Un cheveu
sur la langue
Il est
difficile de suivre
La voie de
l’anticonformisme
Plus simple
serait de vivre
Un
conventionnel mimétisme…
De
ressembler aux autres
En servant
la même messe
D’en être un
bon apôtre
En courbant
le dos sans cesse !
Mais mon
échine rebelle
Et
passablement rétive
A du mal à
paraître belle
Et
d’inclinaison active !
L’indépendance
est une richesse
Dont je suis
prodigue
Sans
prétendre à la prouesse
De
l’illustre Rodrigue !
De l’argent
ce maître pervers
J’ai fait un
serviteur…
La modicité
de mes vers
Me sert de
valeur !
Pauvre et
digne
Ne sauraient
me contraindre
A franchir
la ligne
Et devoir
feindre !
Mais comme
je ne dérange
A vrai dire
personne
Mes
récréations me rangent
Dans la
catégorie des fantômes !
Tout seul je
m’amuse
Comme un
joyeux luron
Taquinant la
muse
Qui me sert
de trublion !
Un cheveu
sur la langue
La rendrait
de bois
L’engluant
dans une gangue
Qui
étoufferait sa voix !
Et de
n’inquiéter personne
Par mes
espiègleries
Ne justifie
pas en somme
Que je
devienne aphone !
Même si deux
années sont nécessaires
Pour
apprendre à parler…
Et que pour
savoir se taire
On a la vie
pour essayer !!!
10 01 2010
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire