Les
yeux ailleurs
Le
monde se meurt
L’ouverture
d’esprit rétrécit…
Les
gens se leurrent
Trompés
par l’amnésie…
Nous
sommes locataires
D’une
même planète
Et
nous croyons propriétaires
Comme
le vent de la girouette…
La
vie est un oiseau sauvage
Qu’il
faut apprivoiser…
Un
oiseau de passage
Sur une branche, posé…
La
fracture sociale s’élargit
Autour
de nous
Contrairement
à celle de l’esprit
Qui
servait de garde-fou…
Les
anciens sont des fossiles
Qui
n’ont plus rien à dire
Qu’on
juge séniles
Avec
leurs pauvres sourires…
Ils
sont ces mauvais prophètes
Qui
prédisaient l’avenir…
Même
pas des poètes
Ecrivant
comme une satire
Leur
littéraire inquiétude
De
nos lendemains…
Sachant
que la solitude
N’étreint
plus rien…
Faire
un nid
Sur
une mauvaise branche
Est
la source tarie
Qui
jamais n’étanche…
22
8 2022
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