LA FOSSE COMMUNE
La vie n’est qu’un réverbère
Qui s’éteint un jour…
Et que finissent en terre
Toutes les amours…
Que l’on soit noir ou blanc
De riche ou pauvre naissance…
Nous finissons tous dedans
Quelques soient nos différences…
Promis au Panthéon
Ou sous la Coupole…
Notre dernière maison
Sera de terre molle…
Rien ne sert de courir
On mourra à point
Les va nu-pieds sans avenir
Comme les chatelains !
La vie douce ou revêche
Est un lampadaire…
On étouffe la mèche
Du noble ou pauvre erre…
Nous sommes Co locataires
Dans cette vallée de larmes
Où tout est éphémère
Et nous serons sans arme
Quand on soufflera la bougie
Et qu’Ariane ne sera plus
Dans le labyrinthe de la vie
Une fois coupé le fil ténu…
D’un long manteau de nuit
Nous nous habillerons …
Et vers l’oubli
Nous dirigerons…
La morale de ce poème
C’est que l’orgueil et la vanité
Au stade post mortem
Ne remplaceront pas l’humilité…
2 3 2020
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