dimanche 30 août 2015

le loup blanc

Le loup blanc

Depuis longtemps je la cherche
Sans l’avoir découverte…
Elle ne me tend pas la perche !
Sa porte n’est jamais ouverte !

Elle n’est même pas claire
Dans les Evangiles…
Ni dans les ministères !
Elle y est trop volatile !

Elle est toute nue
Quand on la déshabille…
Dans l’équation  c’est l’inconnue
Friable,  elle s’éparpille !

Après elle sans cesse on court !
Sans vouloir la rattraper
On a le souffle court…
A force de trainer les pieds !

Friande de pirouettes
Et de dérobades…
Le vent aime les girouettes !
En forme de mascarades !

Elle pousse dans un verger
Aux fruits vermeils,
Mais le ver immergé
Fait de l’ombre au soleil !

Elle est un subterfuge…
Une  voie sans issue…
Le mensonge est son refuge…
Le ciel d’un ange déchu !

Un colosse d’argile
Dont les pieds s’effritent…
Même quand les Evangiles
Aimeraient qu’elle existe !
Elle trompe les hommes
Depuis l’aube de l’humanité
Adulée comme une icône
Comme une vérité détestée !    26 04 2015








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