Le vent de l’oubli
Combien ont disparu
Sans le moindre bruit…
Une foule d’inconnus
Qui sont partis
Sans laisser de traces
Dans l’anonymat total…
Ils n’avaient plus leur place
Dans l’ordre établi d’un idéal…
Ravalant leurs larmes
Et leurs sanglots…
Malgré leur belle âme
Ils ont fui le troupeau…
La fosse commune
Fut leur dernière demeure…
Ultime infortune
Le mépris ou l’horreur…
Le système les a engloutis
Comme des sables mouvants…
Et ils sont partis
Absorbés par le néant…
Aucune histoire ne
subsiste
De ces âmes naufragées…
Pas même un souvenir triste
Dans les mémoires anesthésiées…
Hommes de rien
Ou de peu de choses…
Juste des êtres humains
Qui quelque part reposent…
Dans la mer de l’oubli
Où ils ont sombrés…
Dernier voyage d’une vie
A peine vraie…
11 12 2017
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