L’âme des poètes
C’est après leur mort
Qu’ils sont devenus immortels…
Ils ont gagné le port
De la mémoire intemporelle…
Comme un vol de goélands
Fuyant la tempête
Ils ont quitté les vivants
Mais rien pour autant ne s’arrête …
Au vent des quatre saisons
Dans un champ de coquelicots
S’envolent leurs chansons
Et la mer qu’on voit danser fait écho…
Comme autant de feuilles mortes
Qui tapissent l’automne
Leur musique attend derrière la porte
Que leur voix résonne…
L’Ardèche n’est pas loin
Du torrent de la Montagne…
La Jeanne court sous son moulin
Dans son coin de campagne…
Une pipe qui fume…
Une moustache qui sourit
Eclairée par un rayon de lune
Dans un champ d’épis…
L’âme des poètes
Raconte leurs voyages…
C’est tout ce qui reste
De ce somptueux héritage
Quelque part dans le ciel
S’envolent des colombes
Comme un vol d’hirondelles
Louant la beauté du monde…
Longtemps, longtemps après
Que les poètes aient disparu
Leurs chansons pour l’éternité
Rappelleront qu’on les a entendues…
06 05 2020
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