Flèches royales
Que de vaillance
Chez les archets du roi
Qui selon leur obédience
Ont fait le choix
D’obéir aveuglément
Aux caprices de la royauté
Et ce faisant nonobstant
Les égards de la vérité !
Que de hardiesse
Et de couardise
Pour frapper avec traitresse
Les cerfs à leur guise !
Contraignant la roture
A payer la dîme
Aux nobles de bonne nature
Qu’importe la famine !
Jouvencelles et jouvenceaux
Méfiez-vous de ces seigneurs…
Gueux manants et marauds…
Ils ne sont que des saigneurs !
Du haut de leurs remparts
Derrière leurs châteaux forts
Leurs écus brillent comme des phares…
Acquis en vous passant sur le corps !
Ces chevaliers sans peur ni reproches
Ont bravé les âges
Pour continuer à faire les poches
Comme un épouillage !
Ces flèches royales
Sont empreintes de curare…
Pour l’anesthésie locale…
Tel le rêve d’Icare…
04 04 2016
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