Vue d’en haut…
Les vieilles carnes les plus rances
Quittent un jour le pâturage…
Pour une ultime transhumance
Pour d’autres alpages…
Après avoir brouté la mauvaise herbe
Et batifolé dans des prés de mots
Je cesserai de moissonner le verbe
Comme on cueille des coquelicots !
Je partirai sans le faire exprès
Et sans avoir tout dit…
Sur la pointe des pieds
Et je l’espère sans faire de bruit !
Avec un sourire de connivence
Et un clin d’œil malicieux…
En pensant à mes outrecuidances
Et à mon humour douteux !
On cesse de penser
A la vanité des choses
En cessant de respirer
Le parfum des roses…
D’autres prairies m’attendent
Qui n’existent pas…
Mais je veux bien qu’on me pende
A un arbre dans l’au-delà !
J’aurai été un roseau pensant…
Une sorte d’allégorie…
Une image d’Epinal pour enfants
Pour certains une égérie…
J’ai eu plusieurs casquettes
Et autres jeux de rôles…
Poète fou ou sage prophète…
Comme Pégase qui caracole !
Il rythme son allure à son choix
Ses trots et ses galops
Sont de bon aloi
A cheval sur mes mots…
02 08 2018
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