Mes
mers de papier
Sur
mes mers de papier
J’en
ai jeté de l’encre
Comme
à un jardin secret
Une
sorte d’antre…
Un
doux refuge
Où
je me retrouve
Loin
des subterfuges
Sauvage
comme une louve…
Loin
de la lumière
Je
préfère l’ombre
Car
nulle foule n’éclaire
Mieux
qu’un petit nombre…
Mieux
vaut penser au singulier
Que
de vivre au pluriel
C’est
un instinct séculier
La
solitude donne des ailes…
A
penser comme tout le monde
On
ne ressemble à personne…
On
tourne comme dans une ronde
En
aimant les mêmes icones…
Mes
chemins de bohême
Illustrent
mes choix
Jonchés
de poèmes…
Comme
une profession de foi.
Sur
des océans de papier
J’ai
jeté pèle mêle
Mes
poèmes désordonnés
Comme
des cris d’airelle…
Une
lanterne n’éclaire
Que
le chemin parcouru…
Et
la route est éphémère
Qui
traduit un vécu…
Personne
ne saura jamais
Qu’elles
furent ses erreurs
Et
tous les regrets
Ne
sont que des leurres…
30
7 2022
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