Le loup blanc
Depuis longtemps je la cherche
Sans l’avoir découverte…
Elle ne me tend pas la perche !
Sa porte n’est jamais ouverte !
Elle n’est même pas claire
Dans les Evangiles…
Ni dans les ministères !
Elle y est trop volatile !
Elle est toute nue
Quand on la déshabille…
Dans l’équation c’est
l’inconnue
Friable, elle
s’éparpille !
Après elle sans cesse on court !
Sans vouloir la rattraper
On a le souffle court…
A force de trainer les pieds !
Friande de pirouettes
Et de dérobades…
Le vent aime les girouettes !
En forme de mascarades !
Elle pousse dans un verger
Aux fruits vermeils,
Mais le ver immergé
Fait de l’ombre au soleil !
Elle est un subterfuge…
Une voie sans issue…
Le mensonge est son refuge…
Le ciel d’un ange déchu !
Un colosse d’argile
Dont les pieds s’effritent…
Même quand les Evangiles
Aimeraient qu’elle existe !
Elle trompe les hommes
Depuis l’aube de l’humanité
Adulée comme une icône
Comme une vérité détestée ! 26 04 2015
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