samedi 8 juillet 2017

à guichets fermés

A guichets fermés
L’été d’une quarantaine
Et un chiffre fatidique…
Pas de quoi en faire un poème
Qui ne sera même pas biblique…
Sous le soleil de juillet
Au parfum de Provence
Le rideau va se baisser
Sur le théâtre d’une échéance…
La pièce s’achève
Et les acteurs s’en vont…
C’est la fin d’un rêve
Et de ses représentations…
Il ne restera plus
Qu’à quitter les planches
Du théâtre des pas perdus
Sans effets de manches…
Quel mauvais dramaturge
A osé écrire ce rôle…
D’un jardin qui s’insurge
Contre les fleurs qui s’étiolent…
Le régisseur fermera derrière lui
Et éteindra la lumière…
Le spectacle est fini…
La pièce devait être éphémère !
Le temps passe et court
Après la mémoire…
Mais les histoires d’amour
Se cachent derrière le miroir…
Dont le tain a disparu
Ecaillé par le temps…
Celui d’un vécu
Réduit à néant.
07 07 2017

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