Prélude en gris
Le bruit des torrents
Rejoint et se ligue
Avec celui du vent
Faisant vibrer la garrigue…
Un ciel de traine
Aux nuages effilochés
Comme un écheveau de laine
Aux fils écorchés…
Installe l’automne…
Collines et vallons
Alors se transforment
En d’autres horizons…
Entre les restanques
Les bergeries de pierres grises
Ressemblent à des calanques
Ou à des chevaux de frise…
Le chant des transhumances
Fait vibrer les villages…
De cette terre de Provence
Aux mille visages…
Les moulins de Daudet
Tournent au vent
Qui courbe les blés…
Mistral est omni présent…
Dans le ciel qui vacille
Comme une
chorégraphie
Les nuages s’éparpillent
Leurs formes s’atrophient…
Ce prélude en gris
Ressemble à une fresque…
Une atypique symphonie
Au accents dantesques…
Terre de Provence fière
Aux mille saisons…
En habits de lumière
Ou en haillons…
27 9 2018
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