Feu le paradis…
Quand je serai mort de rire
En arrivant au paradis
J’aurai deux mots à dire
Au grand maître de la vie…
Il m’avait promis de folles délices
Et l’immortalité sans faille…
Je n’ai eu que des prémices…
Le mensonge fut de taille !
Le ciel n’est pas la panacée
Ni la potion magique…
La foi est dépassée
En cas de promesse politique !
Je m’voyais déjà
En haut du nuage
Admirant en bas
L’éblouissant mirage !
J’avais pourtant nourri ma foi
A en perdre haleine…
Comme pour entrer dans Troie
A fait la belle Hélène …
Mais le ciel n’aime pas
Les poètes farfelus…
Il vaut mieux ici-bas
Être un prophète convenu…
Je n’irai plus à la messe
Ni au confessionnal
Pour parler à confesse
A son commercial !
De mes turpitudes
Et autres tourments…
Et prendrai l’habitude
De mourir sans prier avant !
Ce poème pseudo religieux
Laisse un espoir aux croyants…
Celui qu’en levant les yeux
Ils ignorent ce qui les attend…
2 11 2018
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