De bouche à oreilles…
Les rumeurs dévalent les rues
Comme des poussières
Cherchant des oreilles à l’affut
Du moindre courant d’air…
Grâce au bon Eole
Qui les emporte…
A une allure folle
Vers de nouvelles portes…
Autant d’odeurs malsaines
Polluant les rues de la vie…
Comme un manque d’hygiène
Que n’évacue nulle voirie…
La malveillance est un égout
En principe pour eaux usées…
Synonyme de mauvais goût
Pour riverains désabusés…
Chez combien de natures
S’impose un ravalement de façade…
Une réfection des peintures
Pour cacher leurs mascarades…
Des travaux s’imposent
Au cœur de leur maison…
Comme planter des roses
Pour décorer leur balcon…
Et balayer devant sa porte
Plutôt que celle du voisin…
Afin que le diable n’emporte
Ses poussières au loin…
Nous ne sommes qu’un chapitre
Du livre d’histoire…
Et dans des milliards de litres
Une goutte d’eau dérisoire !
Les rumeurs battent la campagne
Et grimpent à l’arbre du temps
Comme à un mât de cocagne…
Et autant en emporte le vent…
14 06 2018
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