A titre posthume
Après un mauvais rhume
J’ai émigré vers l’au-delà
Et c’est à titre posthume
Que je serai mon avocat !
Mais de l’illustre diable
Que j’ai été avec bonheur
Changeant souvent d’étable
Et aussi de couleur
J’ai cultivé les fleurs du mal
Comme Baudelaire
Sans souci de morale…
La vie est trop éphémère !
Buvant aux sources défendues
Avec gourmandise
Sans penser avoir trop bu…
Les sources étant à ma guise !
Je serai mon confesseur
En plus de mon avocat
Mais n’est-ce pas au créateur
Qu’il incombe que j’aie vécu comme ça !
En battant les vents
Aux quatre horizons
Et courant après le temps
Pour me donner raison…
J’ai cherché la vérité
Là où elle n’était pas…
Ce sont les chemins
écartés
Qui en ont fait mon choix !
Mais à vaincre des batailles
On ne gagne pas la guerre…
Encore que jamais il ne faille
Que la misère triomphe du bonheur !
J’ai usé la morale
Jusqu’à la trame…
Pour être marginal …
Et plaire à mon âme !
Comme un ange déchu
Chassé de son ciel
J’ai vécu à terme échu
Au singulier et au pluriel !
En tout homme
Un ou plusieurs diables…
Et autant de fantômes
Sont des terres d’érable…
Ses fruits se dispersent au vent
Pour une moisson aléatoire…
Mais en s’abritant sous un auvent
On se protège de son histoire…
L’avocat de mon diable
Saura la bonne plaidoirie
Quand j’aurai quitté la table
Pour entrer dans l’oubli…
Qu’importe si l’on me damne
D’avoir choisi la marge…
La mer déverse mille larmes
Pour exorciser ses naufrages…
02 06 2014
A titre posthume
Après un mauvais rhume
J’ai émigré vers l’au-delà
Et c’est à titre posthume
Que je serai mon avocat !
Mais de l’illustre diable
Que j’ai été avec bonheur
Changeant souvent d’étable
Et aussi de couleur
J’ai cultivé les fleurs du mal
Comme Baudelaire
Sans souci de morale…
La vie est trop éphémère !
Buvant aux sources défendues
Avec gourmandise
Sans penser avoir trop bu…
Les sources étant à ma guise !
Je serai mon confesseur
En plus de mon avocat
Mais n’est-ce pas au créateur
Qu’il incombe que j’aie vécu comme ça !
En battant les vents
Aux quatre horizons
Et courant après le temps
Pour me donner raison…
J’ai cherché la vérité
Là où elle n’était pas…
Ce sont les chemins
écartés
Qui en ont fait mon choix !
Mais à vaincre des batailles
On ne gagne pas la guerre…
Encore que jamais il ne faille
Que la misère triomphe du bonheur !
J’ai usé la morale
Jusqu’à la trame…
Pour être marginal …
Et plaire à mon âme !
Comme un ange déchu
Chassé de son ciel
J’ai vécu à terme échu
Au singulier et au pluriel !
En tout homme
Un ou plusieurs diables…
Et autant de fantômes
Sont des terres d’érable…
Ses fruits se dispersent au vent
Pour une moisson aléatoire…
Mais en s’abritant sous un auvent
On se protège de son histoire…
L’avocat de mon diable
Saura la bonne plaidoirie
Quand j’aurai quitté la table
Pour entrer dans l’oubli…
Qu’importe si l’on me damne
D’avoir choisi la marge…
La mer déverse mille larmes
Pour exorciser ses naufrages…
02 06 2014
A titre posthume
Après un mauvais rhume
J’ai émigré vers l’au-delà
Et c’est à titre posthume
Que je serai mon avocat !
Mais de l’illustre diable
Que j’ai été avec bonheur
Changeant souvent d’étable
Et aussi de couleur
J’ai cultivé les fleurs du mal
Comme Baudelaire
Sans souci de morale…
La vie est trop éphémère !
Buvant aux sources défendues
Avec gourmandise
Sans penser avoir trop bu…
Les sources étant à ma guise !
Je serai mon confesseur
En plus de mon avocat
Mais n’est-ce pas au créateur
Qu’il incombe que j’aie vécu comme ça !
En battant les vents
Aux quatre horizons
Et courant après le temps
Pour me donner raison…
J’ai cherché la vérité
Là où elle n’était pas…
Ce sont les chemins
écartés
Qui en ont fait mon choix !
Mais à vaincre des batailles
On ne gagne pas la guerre…
Encore que jamais il ne faille
Que la misère triomphe du bonheur !
J’ai usé la morale
Jusqu’à la trame…
Pour être marginal …
Et plaire à mon âme !
Comme un ange déchu
Chassé de son ciel
J’ai vécu à terme échu
Au singulier et au pluriel !
En tout homme
Un ou plusieurs diables…
Et autant de fantômes
Sont des terres d’érable…
Ses fruits se dispersent au vent
Pour une moisson aléatoire…
Mais en s’abritant sous un auvent
On se protège de son histoire…
L’avocat de mon diable
Saura la bonne plaidoirie
Quand j’aurai quitté la table
Pour entrer dans l’oubli…
Qu’importe si l’on me damne
D’avoir choisi la marge…
La mer déverse mille larmes
Pour exorciser ses naufrages…
02 06 2014
A titre posthume
Après un mauvais rhume
J’ai émigré vers l’au-delà
Et c’est à titre posthume
Que je serai mon avocat !
Mais de l’illustre diable
Que j’ai été avec bonheur
Changeant souvent d’étable
Et aussi de couleur
J’ai cultivé les fleurs du mal
Comme Baudelaire
Sans souci de morale…
La vie est trop éphémère !
Buvant aux sources défendues
Avec gourmandise
Sans penser avoir trop bu…
Les sources étant à ma guise !
Je serai mon confesseur
En plus de mon avocat
Mais n’est-ce pas au créateur
Qu’il incombe que j’aie vécu comme ça !
En battant les vents
Aux quatre horizons
Et courant après le temps
Pour me donner raison…
J’ai cherché la vérité
Là où elle n’était pas…
Ce sont les chemins
écartés
Qui en ont fait mon choix !
Mais à vaincre des batailles
On ne gagne pas la guerre…
Encore que jamais il ne faille
Que la misère triomphe du bonheur !
J’ai usé la morale
Jusqu’à la trame…
Pour être marginal …
Et plaire à mon âme !
Comme un ange déchu
Chassé de son ciel
J’ai vécu à terme échu
Au singulier et au pluriel !
En tout homme
Un ou plusieurs diables…
Et autant de fantômes
Sont des terres d’érable…
Ses fruits se dispersent au vent
Pour une moisson aléatoire…
Mais en s’abritant sous un auvent
On se protège de son histoire…
L’avocat de mon diable
Saura la bonne plaidoirie
Quand j’aurai quitté la table
Pour entrer dans l’oubli…
Qu’importe si l’on me damne
D’avoir choisi la marge…
La mer déverse mille larmes
Pour exorciser ses naufrages…
02 06 2014