’épée dans l’eau !

 

8  5 2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

mercredi 20 mars 2024

vendredi 23 février 2024

il était une fois

 

Il était une fois

Ainsi commencent les histoires…

Celles qui parlent de joie

Celles qui écrivent l’histoire…

 

Des contes pour enfants

Des drames et des larmes

Aussi les fleurs du printemps

Et les émotions de l’âme…

 

Tout commence un jour

Par une première fois

Une histoire d’amour

Et les premiers émois…

 

Les tout premiers mots

Que prononce le cœur…

Le gazouillis du ruisseau

Avant le torrent en fureur…

 

Naître est une première fois

Mourir aussi d’ailleurs…

C’est drôle comme les premières fois

N’ont pas les mêmes valeurs…

 

On n’invente pas le temps

C’est lui qui nous invente…

Du sablier il est fuyant

Sauf si la vie est aimante…

 

Et étreint les corps

En étreignant les cœurs…

L’amour donne tort

A ceux qui ont peur…

 

23 2 2024

 

 

 

mercredi 21 février 2024

le temps des cerises

 

Le temps des cerises

 

Où les arbres en fleurs

Résonnaient de chants d’oiseaux …

Où la vie en couleur

Portait ses valeurs très haut…

 

Où les grandes surfaces

Nourrissaient de l’intérieur

Sans perdre la face

Nos anciens sans pudeur…

 

Où le monde médical

Avait les vrais moyens

De sa juste morale

Et le sens de l’humain…

 

Où sur les trottoirs

On n’avait pas à enjamber

Dès que tombait le soir

Les sans-abris allongés…

 

Où l’argent gagné

Avait une autre odeur

Autre que celle du profit éhonté

Plus proche de celle de la sueur…

 

Le temps des cerises

Celui des valeurs obsolètes

Où il n’est plus de mise

De n’être pas une girouette…

 

Tellement c’est le vent des modes

Qui créé les tendances

Qui sont plus commodes

Pour atteindre l’excellence…

 

Il est vrai que la personnalité

Ne peut s’épanouir

Que grâce à une identité

Qui ne saurait s’enfouir

 

Au fond d’un jeu de rôle…

Joué derrière un masque social…

Un seul coup d’épaule

Suffirait au bien et au mal

 

21 02 2024

Sur d’autres horizons

 

 

 

 

 

mardi 30 janvier 2024