vendredi 2 novembre 2018

Feu le paradis


Feu le paradis…



Quand je serai mort de rire

En arrivant au paradis

J’aurai deux mots à dire

Au grand maître de la vie…



Il m’avait promis de folles délices

Et l’immortalité sans faille…

Je n’ai eu que des prémices…

Le mensonge fut de taille !



Le ciel n’est pas la panacée

Ni la potion magique…

La foi est dépassée

En cas de promesse politique !



Je m’voyais déjà

En haut du nuage

Admirant en bas

L’éblouissant mirage !



J’avais pourtant nourri ma foi

A en perdre haleine…

Comme pour entrer dans Troie

A fait la belle Hélène …



Mais le ciel n’aime pas

Les poètes farfelus…

Il vaut mieux ici-bas

Être un prophète convenu…



Je n’irai plus à la messe

Ni au confessionnal

Pour parler à confesse

A son commercial !



De mes turpitudes

Et autres tourments…

 Et prendrai l’habitude

De mourir sans prier avant !



Ce poème pseudo religieux

Laisse un espoir aux croyants…

Celui qu’en levant les yeux

Ils ignorent ce qui les attend…



2 11 2018












































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